Allez, une des dernière boutique pour Lotta. Et pas forcément la plus plaisante, elle devait s'acheter son nouvel uniforme. Et oui, du haut de ses dix-sept ans, elle avait bien grandit par rapport à l'année passée. Et puis bon, elle n'allait pas reprendre son vieux uniforme, il était tout troué et abimé. Alors la voilà à nouveau dans la boutique de vêtement pour faire ses achats. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici, bien qu'en général elle faisait ses achats chez elle, en Finlande et elle rajoutait elle même l'écusson de son niveau desus.

Elle poussa donc la porte de la boutique, la clochette fit remarquer à la vendeuse qu'il y avait un nouveau client.

" Bonjour, je viens pour m'acheter un uniforme de Poulounista. "

Il fallait donc qu'on prenne les mesures de la jeune fille. Elle aurait pu acheter un uniforme de seconde main. Non pas que ça la dérangeait, mais elle appréciait d'avoir un uniforme adapté à elle. Elle se laissa donc prendre ses mesures sans bouger. Elle appréciait ce moment au calme. Dans cette boutique, on avait l'impression de ressentir que la paix et la précision. Pas de stress ou d'animosité comme ça avait été le cas lors de ses achats précédents. Elle profitait donc de cet instant, sachant que bientôt elle serait de retour au château et que les sentiments de paix allaient être bien plus rare.

Après avoir manqué de tuer un chat, tu avais préféré éviter le pire puisque la malchance semblait te poursuivre. Tu avais donc pris la direction de la boutique de vêtements pour acheter un uniforme. Tu saluas poliment la vendeuse, un léger sourire aux lèvres. Tu étais seule cette fois-ci. Même en cas d’humiliation, personne ne serait là pour témoigner. Mais, tu espérais quand même que ça se passerait mieux. Tu ne voyais pas quelle catastrophe tu pouvais provoquer ici. Et au moins la fille complètement instable qui t'avait attaqué verbalement semblait avoir disparue. Elle allait simplement prendre tes mesures. Tu montas sur la petite plateforme, écarta les bras et laissa la vendeuse prendre tes mensurations. « Bonjour madame. Je suis étudiante à l’université. J’aurai besoin d’un uniforme et d'une cape s’il vous plait. » Tu ne savais pas si tu avais besoin de choisir une maison, sinon il était évident que tu prendras Mokop. La vendeuse partit ensuite chercher une robe à ta taille et tu descendis de ton piédestal pour l’attendre. Cette fois-ci, c'était définitif. Tu allais à Durmstrang. Tu avais encore pu faire illusion tant que tu n'avais pas ton uniforme, mais maintenant la France ne serait plus qu'un lointain souvenir...

Spoiler:

Tu entendis du coin de l’oreille le vendeur offrir les vêtements de l’autre fille présente dans la boutique. Rien d’anormal, du moins jusqu’à ce que tu apprennes qu’il comptait te faire payer le double à toi. Tu avais déjà offert les affaires de potions de la fille qui avait sauvé la vie du chat, ça commençait à bien faire. Tu n’étais pas non plus dans le besoin évidemment, mais c’était pour le principe. Tu allais amadouer la vendeuse puisque c’était elle qui s’était occupée de toi. Quand elle retourna vers toi avec tes vêtements, elle semblait malade. Tu cachas mal ton intérêt pour sa condition. On ne reniait pas comme ça en un claquement de doigt une passion pour soigner les autres. Tu lui demandas ce qu’elle avait et après quelques minutes de gêne, elle finit par avouer à voix basse de quoi il s’agissait, une diarrhée. Tu en avais vu d’autres. « C’est terrible. Je compatis. Vous êtes bien trop jolie pour tomber malade. Comment est ce que vous vous appelez ? » Tu ne devais pas avoir l’air vraiment crédible. Elle t’indiqua tout de même son prénom, Olga. Les filles ce n’était pas ton truc et utiliser les accroches de pacotille qui n’avaient pas marchées sur toi semblait voué à l’échec. Tu préféras t’intéresser à elle tout simplement. « Vous avez déjà une taille si fine, je suis sûre qu’après ça, vous aurez des dimensions de mannequin. Et puis, la maladie, je trouve ça assez sexy, pas vous ? J’espère juste que ça n’est pas une occlusion intestinale, mais sans doute pas, c’est rare en cas de diarrhée, rien qu’un bon suppositoire ne puisse combattre en tout cas. Vous retrouverez vite votre teint de pêche, vous en voulez un ? » Tu lui fis un clin d’œil après ce conseil, sortant même un fameux suppositoire de ton sac, il fallait toujours être préparé à tout. En guise de remerciement, elle t’offrit tes vêtements. Tu sortis à moitié fière d’avoir réussi, à moitié gênée d’avoir dû l’amadouer pour ne rien payer.

C'était la dernière étape , le dernier achat que je devais effectuer avant d'avoir toutes les affaires dont j'avais besoin pour débuter cette nouvelle année. C'était sans doute l'achat le plus important pour se rendre à Durmstrang , tout sorcier qui se respecte porte toujours son uniforme au nom de son niveau. Ici, en l’occurrence , Darya était Radgentis et elle qui est une maniaque de l'hygiène achetait au moins un nouvel uniforme tous les six mois. Elle se rendit donc dans la boutique. Néanmoins il y avait beaucoup de monde. Cela faisait depuis que six mois que Darya n'avait pas mis les pieds dans cet endroit. Elle constata qu'une nouvelle collection  de vêtements était arrivé dont notamment de belles robes soyeuses. Dommage que je n'ai pas le temps de m'attarder dessus pensa t-elle. Elle se dirigea vers le guichet et demanda uniforme pour Radgentis .

Dorénavant, Anastasiya n'avait plus que ses vêtements à acheter, en soit pas grand chose, elle avait juste besoin d'un uniforme correspondant à son cycle d'étude. Elle marcha dans le froid de la Russie, gardant ses affaires près d'elle. Elle enfouie son nez dans son cache nez, avant de rentrer dans la boutique, poussant la porte avec son épaule. Elle se secoua un peu sur le perron avant de marcher au travers des étals. La vendeuse semblait déjà être prise avec un plus jeune et la jeune demoiselle attendit son tour en regardant les étoles, touchant les tissus. « Je suis à vous mademoiselle ! » Elle s'approcha, un mètre ruban s'animant, prenant les mesures que la vendeuse d'un certain âge notaient sur son carnet.

Anastasiya se laissa faire tandis que l'uniforme s'ajustait à sa taille à coup d'aiguille. Elle serra les dents lorsque l'aiguille lui frôla les cotes de trop près. Sa tunique à sa taille, elle l'enleva et la plia, avant de regarder les autres vêtements et de faire un tour. Quelqu'un lui tapa sur l'épaule et elle se retourna. Une petite femme aux allures fantasques et à l’œil un peu fou lui demanda d'une voix peu assuré. « Vous n'auriez pas une râpe à fromage à tout hasard ? » Ana' se retourna, vérifiant qu'on lui parlait bien, avant de hausser les épaules et de désigner du doigt un sorcier à la coupe bien étrange. La jeune femme la remercia d'un sourire édenté avant d'écraser violemment du fromage sur la tête de la pauvre personne.

Il eut vite fait de faire pousser le dément, et Ana s'excusa platement. Vu que c'était ton tour de payer,  elle paya la part de la jeune personne sans rechigner. Ça lui apprendrais à faire un peu d'humour tient.