Il marchait dans le village du bois. Il n’y était pas retourné depuis qu’il c’était fait surprendre par la pluie et qu’il c’était réfugier dans l’animalerie. Il y avait vu toute sorte d’animaux, notamment des fléreurs. Il en possédait déjà un mais Taran se demandait si l’un de ces chats ne serait pas un excellent présent d’anniversaire pour sa meilleure amie. A défaut d’être affectueux, les fléreurs se débrouillent la plupart du temps par eux même, avec Alice comme maîtresse ce ne serait pas du luxe et puis, de toute façon, il ne laisserait pas l’animal mourir de faim. Il ouvrit la porte de l’échoppe, refermant la porte derrière lui en déclenchant une seconde fois la clochette située au dessus de la porte. On était bien dans une animalerie, il y en avait partout, on n’entendait qu’eux, pire, on ne sentait qu’eux. Les hiboux étaient toujous aussi étrange, les fées toujours dans les petites cages. Ce qu’il y avait de plus nombreux dans la boutique, c’était des dragons. Assez petits, aussi haut qu’une tasse à thé environ ils crachaient pourtant des flammes aussi puissante qu’un briquet, invention des moldus qu’il utilisait pour allumer ses cigarettes lorsqu’il ne se servait pas de sa baguette.

« Vous voulez quelques choses jeune homme ? »

Le professeur se retourna, une petite vieille était assise derrière le comptoir, surement descendue du premier étage au son de la clochette.

« Euh, je cherche, merci. »

Il retourna à son observation des étagères. Dans l’une des cages, un dragon noir aux yeux d’un vert chartreuse l’observait. Plus gros que les autres, il avait l’air aussi plus calme puis qu’aucune flamme ne vint aveugler le professeur.
Un étrange chat, au physique différent des fléreurs passa derrière ses jambes. Il fixa l’animal un instant, se demandant quel pouvait bien être sa race et ce qu’il était capable de faire.

« Que cherchez-vous alors mon garçon ? »

Taran sursauta. La vieille femme avait surement transplanée ou alors elle se déplaçait plus vite qu’il ne l’aurait cru, puisqu’elle se tenait à côté de lui, son fils surement, lui, avait rejoint le comptoir.

« De quelle race est-il ? » Dit-il en désignant le dragonneau dans sa petite cage.

« C’est un furie nocturne, on en trouve moins ces temps-ci. »

Taran n’avait jamais entendu parlé de ces dragons là, mais après tout en Russie, les dragons c’était comme les yorkshire en Angleterre.

« Est-ce normal qu’il soit si… gros ? »

A vrai dire, c’était le plus gros dragon de la boutique, du moins, de ce qu’il avait vu. L’animal pourtant ne dépassait pas les trente centimètres de longueur.

« Avec la magie qui va de travers, c’est tout ce que mes collègues ont réussit à faire de lui, il a la taille d’un gros rat mais, après tout, il est inoffensif...normalement. »

Il haussa les épaules et approcha un doigt de la cage. L’animal ne bronchea pas, sans pour autant s’approcher de l’humain. Ils s’observèrent un long moment avant que Taran ne détourne la tête.

« Je vous le prends.»

points auto-retirés

Qu'est-ce qui pourrait lui faire plaisir ? Cette question avait tourné dans mon esprit pendant des jours, tandis que j'arpentais les rues enneigées du village du bois, sans trouver d'idée fabuleuse. J'avais envie de lui offrir quelque chose de spécial, qui le rendrait heureux. Depuis que nous étions rentrés en Russie après cette fameuse nuit, il n'était plus le même. Je voyais bien que l'Angleterre lui manquait, et qu'il ne trouvait pas sa place parmi cette horde de résistants que la justice animait. Même si je connaissais ses valeurs et que je savais qu'il était aussi féru de justice et de liberté que moi, je savais qu'il n'avait pas choisi son sort. il était venu pour me protéger, pour être à mes côtés, et cette décision semblait toujours être d'actualité, mais il n'avait rien à voir avec tous les autres venus de leur propre chef pour livrer une bataille en laquelle ils croyaient dur comme fer. Lui, c'était différent... Il était malheureux. Cependant, il ne pouvait plus partir. Il était officiellement reconnu comme Résistant, et retourner dans notre pays lui vaudrait un séjour à Azkaban, si ce n'est... La mort. Je ne pouvais supporter l'idée qu'il mourut pour nous, alors que son coeur n'y était pas. Il méritait mieux que cela, et j'étais bien décidée à, moi aussi, le protéger.

L'idée qu'il lui faudrait un autre ami, une autre présence rassurante m'avait effleurée lorsque j'étais passée pour la énième fois devant l'animalerie, et que j'avais observé les hiboux. Mon esprit avait divagué en voyant ces majestueuses créatures. S'il en possédait un, il pourrait correspondre avec sa mère, ses amis. Bien que le ministère interceptait le courrier, je me disais qu'il fallait qu'il parle à un ami. Alors j'avais eu un éclair de lucidité : si lui ne pouvait pas aller à ses amis, et que ses amis ne pouvaient venir à lui, pourquoi ne pas lui en offrir un nouveau ? Et quoi de mieux qu'un animal : il ne le jugerait pas, serait fidèle et resterait avec lui. J'étais alors entrée dans la boutique où régnait une pestilentielle odeur d'excréments et de nourriture pour animaux, et j'avais regardé autour de moi une fois que la porte s'était refermée derrière moi, faisant tinter la clochette une nouvelle fois.

Le magasin était plein de créatures, mais aucune ne me plaisait. Jusqu'à ce que je vois les petits fléreurs. En les observant et en jouant avec eux, en passant mes doigts à travers les barreaux de leur cage, j'avais remarqué non loin un petit chat. Il était d'une vive couleur orange, et il dormait, enroulé sur lui-même dans une position qui semblait être pour lui la meilleure position. Délaissant les fléreurs, j'étais allée à sa rencontre.

- Ce chaton vous intéresse ?

Je sursautais. Je n'avais pas entendu le vendeur arriver discrètement derrière moi.

- Oui. Combien coûte-t-il?

Qu'importe le prix qu'il me dirait, je l'achèterais. Le bonheur d'Hamlet n'avait pas de prix.

- 20 gallions.

C'était excessivement cher, et je n'aurais presque plus rien. Mais qu'à cela ne tienne, je le prenais.

- Vendu !

Emmitouflée dans son manteau, Lotta se dépêcha d'arriver vers l'animalerie. Elle avait économisé son argent afin de pouvoir s'acheter un hibou. Il faut dire qu'en ce moment, elle envoyait beaucoup de courrier et son hibou des marais avait de la peine à supporter la cadence. Et surtout, le plus problématique, c'est que Beauxbatonx était trop loin pour lui. Et du coup, comme le ministère de la magie ne prêtait aucun oiseau transportant le courrier en partance ou pour Durmstrang, Lotta n'avait pas eu le choix. Elle s'était résignée à aller s'acheter un nouvel oiseau.
Elle poussa donc la porte de la boutique et put enlever son capuchon qui la protégeait du froid. Ses cheveux étaient détachés et ses yeux bleus ressortaient étrangement, contrastant avec son manteau sombre.

Elle sourit au marchand tout en le saluant tandis qu'elle entrait plus profondément dans la boutique. Elle passa quelques minutes à regarder différents animaux. Un chat, un crapaud,... Elle avait toujours voulu avoir un chat, mais ça serait pour une autre fois, elle n'aurait pas de quoi acheter les deux, et surtout, elle avait besoin d'écrire des lettres pour Beauxbatons. Et puis, elle se souvient que, lorsqu'elle était plus petite, elle avait voulut acheter un poisson pour son frère. Son frère, parti, disparu.
Elle se dépêcha de penser à autre chose en voulant caresser un chat blanc qui failli lui mordre le bout des doigts. Elle recula sa main précipitamment et continua de se déplacer. Elle arriva au niveau des hiboux et des chouettes. Elle voulait un animal qui puisse faire de longs trajets mais également qui soit sympa.
Sous chaque cage dans lesquels se trouvaient un oiseau, une petite étiquette avec la race et ses capacités étaient indiquées. Elle s'arrêta pour commencer devant une magnifique chouette blanche, un harfang des neiges qui répondait à tous ses critères. Le second oiseau qui pouvait lui convenir était une chouette rayée. Les autres n'arriveraient probablement jamais au bout des voyages imposés par Lotta.
Elle devait maintenant choisir entre les deux animaux. Et malgré les conseils du vendeur, elle n'arrivait pas à se décider. La chouette blanche était vraiment belle, mais elle serait vraiment repérable. Non pas qu'elle avait quelque chose à cacher, mais elle savait que les courriers venant de Durmstrang n'étaient pas les bienvenus.

Alors, après plusieurs minutes de réflexions et de discussions avec le vendeur, elle se décida pour la chouette rayée. Elle conviendrait tout aussi bien pour les trajets qu'elle allait lui imposer, elle était moins cher et moins reconnaissable.
"Oui c'est décidé, je vais prendre celle-ci Monsieur. Elle répond à tous mes critères et je la trouve particulièrement belle. En plus si vous me dites qu'elle s'entend bien avec les autres hiboux, c'est vraiment parfait !

Elle sortit alors son porte monnaie afin de payer ce qu'elle lui devait. 40 Gallions, une sacrée somme pour une petite étudiante, mais il fallait ce qu'il fallait. Cette chouette allait pouvoir transmettre la correspondance prévue avec Mordred mais également Alexia lorsqu'elle aurait un peu plus de temps. Et puis, elle pourrait ainsi continuer les recherches de son frère avec son autre hibou. Une grosse somme bien dépensée d'après la jeune fille. Une fois que ce fut fait, le marchand lui tendis la cage avec son nouveau compagnon de vie. Ravie et le sourire aux lèvres, elle remit sa capuche, sortit de la boutique et se hâta en direction du château afin de pouvoir écrire sa première lettre et l'envoyer rapidement.

Tu avais gardé l’animalerie en dernier. Tu ne supportais pas la vue des oiseaux en cage, ça t’attristait. Et ça te donnait aussi envie de tous les acheter. Spel te suffisait pour assurer le courrier. Tu adorais ton hibou, il était capable de faire des trajets assez longs, et plutôt rapidement. Il était cependant toujours en vadrouille puisque tu ne l’enfermais jamais dans sa cage. Personne ne pouvait t’y obliger. Après avoir salué la vendeuse d’un petit sourire, tu te dirigeas un peu au hasard dans la boutique, regardant les différents animaux proposés. Tu avais envie d’un nouveau compagnon, un animal que tu puisses câliner quand tu te sentais mal, ce qui arrivait souvent depuis quelques temps. Un adorable chaton de couleur sable aux yeux bleus semblait te faire les yeux doux et tu te sentis fondre, avant de voir un mignon boursouf rose à l'opposé. De toute façon, le prix était le même. Tu avais besoin de conseils. Tu te tournas vers la vendeuse qui semblait attendre un mot de ta part pour te venir en aide. « Excusez-moi, je suis un peu perdue. J’aimerai acheter un animal de compagnie. J’ai déjà un hibou, je m’intéresse plutôt à un animal avec qui je puisse avoir un lien plus fusionnel… J'hésite entre un chat ou un boursouf ? Que pouvez-vous me conseiller ? »  

Visite dans une boutique que Lotta adore. La ménagerie magique. Mais bon, aujourd'hui, elle ne voulait pas d'un hibou ou d'une chouette, en possédant déjà. Elle avait décidé d'acheter un chat, ben oui, un chat, c'est top pour créer une relation.
Alors, elle ouvrit la porte et entra dans la boutique. On sentait, en premier, l'odeur caractéristique des animaux, puis le vendeur la salua.

Elle fit un pas en avant et se dirigea immédiatement vers les chats. Des chats, il y en avait de toute taille et toutes les couleurs. Lotta n'était pas trop pénible niveau taille ou couleur, elle voulait juste un chat avec qui elle s'entendrait bien.

Elle s'approcha donc des différentes cages pour y trouver sa perle. Il y avait un énorme matou bingal, immense, très joli, mais il ne daigna pas s'approcher de Lotta. Ensuite elle s'approcha d'un bleu russe, très beau, mais Lotta ne voulait pas d'un chat portant le mot russe dans son prénom. Bête mais c'était ainsi. Elle regarda plusieurs autres chats, mais son regard s'arrêta sur un très beau chat de couleur ambre. Lorsqu'elle lit la pancarte, elle vit que c'était un chaton norvégien, ou aussi appelé chat des forêts norvégiennes. Lorsqu'elle s'en approcha, il vint immédiatement mettre sa tête sur sa main en ronronnant. C'était sur, elle voulait celui là.

" Voilà monsieur, j'aimerais prendre ce petit chaton femelle des forêt norvégienne si c'est possible. "

Quelle histoire de fou ! Lorsque Lotta se mit à discuter du prix avec le vendeur, il semblait lui dire qu'un chat de cette race coutait plutôt très cher.
Cher, cher, non ça ne dérangeait pas trop Lotta, mais il y avait toujours une limite. Mais en même temps, elle l'aimait déjà ce petit chaton. Alors lorsqu'elle le prit dans les bras, cet amour semblait d'ailleurs réciproques car une fois porté par Lotta, il sembla se détendre. Il se mit à ronronner et à jouer avec les cheveux de Lotta. Vraiment, une petite boule d'amour ce petit chat.

" Il faut que je lui trouve un nom maintenant. " Elle se mit à réfléchir, sa première idée fut à un nom qui lui faisait penser au nom de son frère. Mais rapidement elle se dit que c'était une mauvaise idée, il l'avait abandonné, tant pis pour lui.

En tout cas, elle se dirigea, avec le petit chat dans ses bras vers le comptoir pour payer.

"

C'est bon Mamzelle, je vous l'offre. Il sera vraiment bien avec vous, je peux le voir, alors c'est le plus important

. "

Lotta voulu tout de même lui donner quelque chose, ce qu'il refusa, alors elle parti ainsi, en le remerciant énormément.

Apparemment le vendeur ne comprenait rien de ce que tu lui racontais. Tu mentionnais un petit chat ou un boursouf et à la place, on te proposait un crapaud. Honnêtement, c’était loin d’être ton genre d’animal. Tu avais toujours trouvé ça complètement inutile et ça n’avait même pas l’excuse d’être mignon en plus. « Je penchais plutôt pour ce chat. »  Les yeux bleus du chaton clignèrent quand tu le mentionnas comme s’il te comprenait. Peut-être que ton indécision avait joué en ta défaveur, mais tu étais du genre têtue et il ne parviendrait pas à te faire changer d’avis, peu importe les qualités prétendues de l’animal. En quoi un crapaud et toi pourriez former un lien fusionnel ? Le vendeur insistait et tu commençais d’en avoir légèrement marre. Qui était le client dans cette histoire ? Bien sûr, l’argent n’avait jamais été un problème pour toi et il semblait décidé à t’avoir à l’usure. Personne pour te sauver, tu étais pour le moment coincée seule avec l’encombrant vendeur. Alors après tout ? « D’accord, d’accord. Je prends votre crapaud et ce chaton. »  Tu capitulais. De toute façon, rien dans cette journée n’avait été normal alors une bizarrerie de plus ou de moins… Le crapaud ne t’avait rien fait évidemment, mais ça n’était vraiment pas ton style d’animal. Tu trouverais bien quelqu’un qui en serait heureux. « Et voilà vos trente-cinq gallions. » Tu te hâtas ensuite de quitter la boutique, apercevant une jeune fille arriver en sens inverse. Tu lui posas littéralement le pauvre crapaud dans les mains. Insistante. Cadeau empoisonné. « C’est un cadeau, si, ça me fait plaisir. »

Ne restait à Ana qu'a chercher un animal. Elle ne voulait pas un hiboux comme les autres, elle ne les aimait pas, les volatiles, ce n'était pas son genre, peut être un autre jours, mais pas aujourd'hui. Cette année, elle se sentait l'âme d'acheter un chat. Un petit chaton... ça lui faisait drôlement envie, une petite boule de poil à caresser sur ses genoux, à promener partout, ça lui plaisait bien. Ce fut dans cette optique là qu'elle parti en direction de l'animalerie.

Le bruit était presque assourdissant au dedans. La jeune femme vogua entre les rayon avant de s'arrêter devant les chatons pour s'accroupir... Elle verrait au coup de cœur celui qui lui plairait.