&&. tortures. Pour arriver jusqu‘à cette salle lugubre, il faut emprunter un petit chemin sinueux. C’est assez étrange : cette voie semble être creusée à l’extérieur de l’école, le sol étant constitué dans sa majorité de sable et de boue épaisse. Après avoir passé cette route, l’on arrive face à une porte ronde taillée dans du bois d’ébène, comme peut en attester la couleur noire. Quelques traces de sang, dont une semblable à une main, glacent le sang des visiteurs : ils savent d’ors et déjà ce qu’accueille la « камера пыток »… Placée sous le lac, elle a souvent des reflets verts, qui se diffusent sur les objets aux lames tranchants ou aux pinces sordides. Autant dire que les élèves envoyés là-bas n’ont qu’une envie : s’enfoncer dans leur lit et obéir aux règles, sans quoi ils y retourneront… Oui, Durmstrang est assez autocrate et mégalomane sur les bords ! Mais c'est-ce qui fait son charme, non ?

&&. livres a bibliothèque de Durmstrang est sûrement celle la plus garnie de volumes traitant sur la magie noire. Les élèves y ont accès sans raison, les bouquines étant libres à la consultation privée ou scolaire… Les rayonnages sont quelques fois poussiéreux, les étagères tachées plus ou moins de sang, et, quand les étudiants décident d‘aller dans cette pièce, il est rare qu‘ils ouvrent la bouche… En effet, le calme règne au sein de ce lieu d‘éducation régit par un minuscule troll belliqueux, dressé depuis sa naissance à obéir aux sorciers. Les écoliers ne désirent en aucun cas subir son courroux !

&&. sports A Durmstrang, le sport de prédilection est l’escrime, ou le combat à l’épée tel qui l’était au temps de ce très cher César. Ce fut même le premier cas de duel recensé, présent entre deux germains. Puis, peu à peu, il se transforma en combat à l’arme blanche utilisée pour les duels d’honneur ou de justice. Sir Conan mit en place l’escrime pour former les jeunes hommes à la dure loi de la survie. Seuls les étudiants ayant le sexe masculin peuvent participer à cette pratique, se battant durant des tournois donnés dans l’arène surplombant l’école, sur la colline. Depuis 1867, grâce à madame De la Garmette, épouse de l’un des pires directeurs de l’histoires, les jeunes demoiselles peuvent pénétrer dans cette salle. L’uniforme traditionnel se compose d’un queue-de-pie et d’une culotte -celle réservée au révolutionnaires français - noirs passés sur des collants blancs. Ces habits tranchent sur la violence de l’escrime…

&&. tragédie Derrière la salle de torture, se trouve cette ancienne salle de classe. Elle était là, abandonnée, laissée comme une pièce interdite, des bouts de tissus noirs entourant encore les restes de portes. Les meubles étaient saccagés, comme un pillage qui aurait mal tourné. C'était la salle de classe la plus vide qu'on ait jamais vu. Et pour cause. L'assassinat d'une classe complète. Une seule petite erreur, et sa haine, sa colère a pris le pas sur la raison. 24 élèves, 24 êtres humains dont la vie a été brisé. Le nom du fou ? Tous le monde le sait. Mais pourtant, personne n'a jamais osé le murmurer le long des couloirs. Célèbre personne pour tous et figure emblématique de l'école. Tous le monde le savait capable d'un tel massacre. Seulement, personne n'a jamais osé le dénoncer. Et jamais personne n'a osé revenir à l'intérieur de la salle, brisée, dans laquelle on dit qu'on entends encore les hurlements des anciens élèves torturés et assassinés dans la douleur.

&&. danse La première salle de cette longue galerie, menant à la salle de tortures, n'est autre que la salle de danse. Autrefois utilisée comme salle de rangement pour le matériel d'escrime usagé, elle fut récemment réaménagé par la femme de l'actuel directeur de l'institut, pour les jeunes demoiselles en quête d'expression artistique. Cette salle est peu éclairée, pas très luxueuse, quelques épées trainent ça et là et au milieu de la salle se trouve un énorme miroir suspendu comme par enchantements. Si certaines russes trouvent ceci encombrant, d'autres l'apprécient. Elles peuvent ainsi se regarder danser pour approfondir leurs techniques, ou vérifier qu'aucun garçon ne les observent discrètement...