Vous savez, ils y ont crus. Pendant plusieurs mois, ils étaient même prêts à penser que tout était fini, que la guerre pouvait être « oubliée ». Ils ont avancés dans la neige, ils ont prétendus que la magie qui s'amplifiait, n'était qu'une coïncidence. Mais ça n'en a jamais été une. Ils étaient coincés dans un monde immobile. La neige restait en suspension, les flocons n'atteignant jamais le sol, contrairement aux pluies de sang qui s'abattait sur l'institut. Des hurlements se faisaient entendre dans certaines endroits. Ils avaient peur. Ils avaient raison, pour une fois. Le lac de sang était toujours là. Irina F. Vladimachiv et B. Solomonia Marcovic avaient découvert dans leur quête que c'étaient de leur faute à eux, les sorciers. Que c'était nous, ceux à blâmer. Il leur a dit qu'on seraient pourchassés. Mais ça semblait si loin pour l'instant.

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« Laissez-le avec les autres. Il est sous le choc. »

Un nouvel élève était tombé. Il avait entendu les voix des disparus hurler dans la douleur, et un humain n'a besoin que d'un simple déclencheur pour laisser place à la folie. Et il y en avait des millions. C'était comme ça depuis le début du mois. Lentement, les doutes s'étaient transformés en véritables craintes. Les Mokops accusaient les Radgentis et les Pouloudnistas. Les Radgentis accusaient les deux autres. Même l'alliance entre les niveaux jugés inférieur avait faillie. Chaque jour un nouvel élève était blessé. Chaque jour on pouvait voir ceux qui refusaient de rester avec leur niveau se faire persécuter. Une guerre se préparait dans l'ombre. Et elle changerait peut être tout. Eleonora Aleksandrova a découvert que les statues étaient responsables du carnage dans les dortoirs, mais peu s'y intéressaient. L'histoire changeait, de bouche en bouche, elle se transformait, et chacun entendait ce qu'il voulait entendre. Les rumeurs avaient un pouvoir incommensurable dans un institut comme celui de Durmstrang.

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Tomey, le directeur du niveau des Pouloudnistas a été retrouvé mort. Décapité. La nouvelle a commencé à se répandre dans les couloirs. On disait qu'il a été retrouvé dans la même position que la victime d'un tableau accroché sur les murs de l'institut, celui de Judith et Holopherne On avait peur. On avait des doutes.

Taran G. Larch, quant à lui, a découvert un dragon, qui semblait garder une chose précieuse que les centaures convoitaient. Le mystère s'est à nouveau épaissi quand un des centaures, agonisant, a insinué que tout les sorciers et toutes les sorcières étaient en grave danger de mort. Par leur propre faute. Malheureusement pour l'enquêteur, personne n'a vraiment cru à son histoire.

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La magie devenait de plus en plus incontrôlable, et les personnes de Durmstrang devenaient toutes de plus en plus agitées, comme si une force suprême, une force dont ils ne connaissaient pas l'origine, les manipulait. Les fantômes bons s'écroulaient, représentant des nouveaux principes de l'école. « Patience », « Courage », « Solidarité ». Ils étaient si nombreux. Laissant la place à des mauvais esprits, disparus depuis des décennies. « Rage ». « Destruction ». Et personne ne savaient comment est-ce que les premiers étaient partis. Ils ne savaient rien. Ils étaient perdus, et peut être que le futur ne semblait plus aussi beau qu'il l'était auparavant. Les nés moldus, qui se cachaient à Durmstrang, prétendant d'être des sangs mêlés, étaient chassés, persécutés. Des interrogatoires étaient mis en place pour les retrouver. Jamais ils n'ont été plus en danger. Jamais ils n'ont été aussi proche de tout perdre.

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Flashback

Il savait que c'était la bonne solution. Il allait les enfermer dans ce tableau, pour les protéger. Le chaos serait maîtrisé. Ils ne disparaitraient pas. Sa marque était déposée. Il allait laisser ses principes se graver dans le marbre, pour toujours, et à jamais. Si seulement le grand fondateur de Durmstrang savait, que plusieurs centaines d'années plus tard, tout ce qu'il a essayé de sauver, serait libéré, prêt à accomplir sa tâche finale, et prêt à détruire tout ce qui a été changé.

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Vous souhaitez participer à l'intrigue ? Voici les trois quêtes qui vous sont proposées :

♦ Une accusation en lettres de sang :
Une Licorne noire, un Hippogriffe doré, un Léviathan ; Beauxbâtons, Poudlard et Londres dévastées par la puissance de créatures incroyables et inconnues, et Durmstrang. Dans le journal du soir que vous lisez en vous dirigeant vers la Salle des banquets pour le dîner, tout est dit : l’Institut serait responsable de sombres invocations dans le but avoué que prendre le pouvoir, comme il en a toujours été légende jusqu’à aujourd’hui. Sauf que vous, vous êtes persuadés que ce n’est vrai ; non, vous le savez. Quelque chose ne tourne pas rond non plus, à Durmstrang, que vous êtes aussi victime d’une puissance qui vous dépasse. Reste encore à savoir laquelle.

♦ Questions pour une Décapitation :
On l'a retrouvé décapité dans ses appartements, la tête avait roulée un peu plus loin. Personne ne savait comme tout cela était arrivé, mais tout le monde s'accusait d'un tel crime. D'abord les Mokops et les Radgentis furent montrés du doigts, puis le doute s'installa sur le corps enseignnat et sur les Pouloudnistas eux-mêmes. Aucun indice ne laissait deviner le coupable et le sujet était devenu tabou.

♦ Un rêve éveillé :
Plus personne n'était à l'abri. Les Mokops eux aussi étaient chassés, peut être encore plus que les autres. Les fantômes disparaissaient. Le problème, c'est que dans n'importe quelle école, le danger aurait été un peu moins grave. Malheureusement, à Durmstrang, les fantômes ont une importance capitales. Ils détiennent les "principes" de l'école. Entraide, solidarité, courage, etc. Et depuis qu'ils commencent à disparaître, eh bien... Les choses ont beaucoup changés. Vous vous retrouvez dans la forêt de Durmstrang, sans vraiment savoir comment, ni pourquoi.... Il est temps de savoir qui est responsable de la pagaille naissante.