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SNOW & SOLOMONIA ◭ old friend
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Sam 9 Nov - 11:28.
hello darkness
my old friend


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ snow petrovitch & solomonia marcovic
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ privé
ϟ datation approximative du moment exact ▬ milieu du mois
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ milieu de la nuit
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ neige, nuit
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ saison 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ prélude
ϟ chatiment divin exigible ▬ nein.
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Message Posté Sam 9 Nov - 12:09.



« He stumbled into faith and thought ; God, this is all there is. »

Le plus douloureux dans la trahison, c'est de savoir qu'on aurait pu se protéger. Savoir qu'on aurait pu changer le monde entier, qu'on aurait pu découvrir tout ce qui allait nous détruire. On aurait pu découvrir à quel point le monde était différent. Et au final, c'était tout ce qui nous restait. Se rappeler de tous les signes qu'on aurait dû voir. Se rappeler de tout ce qu'on a pu entendre, et tout ce qu'on a préféré ignorer, parce que c'était plus simple. Parce que dans ce genre de situation, on sait que rien n'est possible, rien n'est probable. Tout est un calcul simple qu'on refuse d'effectuer. J'aurai dû me dire que c'était impossible. J'aurai dû me rappeler que quand le monde s'écroule, il ne reste jamais rien. Tout disparaît. Tout est écrasé par la masse. Quand le monde s'écroule, il n'est plus qu'un rien. Il n'est plus qu'un souvenir. J'aurai dû me rappeler du passé. De ce que j'avais dû subir, de ce que j'avais dû attendre. J'ai espéré pour quelque chose qui ne viendrait jamais. Un souvenir de tout ce qui n'était pas encore présent. Je voyais les miracles, je voyais les choses comme je ne les ai jamais perçu auparavant. Je revoyais les mêmes images, inlassablement. Parce que je vivais dans un futur sans lumière. Et parce que j'étais incapable de voir la vérité. J'étais incapable de me dire qu'il avait fallu de quelques secondes pour que tout disparaisse. Je pensais tout avoir et je réalisais que c'était comme à chaque fois. Tout était parti. Tout était loin. Bien trop hors de ma portée. Et c'était la cruauté des choses. Ces véritables mots qui ne guérissent rien ni personne, mais qui continuent de nous abîmer jour après jour. Nous ne sommes que des âmes torturées par l'idée de revivre encore et encore le même cauchemar. On essaye d'échapper au destin sans y parvenir. Parce qu'il nous punie et rien n'est réparable. On attend un jugement dernier qui refuse de se montrer. On se sent coupable pour les erreurs des autres, sans pouvoir les réparer. Elle est là, la cruelle vérité.

C'était comme une descente aux enfers. Nikolaï. Puis January. Et elle. Alors que je lui faisais confiance. Alors qu'elle était une des rares personnes qui aurait pu m'aider à remonter à la surface. Je la haïssais pour ne pas être cette amie là. Je la haïssais pour m'empêcher de survivre. Je la haïssais pour toutes ces choses qu'elle n'a pas su faire à temps. Et je la haïssais parce que tout ce temps, elle faisait partie du camp adverse. Elle ne me choisissait pas moi. Elle choisissait le chemin le plus dangereux mais je voulais encore croire que c'était une autre raison. Sauf que les illusions ne mènent à rien. Elles nous torturent un peu plus et elles nous rappellent que rien n'est éternel. Elles nous rappellent qu'on est désespérément humain. Que rien ne pourra jamais durer. Tout finira par tomber. Les choses se brisent sur le sol. Et les morceaux restent à terre. Personne ne peut les rattraper, sans se blesser encore plus. Personne ne peut changer l'ordre des choses. Ce destin dont on parle est réel. Et il choisit de nous rappeler que c'est lui qui a le contrôle, quoi qu'il arrive. Nous ne sommes que des pantins. Des souvenirs. Les miraculés d'un naufrage que personne ne peut sauver. Les miraculés d'une histoire qui ne se terminera jamais. J'entendais les mêmes voix, j'entendais les mêmes promesses mais personne ne les tenait. Parce que personne n'avait le cœur de continuer à se battre contre notre véritable nature. Et ça faisait mal, avant. Sauf qu'aujourd'hui, je ne ressentais plus rien. La douleur s'évanouissait. La colère restait. Et je l'utilisais pour me protéger contre tout ce qui pourrait me ramener en arrière. J'ai choisi d'abandonner. J'ai choisi de laisser tout ce qu'on avait nous écraser. J'ai choisi d'arrêter de souffrir parce que c'était plus douloureux de savoir ce que c'était le bonheur. C'était plus douloureux de se soucier de tout ceux qui m'entourait. Ça me tirait vers le bas. Ça m'empêchait de survivre. Alors j'arrêtais tout simplement d'imaginer une vie où tout pourrait nous préparer à l'impossible. J'arrêtais d'imaginer que les souvenirs pouvaient nous protéger. J'entendais encore la voix de ma mère. De mon père. J'entendais encore leurs promesses, et je savais aujourd'hui que c'était en vain. Parce que cette fois, ils n'étaient pas simplement sorti pour revenir un peu plus tard. Cette fois, ils ne rentreraient jamais à la maison. Et parfois j'imaginais ce que ça ferait de les avoir ici. J'imaginais la personne que j'aurai pu devenir. Et j'imagine toutes les choses que j'aurai encore aujourd'hui pour m'empêcher de tomber, pour m'empêcher de redevenir celle qui brisait tout ce qui l'entourait. Mais peut-être que j'ai toujours été destiné à être cette personne. À devenir celle qui abandonnait avant même que la bataille soit réellement livrée. Peut-être que j'ai toujours été la lâche. Et peut-être que j'étais destinée à le redevenir depuis le départ. Je commençais ma garde. J'avais vu les autres endormis, assommés. Et elle était là. Elle aidait l'homme qui m'avait torturé à s'échapper. Et c'était ça la réalité. Il n'y en avait pas d'autres. « What the fuck are you doing Snow ? »
Snow T. Petrovitch
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Message Posté Sam 9 Nov - 14:54.
« wake me up when it's all over  »
when i'm wiser and i'm older, all this time I didn't know i was lost




Le plus douloureux dans la trahison, c'est de savoir qu'on va blesser quelqu'un si fort qu'il ne pourra jamais s'en relever, mais qu'on le fait quand même. Elle marchait, vite, parce que le temps pressait. Elle marchait, vite, et il la suivait, parce qu'ils n'avaient plus le choix. Et ses yeux étaient vides, parce qu'elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'elle venait de faire. Alors elle marchait, comme si rien ne comptait, comme si le monde n'existait pas, comme si elle ne venait pas de laisser tomber tous ceux qui comptaient pour elle. Alors elle s'inventait des excuses. Elle fermait les yeux, pour oublier où elle se trouvait et pourquoi elle s'y trouvait. Peut-être qu'il n'y avait pas de bien ou de mal. Peut-être que ce n'était que des inventions sans aucun sens, sans aucune justification. Peut-être que la culpabilité n'était qu'un artifice. Peut-être que tout ce qu'on a brisé, tout ce qui trône sur un sol complètement dévasté peut être réparé. Ou peut-être que c'est à jamais perdu. « What the fuck are you doing Snow ? » Quand elle a entendu sa voix, elle a compris que c'était fini, mais elle a refusé d'y croire. Elle a refusé l'idée même de la trahison, parce qu'elle avait toujours l'espoir que tout finirait par s'arranger, comme à chaque fois. Elle s'est arrêtée net, ses doigts serrés contre sa baguette. Elle a senti le poids de tous les remords peser sur ses épaules. Elle a senti tous les regrets s'immiscer dans chacune de ses respiration. C'était comme un coup de poing dans le ventre. Un poison qui s'infiltre doucement dans chaque parcelle de son corps et qui la brûle trop fort. Parce qu'elle n'est pas le genre de personne qui trahit les autres, elle n'est pas le genre de personne qui ment. Mais c'était ce qu'elle avait fini par devenir.  C'était comme si tout ce qu'elle possédait n'avait aucune légitimité. C'était comme si elle était coupable d'un crime qu'elle n'avait pas encore commis. C'était comme si tout ce pourquoi elle se battait n'avait plus aucun sens. Comme si tous les mensonges, toutes les excuses lui explosaient à la figure. Comme si elle se retrouvait finalement hors la loi, perdue entre ce qu'elle voulait faire et ce qu'elle devait faire. Elle n'avait pas la force de lutter. Elle n'avait pas le droit de lutter. Pourtant, c'était ce qu'elle devait faire. Se convaincre qu'elle avait des raisons. Se persuader qu'elle avait bien fait. Se dire qu'elle finirait par comprendre.

Snow a fini par se retourner pour faire face à Solomonia. Son visage n'était pas dur, mais déterminé. Elle ne renoncerait pas, et c'était ça qui lui ferait le plus mal. De se battre contre la seule personne qui lui restait dans ce château en ruines. Parce qu'elle n'était pas venue jusqu'ici pour abandonner. Parce qu'il était devenu trop indispensable et qu'elle était égoïste.   Elle aurait aimé mettre ça sur le dos des autres. Sur le dos d'une guerre trop longue. Sur le dos du sang qui avait trop coulé. Sur ce besoin vital de paix et de sécurité. Elle aurait voulu mettre ça sur le dos de n'importe qui d'autre, ça aurait été beaucoup plus facile. Mais elle savait que ce qu'elle avait fait, elle l'avait fait pour elle. Elle savait qu'elle avait pensé à Solomonia, à combien ça lui ferait mal, mais qu'elle avait décidé de le faire quand même. Elle savait qu'elle ne méritait pas le pardon, pourtant c'était exactement ce qu'elle lui demandait, d'une voix faible mais décidée, accordée avec un visage désolé. « I'm sorry. » Et soudain, elle se sentait comme morte. Morte comme tous ceux qui avaient péri ici, quelques mois plus tôt. Morte comme les camarades dont les cendres dégueulasses s’étaient mêlées à la terre des hommes. Parce qu’elle se rendait compte du vide qui se tenait face à elle. Et du vide qui se tenait derrière elle. Ce ne sont pas juste les choses, qui disparaissent dans le néant. Ce sont aussi les souvenirs et tout ce qui va avec. Ces choses-là ne peuvent pas survivre à la vérité. Ce sont des illusions. Des illusions sauvages qu’il avait créées pour elle. Et elles laissaient une odeur amère lorsqu’elles s’évanouissaient dans le vide. Et cette amertume, elle la ressentait avec une telle violence que ça lui faisait mal. Elle leva doucement sa baguette vers Solomonia, pour l'empêcher de tenter quoi que ce soit. Dorian était toujours derrière elle. Ou peut-être était-il déjà parti, elle n'avait pas le courage de regarder.  « I have to.  »

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Message Posté Sam 9 Nov - 19:43.


« If this is to end in fire, then we should all burn together. »

« I'm sorry. » J'ai vu sa baguette se lever vers moi. Et j'aurai voulu fermer les yeux. J'aurai voulu me dire que c'était impossible. J'aurai voulu oublier que c'était la réalité des choses à présent. J'aurai voulu prétendre que je n'avais rien vu. J'aurai voulu apprendre de mes erreurs. Je faisais toujours confiance aux mauvaises personnes. Je faisais toujours les mêmes erreurs, encore et encore. Je faisais toujours ces mêmes putains d'erreurs, et c'était injuste parce que j'aurai voulu éviter la peine. Éviter la haine, éviter la douleur. J'aurai voulu empêcher la mort de venir me chercher parce qu'elle me détruisait. J'aurai voulu me dire que chaque histoire doit se terminer bien pour être réel. J'aurai voulu me dire que l'amitié était éternelle mais c'était des conneries, depuis le départ. Je construisais des remparts autour de mon cœur et j'avais eu raison. C'était ça, la solution. Arrêter de tout ressentir. Arrêter de me dire que c'était tout ce que j'avais. Arrêter de me dire que le bonheur était possible. Je devais arrêter de faire confiance à ceux qui m'entouraient. Parce qu'ils me détruisaient, les uns après les autres. Ils continuaient à me laisser tomber et peut-être que je le méritais. Je me souciais à propos de ces personnes et elles s'en fichaient. Elles ont continué à oublier qui j'étais. Elles ont continué à me détruire petit à petit. J'aurai voulu changer le monde, j'aurai voulu me protéger de la mort, tout comme je voulais me protéger de la vie. Je voulais fermer les yeux pour ne pas réaliser qu'elle me menaçait avec sa baguette. Pour ne pas réaliser qu'elle était en train de me trahir. Pour ne pas réaliser qu'elle n'a peut-être jamais été sincère. J'étais en colère contre elle. J'étais furieuse. Mais j'étais encore plus en colère après moi-même. Parce que j'avais encore fait une erreur de jugement. Parce que je l'avais laissé voir mes faiblesses et ça a toujours été une erreur. J'aurai dû oublier tout ça. J'aurai dû continuer à prétendre qu'elle était morte. Plus j'y pensais, plus je trouvais la situation ridicule. J'attendais un miracle venant d'une personne qui n'a fait que m'utiliser. Je voyais tous les scénarios et tous les tableaux, et c'était la seule solution possible.

« I have to. » Un rire jaune. Je me suis avancée. Je n'avais pas peur, parce qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait : je ne ressentais plus rien. J'étais vide. J'étais devenu couleur. Je voyais le feu brûler tout autour de moi. Je voyais la trahison bien plus claire qu'elle ne l'était auparavant. Elle avait menti et je me haïssais pour ne pas l'avoir vu plus tôt. « Oh I see. » Ma voix semblait forte. Mais elle cachait la douleur. Celle qui était cachée dans mon cœur mais que je préférais ignorer, parce que si je commençais à y penser, je ne pourrais jamais admettre que tout ce qu'on avait n'était que de la fumée. Je voulais que tout change. Je voulais lui accorder le bénéfice du doute mais cette fois, je ne pouvais pas continuer à me mentir. Je devais réaliser qu'elle n'était pas là pour me sauver. Elle n'était pas là pour me protéger. Elle était là pour me détruire, encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune réalité. « How could I be so stupid ? You never were on our side, were you ? All this time since you've been back, you've been on his. » Mes mots étaient devenus du venin, parce que c'était la seule chose qui pouvait m'aider, la seule chose qui pouvait me maintenir la tête hors de l'eau. « I'm impressed, I never thought you'd be capable of something like that. So, tell me, did you enjoy the fact that your boyfriend here captured and tortured me ? Hell, you probably told him where I was, didn't you ? » J'avais appris la vérité de la plus dure façon qu'il soit. J'avais vu le mensonge droit dans les yeux et j'ai compris qu'il a toujours été là. Qu'il a toujours été ici pour me détruire et pour me tuer. Et qu'elle n'a jamais eu l'honnêteté d'essayer de me mentir. Elle a toujours été celle qui me soutenait, et aujourd'hui elle redevenait une étrangère. Un messager de la mort que je préférais ignorer. Parce qu'elle continuait à tout détruire, encore et encore. La douleur et la colère m'aveuglaient. Je n'entendais plus rien à part le cri du deuil. Le cri du mensonge qui vous écorche et qui vous torture pendant de longues heures. « Come on, entertain me. Tell me how long you've been lying to me, how long you've been a fucking traitor ! »
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Message Posté Sam 9 Nov - 20:37.
« i'm bleeding out »
so I bare my skin and I count my sins and I close my eyes and I take it in




« Oh I see. » Plus Solomonia avançait, plus sa main tremblait. Elle ne voulait pas en arriver là. Elle voulait tout effacer, et recommencer à zéro, dans un monde où elle n'aurait pas à affronter sa meilleure amie. Mais c'était trop tard, elle avait fait un choix, et le ciel s'effondrait déjà. Alors elle gardait la tête haute tout en contemplant sa propre déchéance. Elle sentait déjà le rouille et les débris. Elle sentait déjà la mort de tout ce qu'elle avait ressuscité. Et ça la tuait, à l'intérieur, ça la tuait de sentir que tout se brisait et qu'elle ne pouvait plus rien rattraper. Elle essayait, pourtant, de se raccrocher à la moindre chose. Tout brûlait trop fort, trop vite. C'était un carnage. Le fruit d'un chaos mérité. «  How could I be so stupid ? You never were on our side, were you ? All this time since you've been back, you've been on his. » Elle n'avait jamais été du côté de personne. Elle n'avait jamais voulu participer à cette guerre. Elle n'avait jamais voulu se battre, parce qu'elle savait ce que ça impliquait. Elle n'avait jamais été assez forte pour faire ses propres choix, et à présent qu'elle le faisait, elle se rendait compte de combien ça  pouvait faire mal. Elle avait choisi de trahir. Elle avait choisi de laisser tomber. Elle avait choisi le mauvais côté. Elle avait choisi de tout briser. Elle avait vu la fumée sans comprendre que c'était elle qui avait foutu le feu. Elle avait posé les mines sans comprendre qu'elles finiraient par exploser. Et à présent, elle se retrouvait devant tout ce qui n'existait plus. Des ruines d'un passé révolu. Des ronces qui l'enserraient tellement qu'elle n'arrivait plus à respirer. Elle se dégoûtait, elle se haïssait, mais elle n'avait pas le choix. C'était le seul argument qu'elle avait. Celui qui n'avait de sens pour personne d'autre qu'elle. Celui qui l'enfermait dans une spirale infernale qu'elle ne contrôlait plus.   «  I'm impressed, I never thought you'd be capable of something like that. So, tell me, did you enjoy the fact that your boyfriend here captured and tortured me ? Hell, you probably told him where I was, didn't you ? » Elle secoua la tête, en signe de désapprobation. Elle n'aurait jamais été capable de faire une chose pareille. Elle se souvenait de sa réaction lorsqu'elle avait appris qu'il était celui qui l'avait torturée. Et elle ne le lui avait jamais vraiment pardonné. Elle gardait le silence, incapable de protester, parce qu'elle ne savait pas comment ça se terminerait. Elle ne savait pas si elle devrait se battre, elle ne savait pas si tout se terminerait là. C'était une nouvelle époque qu'elle n'avait pas envie de connaître. Une nouvelle vie qui la tuait déjà. Un nouvel air qu'elle refusait de respirer. Et tout tombait autour d'elle. Les cendres flottaient, les cris se figeaient dans des flocons de neige et les derniers espoirs reposaient déjà sur le sol, agonisant. Ils la suppliaient de mettre fin à leur douleur. Elle était incapable de les laisser mourir. «  Come on, entertain me. Tell me how long you've been lying to me, how long you've been a fucking traitor ! » Ses mots la glaçaient. Et elle vivait encore dans l'illusion que tout pouvait s'arranger. Son cœur ne battait que pour cette possibilité que tout irait bien. Qu'elle comprendrait. Qu'elle pardonnerait. Mais cette fois, elle était allée trop loin. Cette fois, elle était tombée trop bas. Cette fois, il n'y avait plus de rédemption possible.

Elle répondit presque immédiatement, comme pour retenir le temps qui les passait et qui les séparait un peu plus à chaque instant. « I'm not ! I'm not a traitor, ok ?  I didn't do any of that. I didn't know he tortured you until you told me.  I would never do something like that, and you know it.  » Sa voix tremblait. Sa respiration était trop courte, pas assez assurée. Elle n'arrivait pas à s'en sortir. A chaque fois qu'elle se pensait sortie d'affaire, une nouvelle vague la plongeait vers le fond. Et elle se retrouvait face à tout ce qu'elle avait perdu. Face à tout ce qu'elle n'avait pas su sauver. Elle préparait sa défense alors qu'elle était déjà condamnée. Elle essayait de trouver des excuses mais il n'y avait rien de tel, et elle le savait très bien. Solomonia et Snow avaient toujours été plus que des amies. Elles avaient toujours trouvé le moyen de se protéger et de se retrouver. Elles avaient toujours agi comme si elles appartenaient à la même famille. C'est comme ça qu'agissent les enfants qui ont connu la mort trop tôt. Ils aiment trop facilement, trop fortement, ils s'attachent à la première chose qu'ils pensent éternels avant de la regarder s'en aller, emportée par le vent. Elle aurait tout donné pour ne pas avoir à faire ça. Pour ne pas avoir à la laisser tomber. Mais c'était trop tard. « He's the only reason I'm alive ! They wanted to kill me, and he protected me. I owe him my life.   » Mais elle criait dans le vide. Le vent emportait ses mensonges aussi vite qu'ils avaient été proférés. Ca la tuait de se retrouver dans cette situation où il n'y avait aucune issue. Parce que quelque chose la retenait auprès de Dorian, même si elle savait que c'était le mauvais choix. Parce qu'elle continuerait à la trahir jusqu'à ce qu'elle arrête. Parce qu'il n'y avait qu'une fin possible.  Une seule alternative. Elle choisirait toujours la mauvaise. Toujours la plus facile. Parce qu'elle était faible et dépendante. Parce qu'elle le savait très bien. Parce qu'elle avait peur et qu'elle ne savait plus ce qu'elle faisait. « I'm not on his side, I hate Pritchard as much as you do. But I don't think torturing people, even if they're guilty, is what the resistance is about.  » Un jour, elle avant vendu son âme au diable. Elle l'avait fait en toute connaissance de cause. Elle avait cru qu'elle serait assez forte pour supporter les complications, les dommages collatéraux. Mais elle n'aurait jamais cru que ça serait aussi dur. Elle n'aurait jamais cru que ça serait aussi cruel. « Please, let us leave.  » Elle l'implorait, à présent. Elle l'implorait parce qu'elle n'avait plus qu'une chose à perdre, et c'était lui. Une chose qu'elle refusait de laisser tomber. Un dernier espoir qu'elle refusait d'abandonner. Même s'il lui prendrait tout ce qu'elle avait. « I always do as you ask. I always come when you call.  I'm your friend, and I will always be. I don't expect you to understand why I'm doing this. All I ask is this one thing. I'm begging you, please.   »

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Message Posté Dim 10 Nov - 23:31.



« You made me sleep all uneven, and I didn't believe them when they told me that there was no saving you. »

J'ai toujours eu peur de me retrouver face à tout ce que je ne contrôlais pas. J'ai toujours eu peur d'entendre que le destin avait gagné. J'ai eu peur que la douleur devienne trop forte. J'ai eu peur de voir que je n'avais pas le contrôle de tout ce qui m'entourait. J'ai eu peur de millions de choses, sans jamais pouvoir le contrôler. Sans jamais pouvoir l'en empêcher. C'était jamais assez. J'aurai voulu que quelqu'un m'aide à m'en sortir. J'aurai voulu qu'on nous montre comment s'échapper de quelque chose qui tentait sans cesse de nous attraper. J'aurai voulu qu'on ait tous le courage de voler dans le ciel pour empêcher ceux qui voulaient nous détruire de le faire. J'aurai voulu que les guerres n'existent pas, qu'elles finissent par disparaître. J'aurai voulu retrouver l'innocence du passé, et le courage que l'on avait auparavant. Nous étions braves. On savait qu'il fallait se battre pour obtenir selon dont on avait besoin. On savait qu'il fallait prendre les armes et combattre la terreur par la terreur. On savait qu'il fallait devenir des soldats. Des monstres. Des tueurs plus forts que n'importe qui d'autre. On savait qu'il fallait oublier les sentiments et tout le reste. On savait qu'il fallait se libérer de la haine et de la douleur. On savait qu'il fallait se protéger, et peut-être que ça a toujours été ça le soucis. Savoir qu'on n'avait pas la force de se dépasser, savoir qu'on n'avait pas la force de devenir des soldats. Des guerriers. On s'opposait à un régime qui n'avait jamais offert quoi que ce soit à part des mensonges. On entendait les voix de ceux qui étaient déjà partis. Et on espérait pouvoir les revoir ailleurs. On espérait pouvoir les retrouver. Mais c'était seulement un rêve. Parce qu'on préférait se bercer d'illusions. C'était plus simple que d'admettre qu'on pouvait tout perdre, du jour au lendemain.

« I'm not ! I'm not a traitor, ok ? I didn't do any of that. I didn't know he tortured you until you told me. I would never do something like that, and you know it. » Je refusais de l'écouter. Je regardais ailleurs en soufflant. Je soupirais en espérant que quelque chose me protège. Je soupirais parce qu'il ne restait plus rien. Il ne restait plus que des mensonges, des visages couverts de peinture de guerre, pour se protéger d'une destinée funeste, d'un crime permanent. « He's the only reason I'm alive ! They wanted to kill me, and he protected me. I owe him my life. » Je ne l'écoutais pas. Je n'entendais que de fausses excuses, que des mensonges inventés. Je n'entendais que des miracles et des opportunités laissées sur le bord de la route. On étaient censées se protéger. Censées se sauver l'une l'autre de l'influence d'un monde en perdition. On étaient censées survivre à l'attaque des tueurs. On étaient censées se battre jusqu'à la fin, mais ça n'a jamais été suffisant. On a écrit des promesses que l'on a marqué au fer rouge avant de mourir un peu plus dans un bain de sang. « I'm not on his side, I hate Pritchard as much as you do. But I don't think torturing people, even if they're guilty, is what the resistance is about. » Je l'ai regardé dans les yeux. J'avais honte de voir ça. Honte de voir qu'elle ne comprenait plus pourquoi je me battais. Pourquoi 'est-ce qu'on se retrouvait dans cette même situation, encore et encore. « Please, let us leave. » Elle me suppliait et quoi qu'il arrive, je savais que je la laisserais partir. Parce que c'était la dernière chose que je ferais. Parce que ça serait la dernière fois que je lui adresserais la parole. Parce que c'était ma dernière faveur. « I always do as you ask. I always come when you call. I'm your friend, and I will always be. I don't expect you to understand why I'm doing this. All I ask is this one thing. I'm begging you, please. » Ma voix s'emportait toute seule. J'étais bien trop en colère. Bien trop détruite par la violence de la trahison. « Well, with friends like you, who needs friend ? » J'ai revu sa baguette face à moi. Et ça me blessait. Chaque seconde. « Cut the crap, Snow, all that you've been doing is lying, again, and again ! » J'avais hurlé. « I don't care about your fucking excuses. » Et c'était vrai, je n'avais plus le choix. Plus de circonstances atténuantes. Je n'avais plus rien. « Because I wouldn't dare do that to you. I wouldn't ask you to save the man who fucking tortured you for weeks. You're a fucking liar. » Ma voix s'est brisée, et j'ai repris. D'un ton plus froid. Destructeur. « And that's what you've always been. I've been there for you through everything. You could have told me. I would have listened. »
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Message Posté Lun 18 Nov - 23:50.
« I'll feel better when the winter's gone  »
I'll finally sleep, I'll finally




« Well, with friends like you, who needs friend ? » Une larme sur sa joue, qu'elle essuya immédiatement. Il n'y avait pas d'espoir. Elle avait tout détruit. Chaque seconde qui passait était une nouvelle trahison. Chaque seconde qui passait, elle s'enfonçait un peu plus dans ce puits sans fond. Elle n'aurait jamais cru qu'elle serait la personne qui se tenait là, sa baguette tendue vers celle qu'elle considérait comme sa propre sœur. Elle n'aurait jamais cru qu'elle prendrait la défense d'un meurtrier qui finirait par partir, comme tous les autres. Elle n'aurait jamais cru qu'elle serait la traîtresse, la fugitive. Mais ce n'était pas un mensonge. Elle savait qu'elle avait tort. Elle savait aussi qu'elle faisait le bon choix en faisant les mauvais gestes. Elle avait désespérément besoin de tout ce qui la tuait. « Cut the crap, Snow, all that you've been doing is lying, again, and again ! » Elle fit un pas en arrière, effrayée par le hurlement de Solomonia. Elle réalisait peu à peu la gravité de la situation, et ça la rendait malade. Tout à coup, elle était seule. Tout à coup, elle se retrouvait face à tout ce qu'elle avait évité pendant des mois. Face à tous les mensonges proférés, les promesses qui n'avaient plus aucun sens. Tout ce qu'elle n'avait pas réussi à dire, tout ce qu'elle avait préféré cacher, tout ce qui la torturait, tout ce qu'on lui prenait, encore une fois. C'était la seule vérité qui pouvait les détruire. La seule vérité qui brisait tout ce qu'elles avaient construit pendant des années. Elle ne pouvait blamer personne. Elle avait créé la tempête. Elle avait orchestré la chute. Elle avait appuyé sur la détente. C'était elle, depuis le début. C'était elle. « I don't care about your fucking excuses. Because I wouldn't dare do that to you. I wouldn't ask you to save the man who fucking tortured you for weeks. You're a fucking liar. » Dans toute cette histoire, elle avait toujours refusé de penser à Solomonia, parce que c'était plus facile de faire comme s'il n'y avait pas de problème. Pas de passé, pas d'aveu. Pas de passé, pas de mensonge. Pas de passé, pas de promesse. Sauf que ça ne fonctionnait pas comme ça. Le seul fait de ne pas prononcer un mensonge ne signifiait pas qu'il n'existait pas. Elle baissa les yeux, elle était incapable de la regarder en face. Elle était incapable de regarder quoi que ce soit. L'écho de ses mots écorchaient déjà sa peau. Tout était trop froid. Tout brûlait trop fort. Bientôt, elle ne serait plus qu'un tas de cendres. Mais en attendant, il fallait souffrir. En attendant, il fallait mourir. « And that's what you've always been. I've been there for you through everything. You could have told me. I would have listened. » Elle releva les yeux vers elle. Elle pouvait entendre le son de l'orgue. Elle pouvait sentir le froid du marbre. Elle était à la fois vide et déchirée. Parce qu'elle ne pouvait plus reculer, mais elle ne pouvait plus avancer non plus. Elle était coincée dans le passé. Elle supportait sa sentence sans la comprendre, parce que c'était ce qu'elle avait refusé de faire depuis le début. Elle ne pouvait pas être cette personne là. Elle ne pouvait pas être celle qui blessait, qui torturait, qui tuait. Pourtant, c'était ce qu'elle était devenue. Elle était devenu un monstre. Et c'est comme ça qu'elle réagit. Comme un monstre lâche et sans scrupule. Comme un squelette qui n'avait plus rien à perdre. Elle déglutit. Son visage se crispa. Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel. Elle cherchait la rédemption, mais elle était hors de sa portée. Elle était tombée trop bas. « Would you have? You're not listening now. I'm not asking you to save him, I'm asking you to let him go. Torturing him will not bring you any peace. You're no more of an executioner than I am a liar.  » Pendant quelques secondes, elle chercha des solutions. Mais il n'y en avait aucune. Elle avait tout gâché, et c'était son fardeau à présent. Peut-être qu'il était trop lourd à porter. Peut-être même qu'il finirait par l'écraser. Mais c'était la conséquence de ses actions, c'était le miroir aux illusions qui se brisait en mille morceaux, et les éclats de verre venaient se loger dans sa gorge. Elle replongea ses yeux dans ceux de Solomonia. « Where were you when I needed to hear that ?  » Elle avait perdu sur tous les champs de bataille. Elle avait attaqué tous les fronts, et elle avait perdu les armes aussitôt qu'elle les avait prises. Les mines explosaient une à une à chaque mot qu'elle prononçait, comme pour finir le magnifique carnage qui s'abattait sur elle. Elle avait du sang sur les mains. Elle avait du noir dans les yeux. Elle avait échoué. Elle n'avait plus rien à défendre, et c'était ça le pire. Il n'y avait pas d'espoir. Elle avait tout détruit. « I've always thought we were like family.  »
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B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Sam 23 Nov - 15:38.


« It's driving nails into my soul. »

The thing is, when you break something, you never get it back. You think it's okay, you think that no matter what you do, you'll be able to find a solution. And sometimes, you want it so bad that you drown into that possibility that someday, it'll be okay again. But it never is. Because the thing about broken hearts, is that they never truly mend. They keep bleeding, again, and again, and again. And it hurts so much that you wish you could just switch everything off. You hope so damn much that at the end of the day, when you understand that no one listened to your prayers, you feel alone. Desperate. Without anything left. Because we keep trying to fight without any reason, without any real goal. And because whatever happens, we learn that everything we cherish and love, is already gone. We're uncapable of saving all that mattered, due to the fact that we're focused on the things that we want to desesperaly. And one day we discover how stupid we were to believe in the lies that we told ourselves. We feel so ashamed because we know that there's nothing to get back to. That there was always this emptiness, impossible to fill out. Impossible to ignore. I thought I could save myself from the pain. I thought I could forget what she did, because that would be so much easier. Just pretend that she didn't betrayed me. Pretend that she was still on my side. But to be honest, there was no one on my side. There never was. We never choose friendship, or loyalty. We choose love, because even if it breaks us and destroys us, we feel like we're making the right choice. But the thing is, love isn't rational. And most of the time, it isn't even the right choice. It's a mistake. And we keep trying cause it's all we have left in the world. It's all we think we have. It's all that we can't leave behind us on the road. It's the light of hope that shines through the darkness. Through the ruined empires and the invisibles buildings.

« Would you have? You're not listening now. I'm not asking you to save him, I'm asking you to let him go. Torturing him will not bring you any peace. You're no more of an executioner than I am a liar. » I didn't want to listen to her. I didn't want to see all the mistakes that I've made. I didn't want to admit that these weren't even mistakes. They were choices. And all over again, I made the wrong ones. I took the wrong decisions. And I destroyed myself in the process. Because there was nothing to be done, nothing to be saved. There was only pain and memories of everything that we weren't able to get. « Where were you when I needed to hear that ? » For a moment, I thought that everything woule be fine. I thought everything was a lie. That she weren't really here. That I could trust her. It turned out that I was wrong, once more. That I had lost. That everything were burning. That no matter what happens, it'll be dead and gone. Disappeared in the water. « I've always thought we were like family. » I thought family meant something. I thought it were supposed to be something you can count on. People that will always be on your side. No matter if you're a killer, or a murderer. No matter if you make mistakes and if you decide that no one deserves your trust. But she weren't family. She was the one who decided to break the contract. She put a knife into my back and there were nothing to make it better, or to make it less difficult to feel. Because I felt everything. From the pain, to the anger, to the loss of hope. The loss of everything that I thought would be eternal. We built cities on graveyards, and we keep lying because that's what humans do. Because they don't want to see the beauty in everything. We decide it's worthless before we even see it. We decide to let go before even trying to fight. And we keep fighting for the wrong reasons, all over again. We don't evolve. We don't change. We're just stuck in this circle of regrets and mistakes. And we keep betraying the ones we love because we have no choice. No one can escape their destiny, no matter how hard they try. « I was there. Where were you ? » I was right in front of her, and I knew that nothing would change. Nothing would be okay again. « You're not my family, Snow. I don't have any family. » My tone was as cold as ice. And I realised that I had nothing else to hold on to. January was gone. Nikolaï was gone. My sister was gone. It all disappeared in ashes. Dying on the solid ground. « You break everything you touch. You broke everything, since the beginning. » I wanted to hurt her as much as she hurt me. Because it was the only thing that could help me get through that. « I pity you. » And the hatred, the anger. It was better than forgiveness. It was better than letting go. « I'm listening to you and all I can think about is the fact that you're so wrong. You don't know me. You never did. » I waited for her to leave. But she stayed. Hoping for something that will never come. « If you go through that door, don't bother coming back. Whatever fake friendship we had, it's over. It's gone. »
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