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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
January D. Lockhart
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Message Posté Jeu 23 Jan - 13:29.
the experts at the fall
Where I fall is where I land

   

   
informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ James Halden & January Lockhart
   ϟ  étiologie du statut subjectif ▬ Privé.
   ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Fin du mois de mars.
   ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Le soir, vers 22 heures.
   ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Il neige et il fait froid. Il fait nuit noire dehors.
   ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3.
   ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Prelude.
   ϟ chatiment divin exigible ▬ Non.
   
January D. Lockhart
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Message Posté Jeu 23 Jan - 15:31.
« and time to die »
as you held on to me  



C'était une journée comme les autres, au fond. A priori, rien n'aurait pu annoncer ce qui allait se passer. Rien n'aurait pu la distinguer. Aucun signe n'avait été donné. Aucun présage n'avait été annoncé. C'était une journée comme les autres, au fond, et c'était peut-être ça le pire, de constater l'indifférence du monde face à un destin. De constater la cruauté des dieux face à une vie. Ils regardent, en silence, et attendent que le spectacle commence. Pas un d'entre eux n'a osé l'avertir lorsqu'elle s'est rendue à la réunion. Pas un d'entre eux n'a osé lui envoyer un signe lorsqu'elle a accepté les ordres. Certains y verraient de la clémence. Ils la laissaient profiter avec naïveté des dernières heures qu'elle avait. Ils la laissaient faire comme si elle acceptait le rôle qu'on lui avait confié. Ils la laissaient se débattre avec tout ce qui la rongeait, dans un sourire qui trompait presque tout le monde. Peut-être que même les dieux ne peuvent pas changer ce qu'ils ont déjà écrit.

Elle sortait de la réunion lorsque tout a commencé. Et c'est fou comme un détail peut tout changer. Si elle était sortie une minute plus tard, tout aurait pu être différent. Mais le timing était trop parfait, calculé. Quelqu'un d'autre avait déjà fait ses plans pour elle. Elle parlait avec Nikolaï de l'avancée des missions. Elle tenait des dossiers à la main. Il n'y avait plus de bague à sa main. Elle s'était fait une raison. Elle s'apprêtait à reprendre le cours normal de ses activités. C'est là qu'elle sentit une main sur son épaule. Elle se retourna.  « Lockhart, hey, you have to come with me, now. » Elle fronça les sourcils. Henry n'était pas le genre de soldat à s'inquiéter pour rien, et il avait l'air terrorisé. « What ? What's going on ? Why do you look like you've seen a ghost? » Il a regardé autour de lui, comme s'il ne trouvait plus ses mots. Elle interrogea Nikolaï du regard, peut-être qu'il savait quelque chose. Mais il était aussi stupéfait qu'elle. « Ok, calm down, tell me what's going on, I can't do anything if you can't tell me. » Il prit une grande inspiration. Il cherchait à se calmer. Et elle, elle continuait à le regarder dans les yeux. Henry était un des plus proches amis de James. Lorsqu'ils étaient encore à Londres, ils étaient dans la même garnison. Ils avaient changé de camp en même temps. C'était un résistant émérite, qui s'était battu corps et âmes dans différentes batailles. Il avait vu des corps et du sang, il avait vu la guerre et les tranchées, si bien qu'elle se demandait ce qui pouvait lui faire peur à ce point là.   « It's James, he's hurt and he's in ennemy territory and he says that only you can help him because you're the only what that knows and I don't know if it rings any bells but please, you ahve to help me, I can't let him there, I...  » Son visage s'est décomposé à mesure qu'il lui racontait son hirstoire. Ca faisait des semaines que James et elle ne se parlaient plus. Ca faisait des semaines qu'elle ne savait plus comment agir avec lui. Il avait complètement changé en l'espace de quelques jours et elle n'arrivait plus à le reconnaître. Elle savait qu'il n'était pas du genre à demander de l'aide. C'était pour ça que ça lui faisait peur. Elle était terrifiée à l'idée de le perdre. Elle tendit les dossiers à Nikolaï en suivant Henry qui partait déjà. « Ok, sure, yes I hm...Nikolaï, please bring this to Milena or Luke, I'll come back as soon as I can. »

Elle l'a suivi en silence pendant longtemps. Elle l'a suivi dans les couloirs. Elle l'a suivi à travers la neige. Elle l'a suivi lorsqu'il est entré dans la forêt. La peur la tenait en otage. Elle possédait chacune de ses respirations un peu trop maladroites, un peu trop rapides, elle possédait chacun de ses regards, de ses faux sourires lorsqu'il se retournait pour voir si elle suivait toujours. Elle s'en voulait, bien sûr qu'elle s'en voulait. Elle n'aurait jamais dû lui rendre sa bague. Il était malade et elle l'avait abandonné, c'était aussi simple que ça. Il aurait dû pouvoir compter sur elle. Elle aurait dû pouvoir être assez patiente. Elle vivait avec des regrets trop lourds à porter parce qu'elle savait que cette fois-ci, il ne lui pardonnerait pas. Elle aurait aimé que les choses se passent différemment. Elle aurait aimé être à ses côtés, là, maintenant. C'est là qu'elle aurait dû être, pas à jouer un rôle dont elle ne voulait pas. Et soudain, les minutes semblaient un peu trop longues alors que le temps était compté. Le temps était pillé, même. Chaque seconde lui faisait physiquement mal. Alors elle brisa le silence. « Where is he ? » Sa voix tremblait un peu, parce qu'elle avait peur que, cette fois-ci, il soit trop loin. Elle avait peur qu'il soit déjà trop tard. Elle aurait aimé pouvoir aller plus vite, et elle aurait aimé pouvoir se dire que tout irait bien. Mais rien ne se passe jamais comme prévu, elle était bien placée pour le savoir. « He's in ennemy territory. I would have disapareated with you but we can't do that there. We're not very far away. It should be minutes, now.  » Elle acquiesça, comme si ça la rassurait. Elle accéléra le pas. Sa main serrait la fiole qu'elle avait toujours sur elle, dans la poche de son manteau, au cas où. Et elle se demandait pourquoi est-ce que le temps avait jeté son dévolu sur eux. Finalement, ils arrivèrent devant ce qui ressemblait à un vieux manoir abandonné. Depuis la guerre contre l'organisation secrète, les riches aristocrates qui vivaient près de l'institut avaient déménagé à Moscou, laissant leurs bâtisses complètement vides. Les élèves n'avaient pas hésité à venir organiser leurs fêtes dans ces maisons là. Le manoir n'avait plus rien de splendide. Tout était délabré. Henry lui fit un signe de tête pour lui assurer que c'était bien là. Sans la moindre hésitation, elle entra. « James ? Are you here ? » Pour toute réponse, elle reçut un coup sur le derrière du crâne. Elle tomba immédiatement.

***


Elle ouvrit les yeux, doucement. La première chose qu'elle ressentit, c'était une douleur fulgurante à la tête, comme si elle allait exploser. Mais lorsqu'elle voulu lever les mains pour apaiser la douleur, celles-ci furent immédiatement bloquées. Elle cligna des yeux, pour y voir plus clair. Ses mains étaient attachées par des liens à la chaise sur laquelle elle était assise. Et lorsqu'elle essaya de bouger les jambes, elle se rendit compte qu'on lui avait aussi lié les pieds. Elle regarda autour d'elle. Elle ne comprenait plus rien. Elle essaya de se souvenir. Elle se rappelait de la neige. Du manoir. D'entrer. C'est là qu'elle vit Henry, posté, devant elle. « What's going on ? What are you doing ? Why am I here ?  » Elle avait la bouche pâteuse. La voix enrouée. Et toujours cette douleur à la tête. Son cœur battait un peu trop fort, parce qu'elle avait peur de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle avait peur d'entendre les réponses aux questions qu'elle avait elle-même posées. « I must say, I really don't know why he chose you. Usually, they are more... Intelligent.  » Elle fronça les sourcils. Sa vision était de moins en moins floue. Ses sens étaient de plus en plus en alerte. Il s'était trompé de personne. Ou alors, c'était un cauchemar. C'était une blague. Quelqu'un allait surgir de nulle part et ils se mettraient tous à rire. C'était la seule solution. La moins horrifiante. « What are you talking about ? » Mais plus elle le regardait, moins elle le reconnaissait. Son visage était déformé par un regard trop dur, trop froid. Il avait complètement changé. Il n'avait plus rien d'amical. C'est là qu'elle comprit qu'elle était tombée dans un piège. Et qu'elle devait se battre pour sa vie. « Come on, honey, use your brain.  » Elle ne céda pas à la panique immédiatement. Elle voulait procéder par étape. Elle voulait que tout s'arrange le plus vite possible. Elle voulait gagner du temps. Quelqu'un finirait bien par venir la chercher, pas vrai ? Quelqu'un finirait bien par arriver. Quelqu'un finissait toujours par arriver.Elle reprit, d'une voix calme.  « Untie me, please. I'm sure we can settle this and it will all be fine, I won't press charges or anything, this is... » Mais il ne la laissa pas finir. « SHUT UP !  » Son cri lui glaça le sang. Cette fois-ci, elle avait peur. Parce que la personne qui se tenait devant elle, la personne qui lui hurlait dessus avec un regard plein de haine n'avait rien à voir avec la personne qu'elle connaissait. Son cœur battait un peu plus vite. « You don't get it, do you ? You're not leaving.  » Elle se mit à bouger dans tous les sens. Elle essayait de détacher les liens, mais ils étaient trop serrés. Qu'importe, il fallait qu'elle réussisse à s'en aller. Lui, il la regardait se débattre en souriant. Il la regardait et ça la dégoutait. « Well, not alive, I mean. » Elle s'est arrêtée net. C'est là qu'elle a compris que c'était bien plus grave que ce qu'elle pensait. Elle s'est mise à hurler, à appeler à l'aide. Elle s'est mise à crier jusqu'à ce que sa voix se brise, et lui, il riait aux éclats. Il riait pendant qu'elle se débattait. Il riait pendant qu'il déballait ses couteaux et ses armes. Il riait et elle suppliait les dieux de l'aider. Elle était terrifiée par ce qui allait se passer. Elle était terrifiée par ce qu'il allait lui faire. Elle pleurait, parce qu'elle se rendait compte que c'était sans espoir. Parce que personne n'arrivait, alors que quelqu'un devait le faire. Quelqu'un devait venir, tout de suite, parce qu'il se rapprochait, et qu'il était armé. Quelqu'un devait venir, là, maintenant, avant que la lame ne touche sa peau. Quelqu'un devait venir, immédiatement, avant que le sang ne se mette à couler.  « Ohohoh, honey, no one can hear you here.  » Mais c'était déjà trop tard.

***


Elle ne savait pas quelle heure il était. Tout ce qu'elle savait, c'était que la nuit avait fini par tomber, parce qu'elle n'y voyait plus aussi clair qu'avant. Les minutes lui semblaient durer des éternités. La douleur s'était lentement répandue dans tout son corps, constamment contracté par la peur à chaque fois qu'il approchait ou qu'il la touchait. Sa gorge était en feu, parce que les cris étaient tombés dans le silence. Elle avait de plus en plus de mal à respirer. Elle était sûre d'avoir quelques côtes brisées par les coups. Elle était sûre d'avoir perdu beaucoup trop de sang, parce que les plaies étaient beaucoup trop nombreuses. Ses poignets et ses pieds étaient en sang, à force d'essayer de défaire les liens. Une chose était sûre, il n'avait jamais utilisé de magie. Elle en déduisit que c'était parce qu'il ne voulait pas se faire repérer. Il s'était arrêté, comme à chaque fois, pour fumer sa cigarette. Et elle savait très bien ce que ça voulait dire. Ca voulait dire 5 minutes de répit avant que ça recommence. Ca voulait dire qu'elle allait y passer, encore une fois. Elle ne savait pas où il allait l'écraser, cette fois. Sur son bras ? Sur son abdomen ? Sur son visage ? Il avait le choix. Et il n'avait pas hésité à choisir auparavant. Elle essayait de respirer, mais elle avait peur. On pense qu'on devrait s'habituer à la douleur au bout d'un certain temps. Mais chaque torture fait plus mal que la précédente. Chaque plaie s'ouvre un peu plus fort. Chaque goutte tombe un peu plus bas. Et l'espoir s'en va un peu plus à chaque fois qu'elle expire. Elle voit qu'il a finit, et elle voit qu'il arrive. Elle prend peur, comme à chaque fois. Elle est gouvernée par la peur, c'est aussi simple que ça. Son corps se contracte. Elle essaye de se débattre. La corde coupe un peu plus ses poignets et ses pieds. Le sang coule un peu plus le long de ses bras. Une larme s'ajoute à la précédente. Il lui tire les cheveux pour immobiliser sa tête. Elle le supplie. « No, please, no, I'll tell you everything you want to know, I'll give you everything, please, please, don't do this, stop it, let me go, please, I'm begging you, please.  » Il rit de plus belle et il se rapproche un peu plus. « Stop ! No, please, stop. » Il pose sa cigarette contre son cou, et il la laisse brûler. Elle hurle, parce qu'elle sent sa peau se liquéfier. Elle sent cette brûlure trop forte qu'elle ne peut pas chasser. Elle hurle. Elle pleure. Son corps se contracte. Elle essaye d'y échapper, mais il la tient trop fort et il lui fait trop mal. Il frotte sa  cigarette contre sa peau pour l'éteindre. Il la lâche et il s'éloigne. La tête baissée, elle reprend sa respiration. A ce moment-là, elle sait que personne ne viendra la sauver. Elle sait qu'elle est seule avec lui. « Why are you doing this to me ? Why don't you kill me already ?  » Sa voix est de plus en plus faible, et elle veut juste qu'il arrête. Qu'il la tue et qu'il arrête. « Because last time I did that, it didn't prove itself to be enough. He still had the nerves to start it all again with you.  » Elle ne comprend rien. Depuis le début, elle ne comprend rien. Tout ça la dépasse et elle veut juste en finir. Mais ses mots résonnent encore et elle s'active. Elle veut gagner du temps avant le prochain coup. Elle n'est pas sûre de pouvoir tenir plus longtemps. « What... Who are you ?  » C'est là qu'elle comprend. Elle comprend que ce n'est pas la première fois qu'il fait ce genre de chose. Elle comprend que ça a quelque chose à voir avec James. Et elle comprend que c'est lui qui a tué sa femme. Elle relève la tête. Elle a mal, mais elle tient. Elle le dévisage. « You killed her... You killed James' wife.  » Il sourit, et ça la répugne. Elle frissonne. « It took you long enough to find out, congratulations, Lockhart, let's see what you win this time.   » Il se retourne vers ses outils. Elle le voit hésiter. Il cherche la lame parfaite, et elle n'en peut plus. Elle ne veut plus souffrir. Elle veut que tout ça s'arrête, le plus vite possible. Elle veut remonter dans le temps et choisir de ne pas le suivre. « Please, no.  » Mais son murmure n'est pas assez fort, alors elle le transforme en cri. « What do you want ?   » Il crie à son tour en  fonçant droit sur elle. Elle prend peur. Elle recule autant qu'elle le peut.  « What do I want ? Revenge ! I want revenge ! Your beloved James stole my life ! He stole her from me ! She was supposed to be mine, and he came with his bravery and his courage and she fell for that. You all do. But you don't see him for who he is. He is not a hero ! He is not better than me ! He stole my happiness. Why would he be happy in my story ? Why would he stole my place ? But I made a terrible mistake and here we are again. I have to set this right. I have to do this the right way.   » Elle est horrifiée. Elle est terrifiée par ce qu'elle vient d'entendre. Elle comprend qu'elle ne s'en sortira pas. Elle comprend qu'elle ne pourra pas le raisonner. Quoi qu'elle fasse, ça ne changera rien. Mais elle continue d'essayer, parce que c'est tout ce qu'elle a. Le mince espoir que ça pourrait suffire. Elle murmure. « What's the right way ?   » Il se met à rire avant de s'éloigner un peu. Elle respire à nouveau. « I loved her when I killed her, you know. I loved her so fucking much. I would have given my life for her, unlike this fool. He couldn't even save her from me ! How's that for a husband huh ? But I didn't make it unforgettable. I made it plain. It was a plain murder. I just, you know... Stabbed her in a way that she wouldn't suffer. I gave him consolation. I'm taking it away from him just as he did for me.   » Il se retourne vers elle. La peur habite son visage. Elle habite chaque parcelle se son corps. Il se rapproche et son cœur bat de plus en plus fort. Elle veut s'en aller, elle veut trouver un moyen, et elle continue à se débattre en regardant dans ses yeux glaçants. « See, when he finds your body in three days, he will see everything you went through.  » Elle fait non de la tête, elle essaye d'éloigner son corps du sien, elle essaye de défaire ses liens sans succès. « He will see this.  » Il plante sa lame dans son bras et trace un trait. Il la regarde pendant qu'elle hurle et qu'elle le supplie d'arrêter. Il la regarde et il sourit.  « And this.   » Il recommence à un autre endroit pendant qu'elle prie pour sa vie. Pendant qu'elle pense aux autres. Elle pense à Solomoniia. Peut-être qu'elle aurait pu venir l'aider si elle ne l'avait pas abandonnée, elle aussi. Elle pense à Nikolaï, mais il ne remarquera rien, parce qu'il sait pertinemment qu'elle le déteste. Elle pense à tous les autres, qui sont en mission, et qui ne pourront jamais l'aider. Elle pense à James, qui la hait à présent, et qui ne viendra pas non plus. Elle est prise à son propre piège. Elle s'est isolée de tout le monde. Elle est seule, sans issue. Et lui, il ne comprend même pas que son plan sera vain. « Oh, and that as well.  » Cette fois, il lui donne une claque si forte que le siège se renverse. Et pendant qu'elle est toujours attachée, sur le sol, il lui donne des coups dans le ventre. Au bout d'un moment, il s'arrête. Il la relève, et le siège avec. Elle a du mal à respirer. Elle se met à tousser. Elle a mal partout. Elle tente de reprendre sa respiration pendant qu'il rigole. Mais cette fois-ci, ça ne lui fait pas seulement peur, ça la met en colère. Alors, au lieu de fermer les yeux, elle les garde ouverts. Elle décide de rester en vie jusqu'au dernier moment. Elle décide de se battre jusqu'à ce qu'il lui prenne sa vie. Elle a encore peur. Elle est terrifiée, même. Mais quelque chose la pousse à relever la tête alors qu'il s'approche pour lui murmurer quelque chose à l'oreille.  « He will know that you suffered so much that it killed you. He will know that you begged for him and he didn't come. He will know what he really is, a coward.   »
James L. Halden
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Je viens de Londres.
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Je viens de Londres.
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Message Posté Jeu 23 Jan - 23:15.

Running, down corridors through, automatic doors, got to get to you, got to see this through.


Il y avait beaucoup trop de choses qu'on ne pouvait pas prévoir. On s'imaginait parfois gagner, encore et encore. On s'imaginait comme des princes et des seigneurs alors que tout n'était qu'une idée perdue dans un coin de notre esprit. On s'imaginait s'en sortir avec un royaume, avec des souvenirs et des promesses. On voyait des sanctuaires à nos noms, et on comprenait qu'il n'y aurait jamais assez de temps. Jamais assez d'image, et toujours trop d'idiotie. On avait mal parce qu'on ne savait pas réellement comment s'en sortir, comment se protéger du mal et de la douleur. On avait mal sans savoir ce qui allait se passer, sans savoir ce qui se préparait au loin. On avait mal parce qu'on ne pouvait pas préparer l'avenir aussi bien que l'on oubliait le passé. C'était toujours une question de temps que personne ne parvenait à répartir, que personne ne parvenait à arranger. On se cachait derrière des sépulcres d'or et d'argent comme si on pouvait s'en protéger. Et on se rappelait de chaque instant comme une souffrance. Il y avait tant de choses que l'on ne comprenait pas, tant d'histoires que l'on ne pourrait jamais entendre. Des souffles qui se perdaient au sein d'une danse sans fin. On cherche la rédemption sans jamais la trouver. On cherche un abri dans une Terre qui ne s'arrête jamais de tourner. Même pas pour les héros. On prie pour que le passé nous aide à nous sortir de ce qui nous torture, mais celui-ci continue à nous condamner. On se perd dans tous les chemins que l'on a pas pu prendre. On se dit que notre histoire nous défini, au fond, et qu'on peut comprendre tout ce qui n'ira pas, tout ce qu'on pourrait changer. On se rassure derrière des mélodies fausses. Derrière des promesses déjà brisées que l'on ne pourra jamais changer. Ça faisait mal, c'était ça le problème. Ça me tuait déjà, alors que j'étais en train de disparaître.

J'étais rongé par la haine. Par la colère. J'étais rongé par le besoin de me venger, comme si c'était tout ce qui comptait. Je me fichais du avis des autres. Je me fichais de gagner ou de perdre. Je me fichais d'arranger la vie des autres. Je ne voyais que le prix à faire payer. Les choses que je ne parvenais pas à changer, et celles qui demeuraient trop difficiles à entendre. J'ai vu toutes les choses que je possédais disparaître de mes mains en l'espace de quelques instants, comme si je ne l'avais jamais mérité. Comme si après tout ce temps, c'était déjà trop tard. C'était déjà trop difficile. Comme si j'étais déjà perdu dans les abîmes, et qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Je m'avançais dans le couloir, avant d'apercevoir Nikolaï, errer sans raison. Comme la plupart du temps. Il était sincèrement le plus étrange spécimen que j'ai pu rencontrer. « You're here ? Wow, that was quick. » J'ai froncé mes sourcils. Les relations étaient plus froides, plus difficiles. Avec lui, comme avec tous les autres. J'avais brisé quelque chose. J'avais brisé une confiance difficile à obtenir. J'étais redevenu le soldat qui hurlait des ordres et le commandant qui n'acceptait pas l'échec. J'étais devenu le tyran que je détestais être. « What on earth are you talking about ? » J'ai observé chaque réaction. J'ai observé la moindre réponse sans savoir que c'était peut-être déjà perdu. Que c'était peut-être tout ce que j'aurai. Un silence trop grand. Des regrets qui se trouvaient en masse. Et des souvenirs sans la moindre logique, sans la moindre promesse. J'avais peur de savoir ce qui allait se passer. Peur de savoir que je pouvais tout perdre. « A guy from the resistance, Henry, came here and said to your fiancé that you were in danger somewhere. She followed him, and … Why isn't she with you if you're fine ? » J'ai compris, à ce moment précis. J'ai compris ce qui se passait. J'ai compris toutes les choses que je ne pourrais jamais avoir. Toutes celles qu'il m'avait pris. C'était le responsable et c'était le seul qu'il puisse avoir. J'ai accusé un autre par besoin de vengeance. J'ai accusé un autre parce qu'au fond, tout ce que je voyais, c'était la haine que je portais en moi. Tout ce que je voyais, c'était toutes les choses que je ne pourrais jamais faire à cause de ce type, et ça me rendait malade. Parce que pendant tout ce temps, j'étais à la poursuite d'un fantôme, plus proche que je n'aurai pu l'imaginer. « That's because I wasn't in danger at all. » J'ai pas pris le temps de lui expliquer ce qui se passait. J'ai pris le temps de prévenir personne. J'ai courru en cherchant une piste. Une logique. J'ai demandé à des personnes s'ils les avaient aperçu. Et j'ai compris que je devais aller dans la forêt, parce que c'était là qu'ils se dirigeaient. J'ai cherché sans comprendre, pendant plusieurs heures. J'ai cherché en me disant que j'avais pas le choix. Que je devais prendre les bonnes décisions. Que je devais trouver la bonne solution, et que je devais continuer à courir, quoi qu'il arrive. Même si j'arrivais trop tard. J'ai vu des empreintes dans la neige, à l'aide de la lumière provenant de ma baguette. Elles se dirigeaient vers un manoirs abandonné. J'ai pas réfléchi. J'ai foncé. Je suis entré. Et là j'ai vu tout ce que je ne pourrais jamais changer. J'ai assisté une nouvelle fois à tout ce qui faisait un peu trop mal. J'ai assisté à l'échec. Parce que j'arrivais trop tard. Parce que je pouvais pas effacer les cicatrices. Parce que je pouvais pas changer les choses. J'avais juste la possibilité de voir tout ce que j'aurai dû mieux protéger, et voir que tout ce que j'avais était déjà bien trop fragile. J'ai vu Henry murmurer à son oreille. Elle était couverte de bleu, de sang, de cicatrice. Elle était couverte de plaies qui ne se refermeraient peut-être jamais. Et ça me rendait malade. Ça me rendait plus fort en quelques sortes. Parce que j'avais plus de rage que de peine. Parce que j'avais assez de force pour le tuer. Peu importe les conséquences. J'ai levé ma baguette vers lui. « Get away from her, Henry. Now. » J'ai vu qu'il ne ferait rien. J'ai compris que ça serait une bataille, quoi qu'il arrive. Une bataille que je serais peut-être pas capable de gagner. « Of all people, it was you from the beginning. I can't even imagine how easy it must have been for you, all these years while I believed you were one of my closest friend. Someone I thought I could trust. I just have a question. Why ? » Ça me tuait. Ça me détruisait de voir que j'ai pu être aussi con. Aussi idiot. J'avais plus rien, à part des souvenirs. À part des images de tout ce qui s'était passé des années auparavant, tout ce à quoi j'ai dû assister sans pouvoir remonter le temps. Le sang sur le sol. Son corps dans une mare de sang. Sa main froide. Trop froide. « Now, you're going to fucking get away from her, and do as I fucking say. Understood ? » Et tout ce que je voulais, c'était inverser les choses. Tout ce que je voulais, c'était la sauver, elle. Parce que j'ai pas pu le faire avant. Parce que c'était peut-être tout ce qui avait encore une valeur.
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Message Posté Ven 24 Jan - 23:04.
« my heart will be blacker than your eyes »
when i'm through with you.  



« Get away from her, Henry. Now. » Elle a souri lorsqu'elle a reconnu sa voix. Elle a souri, parce que ça voulait dire qu'elle était saine et sauve. Ca voulait dire qu'il restait encore un espoir. Elle a senti son emprise se resserrer autour de son bras. Elle a frémit, mais elle a continué de sourire, parce que ses prières avaient été entendues. Parce que ses cris n'étaient pas tombés dans le vide, dans l'oubli. Parce que l'univers semblait se réguler. Parce que toute la souffrance qu'il lui avait infligée, James la lui rendrait en mille fois pire.   Elle a souri, parce que l'enfer avait une fin. Elle a souri, parce que la douleur  avait un but. Elle a souri parce qu'il y avait une raison à tout. Parce que la justice surgissait de là où on ne l'attendait pas. Elle a souri parce qu'il avait tort et qu'il ne s'en rendait pas compte. James n'avait jamais été un lâche. « Of all people, it was you from the beginning. I can't even imagine how easy it must have been for you, all these years while I believed you were one of my closest friend. Someone I thought I could trust. I just have a question. Why ? » Elle a fermé les yeux. Elle a attendu que ça passe. Elle a attendu qu'il s'en aille. Mais il était toujours là, et elle sentait son sourire macabre, son regard froid. Elle sentait l'absence de regrets, de remords, parce que c'était elle qui les ressentait pour deux. Elle ne pouvait pas imaginer l'impact de la trahison. Elle connaissait toutes ses cicatrices. Elle connaissait son histoire et sa vengeance. Elle savait que ça le tuait, chaque jour, d'avoir échoué. Elle savait qu'il ne trouverait jamais la paix. Jamais vraiment. Il la cherchait, pourtant. Mais est-ce qu'on peut vraiment se porter candidat pour le paradis quand on connaît les horreurs dont les hommes sont capables ? Est-ce qu'on peut prétendre au bonheur quand toute notre vie nous a été arrachée ?   « Now, you're going to fucking get away from her, and do as I fucking say. Understood ? » Les secondes de silence qui succédèrent les paroles de James furent insoutenables. Elle entendait son cœur battre beaucoup trop fort. Et il ne s'éloignait pas. Soudain, le silence fut rompu par un rire qui lui glaça le sang. Elle n'osa ouvrir les yeux que quelques secondes plus tard, lorsqu'elle ne sentait plus sa respiration dans sa nuque brûlée. Comme pour s'assurer que le monstre était parti. C'est là qu'elle vit James. La peur disparut un instant.  « Or what ? What are you going to do exactly ? You think you scare me with your wand and your words ? You think you're better than me ?  » Le ton de sa voix montait. Elle pouvait sentir la colère arriver. Et elle savait que ça ne présageait rien de bon. Elle savait qu'il était capable du pire, il l'avait prouvé à plusieurs reprises. C'était comme si l'air était emprisonné dans sa cage thoracique. Comme si elle en gardait en réserve pour le moment où il déciderait de s'en prendre à elle. Elle ne contrôlait plus rien. Ni la peur, ni les regrets, ni la colère. Elle  ne savait pas ce qu'elle était censée faire.  « You are not better than me ! » Il avait hurlé et ça l'avait paralysée. Au fond, tout vient du constat suivant : les anges ne nous comprennent pas. Comment le pourraient-ils ? Leur Dieu leur demande de protéger des êtres qui sont si imparfaits qu'ils en saignent. Pas étonnant qu'ils aient abandonné depuis longtemps. Il n'y a pas de grand mystère, pas de solution intangible. Il n'y a que la destruction qui se reflète dans chacune de nos pupilles, et ce besoin impérieux de l'achever.  « You're easily fooled, James. You are so confident that you don't even see what's happening right in front of you ! » Elle voulait lui hurler que c'était faux, elle voulait lui dire qu'il n'avait rien à se reprocher, mais elle était enchaînée par la peur. Elle ne savait pas ce qui allait se passer, elle ne savait pas s'ils survivraient. Tout était trop incertain. Tout était trop dangereux.

C'était la peur qui rythmait les battements de son cœur, mais c'était l'instinct de survie qui la poussait à regarder autour d'elle à la recherche d'une issue. Elle essayait de détacher ses liens même si chaque mouvement lui faisait trop mal. Elle voulait quitter cet endroit. Elle voulait qu'il l'emmène loin de tout ça, loin d'Henry, loin de la journée qu'elle avait passée. Elle voulait tout oublier, elle voulait que tout s'arrête, mais le temps ne l'entendait pas de la même façon. Chaque seconde était trop fragile. Chaque seconde était une fissure de plus dans le mur. Tout menaçait de s'effondrer. Et elle ne savait pas qui survivrait quand ça se produirait.   «  Oh, wow, Halden wants to know why, better give him a reason, right ? Better give his little victimisation number five fucking stars ! You stole her from me. You stole my life from me. Always living in your shadow. Always standing in the back while you, goddamn hero, gets all the credits. No, no, not anymore, no. This is the end, my friend.  » Il avait sorti sa baguette à son tour. Il avait toujours le même sourire, mais son visage était aussi possédé par la plus noire des colères. Il parlait fort. Il parlait vite. Il criait à chaque fois qu'il finissait une phrase. Comme s'il était rongé par la vengeance. Comme s'il ne restait plus rien d'humain chez lui. La colère avait tout pris. Mais ça ne lui faisait pas mal pour lui. Ca le rendait encore plus monstrueux. Elle était incapable de compassion à son égard. Elle voulait qu'il disparaisse. Mais l'écho de son rire résonna une nouvelle fois contre les pierres.  « I know you. I know all of your weaknesses.  »  C'est là qu'il se dirigea vers elle, rapidement. Elle essayait de se débattre. Elle essayait de reculer, de l'empêcher de l'approcher. C'est là qu'il lança un sort.  Les liens se détachaient pour se reformer dans son dos. Il l'attrapa par le bras ce qui lui arracha un cri de protestation et de douleur.  Il la plaça juste devant lui, son bras autour de son cou. Elle était face à James, à présent, et elle l'implorait du regard. Il fallait qu'il arrête tout ça. Il fallait qu'il la sauve, juste cette fois, juste une dernière fois.  « What're you gonna do now, huh ?  »  Elle était tétanisée. C'était comme s'il n'y avait plus aucune issue possible. C'était comme si c'était certain, maintenant. Elle allait crever là. Et tout serait fini. C'est bizarre, de constater sa mort. Soudain, votre cœur ne bat plus aussi fort. Plus aussi vite. On l'entend en sourdine et on se demande s'il est toujours là. Soudain, tout semble relatif. Tout semble plus réel, plus sûr.  La douleur reste, stagnante, pour nous rappeler qu'on est encore vivant. Elle tenait à peine debout.  « It only takes two words for me to kill her and bring her back to the ministry.  » Au fur et à mesure des respirations, elle acceptait le sort qui l'attendait. Elle acceptait que ça se termine de cette façon. Mais elle continuait à regarder James, droit dans les yeux. Elle continuait à essayer de s'excuser dans des regards. Elle essayait de lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute. Qu'il avait toujours été meilleur que tous les autres. Et que c'était la seule tragédie dont il était victime. « You lost.  » Elle le sentit relever sa baguette jusqu'à sa tempe. Elle garda les yeux ouverts. Elle souriait, faiblement, mais elle souriait. Ses lèvres mimèrent les mots qui se perdirent dans un murmure.  « I love you.  »
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Message Posté Sam 25 Jan - 19:44.

The floating boat is carrying me, and I can live my story differently.


« Or what ? What are you going to do exactly ? You think you scare me with your wand and your words ? You think you're better than me ? » La colère, la rage, pure et simple. C'était ça qui montait en moi. Je sentais toutes les choses qu'il ne pourrait jamais comprendre, je ressentais cette rage avec plus de courage que de force. Parce que tout ce qui me restait, c'était des jours à vivre. Des miracles sur lesquels on ne pouvait pas se fier. Tout ce qui nous restait, c'était la fierté de tout ce qu'on n'avait déjà plus, toutes les choses qui se trouvaient à notre portée, et qui étaient pourtant si loin. Il y a un temps où ce que j'avais de plus beau, c'était la force de me battre pour ce en quoi je croyais. Aujourd'hui, j'étais plus que l'ombre de moi-même. Je ne fermais pas les yeux par crainte de revoir tous ceux que j'ai laissé tomber, et ceux que je ne pourrais jamais relever. Je voyais à quel point ça pouvait être facile de tomber de haut. À quel point c'était facile d'avoir mal, même quand le vent se déchaînait pour nous protéger du feu. On brûlait d'une flamme trop difficile à saisir. On brûlait parce que c'était plus simple que de ressentir tout le reste. Parce que je voyais tout ce qui me manquait, tout ce qui n'était plus là, et tout ce qui me torturait un peu plus dans mes cauchemars. J'étais incapable de paraître froid par rapport à ce qui me touchait. Parce que ça me tuait de savoir que j'arrivais en retard, que j'arrivais pas assez tôt. Que j'aurai peut-être pu la sauver si j'étais pas devenu un malade imbuvable. Un tueur de rêves. « You are not better than me ! » Le soucis, c'est que je le savais, et je n'ai jamais prétendu le contraire. Je pensais que j'avais la force de faire quelque chose pour m'empêcher de le tuer, mais en réalité, c'était la seule chose que je pouvais faire. La seule qui semblait juste. Œil pour œil, dent pour dent. C'était le marché depuis le départ. Je le tuais pour avoir ma vengence. « You're easily fooled, James. You are so confident that you don't even see what's happening right in front of you ! » Je brûlais à l'intérieur. Parce que le schéma se répétait une fois de plus, et c'était cruel de réaliser que c'était elle, au fond, qui payait. C'était elle qui aurait les cauchemars, les bleus, les cicatrices. Elle qui souffrait à cause de mes erreurs. « Oh, wow, Halden wants to know why, better give him a reason, right ? Better give his little victimisation number five fucking stars ! You stole her from me. You stole my life from me. Always living in your shadow. Always standing in the back while you, goddamn hero, gets all the credits. No, no, not anymore, no. This is the end, my friend. » Je gardais ma baguette levée, prêt à l'attaquer.

« I know you. I know all of your weaknesses. » Sauf qu'il l'a prise en otage. Sa baguette contre sa tempe. Elle était son bouclier humain. « What're you gonna do now, huh ? » Je réfléchissais. Je construisais un plan. C'était mon travail. C'était ce que je devais faire à chaque fois. Sauver la victime. Réduire la force de l'attaquant. L'empêcher de nuire. C'était simple, clair, net et précis. C'était tout ce qui comptait. « It only takes two words for me to kill her and bring her back to the ministry. » Je pouvais pas perdre. Pas comme ça. Pas aussi facilement. « You lost. » Sauf que j'avais un plan. Sauf qu'elle allait pas disparaître comme ça. Pas maintenant. « I love you. » Je l'ai regardé. Et j'ai réagi au quart de tour. J'ai lancé un sort pour le désarmer, et ça a marché à ma grande surprise. Sauf qu'il était quelque peu amplifié, et ils ont tous les deux projeté sur le sol. Je me suis précipité vers Henry pour le relever et le plaquer contre le mur. Je le tenais à la gorge. Je lui ai donné plusieurs coups de poing avant de pointer ma baguette contre sa gorge. « Go ahead, tell me, are you scared now ? Cause I'm no hero. I'm not going to back off and choose justice. Because it never worked, did it ? I'm tired of doing the right thing. I'm tired of always being the hero. This time I'm killing you without regret. I'm making you pay. The only credit I'm going to take here is for your death. » Je voulais le tuer. Je voulais juste qu'il paie. Je voulais partir d'ici et emmener January à l'abri pour qu'elle soit soignée. « You killed her. You're the one who took her away from me. I loved her more than anything in the world and you killed her because you were jealous ? She made the choice. I didn't force her to be with me. She took the decision. We were in love. That's something true, Henry. It's not a trick. It's the truth. » Je pensais à toutes les fois où je n'ai jamais pu trouver de soulagement, de bonheur. Toutes les fois où j'ai eu mal à cause de lui. Toutes les choses que je n'ai jamais pu avoir. « She was the only thing who were holding me up, back then, and you killed her. You can't hide behind me this time, Henry. You can't say this is my fault. Because YOU fucking killed her ! I spent years, blaming myself for not coming sooner. Asking myself who did it. If I could've been quicker. I spent years, building up myself again, and you want to take her away from me ? This is not going to happen. Because this time, I wasn't too late. » J'ai appuyé plus fort ma baguette. J'allais le tuer. C'était la seule issue possible. La seule qui comptait. « There is only one thing you were right about. You asked me once if I always won. The answer is yes. Cause I'm going to kill you for what you did. No forgiveness, no redemption, no apologies. Only cold-hearted revenge. That's it. You're going to pay for what you did to my wife, and you're going to pay for what you just did to fiancé. You're just lucky that I won't make it bloody cause I only want to see your lifeless corpse and leave this place to never come back. There'll be no one to say goodbye to you. No one to mourn you. You'll be alone and no one will remember you. It's the end, Henry. »
January D. Lockhart
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Message Posté Sam 25 Jan - 23:36.
« off I go »
where I fall is where I land  



Il y a eu le sort, et il y a eu la chute. Propulsée contre le mur, January sentit ses yeux se fermer un instant. Oh, elle était toujours là. Elle entendait les pas et les respirations.Elle entendait un corps qui raclait le mur. Elle entendait la vengeance couler avec le sang. Elle avait mal partout. Son corps la brûlait. Elle se sentait complètement sale, souillée. Comme s'il l'avait trop tuée pour que son âme ne supporte de rester là. Comme si elle était dans le corps d'un autre. Dans un cadavre. « Go ahead, tell me, are you scared now ? Cause I'm no hero. I'm not going to back off and choose justice. Because it never worked, did it ? I'm tired of doing the right thing. I'm tired of always being the hero. This time I'm killing you without regret. I'm making you pay. The only credit I'm going to take here is for your death. » Elle a ouvert les yeux instantanément. Elle ne pouvait pas le laisser faire ça. Elle ne pouvait pas le laisser gâcher sa vie pour une vengeance qui le rongeait depuis trop longtemps. Elle savait que, quelque part, il était mort en même temps que sa femme. Elle savait qu'il y avait un trou noir, un fossé dans son âme. Elle savait qu'il pensait que la vengeance suffirait pour récupérer ce qu'on lui avait pris. Et elle savait aussi que ça ne marcherait pas. Elle essayait de délier ses mains, attachées dans son dos. La douleur ne comptait plus vraiment. Elle devenait secondaire, même si elle était toujours aussi vorace. « You killed her. You're the one who took her away from me. I loved her more than anything in the world and you killed her because you were jealous ? She made the choice. I didn't force her to be with me. She took the decision. We were in love. That's something true, Henry. It's not a trick. It's the truth. » Ca se voyait dans son regard, parfois, qu'il pensait à elle. Ca se voyait, qu'il regrettait cette époque où il était heureux, vraiment heureux. Et parfois, il lui arrivait d'être jalouse de ce fantôme, de ce souvenir avec lequel elle ne pourrait jamais rivaliser. Mais cette fois, peut-être que c'était la seule chose qui pourrait le sauver. Elle réussit à attraper un bout de corde et commença à essayer de défaire le nœud. « She was the only thing who was holding me up, back then, and you killed her. You can't hide behind me this time, Henry. You can't say this is my fault. Because YOU fucking killed her ! I spent years, blaming myself for not coming sooner. Asking myself who did it. If I could've been quicker. I spent years, building up myself again, and you want to take her away from me ? This is not going to happen. Because this time, I wasn't too late. » Ca lui faisait mal d'entendre sa culpabilité. Ca lui faisait mal de constater à quel point il était détruit. C'était comme si le cauchemar n'avait pas de fin. C'était comme s'ils étaient piégés dans cet univers qui s'évertuait à les séparer. C'était comme si tout faisait tout pour les détruire, mais qu'ils se rebellaient encore et encore parce qu'ils savaient qu'ils méritaient mieux. Elle avait les mains libres. « There is only one thing you were right about. You asked me once if I always won. The answer is yes. Cause I'm going to kill you for what you did. No forgiveness, no redemption, no apologies. Only cold-hearted revenge. That's it. You're going to pay for what you did to my wife, and you're going to pay for what you just did to my fiancée. You're just lucky that I won't make it bloody cause I only want to see your lifeless corpse and leave this place to never come back. There'll be no one to say goodbye to you. No one to mourn you. You'll be alone and no one will remember you. It's the end, Henry.» Elle s'est accrochée au mur pour se relever. Tenir debout relevait de l'exploit, à ce moment-là. Ses jambes tremblaient. Sa peau la tirait. Les plaies étaient encore ouvertes. Sa chair brûlait à vif. Mais c'est justement ça le principe de l'instinct de survie. Quand tout semble être perdu, quand vous êtes épuisés, vous trouvez l'énergie de respirer encore quelques instants. La haine de vivre. La rage d'essayer, encore. L'audace du mourant dans le mouroir qui prie pour quelques secondes de plus. Avant que tout ne s'effondre. Elle ne voulait pas le voir se perdre dans la vengeance. Elle ne voulait pas le voir se perdre dans quelque chose qui le tuerait, encore une fois. Elle voulait qu'il s'en remette. Elle voulait qu'il abandonne. « Go ahead. » Un bras appuyé contre le mur, elle se tenait à côté d'eux. Elle était dégoûtée par le sourire d'Henry. Dégoutée par son audace. Dégoutée par son insolence. Dégoutée par tout ce qu'il lui avait fait subir, tout ce qu'il avait fait à James et tout ce qu'il continuait à lui faire. Elle voulait qu'il devienne un fantôme, lui aussi. Un souvenir dont on bannirait le nom. Elle voulait qu'il devienne un inconnu, une ombre. Elle voulait qu'il tombe au cœur du néant avant qu'il ne détruise ce qui ne pouvait être réparé. « Let's see if you're brave enough to do as you say You're good with words. Actions, on the other hand... Not so much, are you ?  » Elle était terrifiée. Elle respirait difficilement. Elle savait qu'il était facile de provoquer un homme à terre. C'était exactement ce qu'il faisait. Il donnait des coups de pieds dans une carcasse en riant. C'était dégueulasse. « Like.... When you promised Emily you would protect her. I'm pretty sure you promised this one the same thing. You failed. And you're living with that. Not me. I won. I won everytime.  » Il le tenait à la gorge. Sa baguette était enfoncée dans son torse. Elle se foutait que les dés soient lancés, elle devait arrêter la machine. Elle devait sauver ce qui pouvait encore l'être. Elle se battait pour deux, parce que c'était la seule façon de gagner. « James, no. » Sa voix était complètement brisée. Parler devenait difficile, mais elle continuait. Tout ça devait avoir une raison, un sens. Tout ce qu'elle avait enduré ne devait pas être pour rien. Elle voulait un avenir, un futur, elle voulait vivre avec lui, et ils ne pourraient jamais le faire s'il le tuait. Parfois, il fallait savoir perdre pour pouvoir gagner. « Do not listen to him. Don't let him get into your head.  » Henry la désigna d'un coup de tête, avant de sourire, toujours avec la même insolence. Mais elle ne le vit pas. Elle ne regardait que James. C'était comme si l'autre n'était plus là. Comme s'il n'y avait qu'eux au monde. « Touching how she defends you now. I'm pretty sure she was blaming you when I was tearing her apart on that chair.  » Elle l'ignorait. Elle faisait abstraction de tout ce qui la brûlait encore un peu trop fort. Ils vivaient dans le passé depuis trop longtemps. C'était leur chance d'attraper le futur et de s'y accrocher. « Killing him will not bring you any peace. Listen to me, listen to my voice, not his.  » Il fallait qu'il l'écoute. Il fallait qu'il l'entende. Il fallait qu'il comprenne que ça ne serait jamais la bonne solution. Celle qu'il s'apprêtait à prendre le mènerait à sa perte. « Yeah, listen to the screams you weren't there to hear. How about that ?  » Elle continuait de lui parler, comme si elle n'entendait rien de ce qu'Henry disait, comme si ça n'avait aucune importance. Elle réduisait le mal au néant, elle le condamnait à l'oubli, elle le tuait. « That's all he wants, for you to put him out of his misery like he never was able to do. He's a coward, you know that. He never got what he want because he never fought for anything. You fought for everything you've ever had. He deserves to be sent to jail for a lifetime, living with what he did, you don't.  » Elle essayait par tous les moyens de le convaincre. Elle essayait par tous les moyens de le sortir des abysses, de le tirer vers le haut. Elle lui tendait une corde qu'il n'avait qu'à prendre. Le seul problème, c'était qu'il était peut-être trop aveuglé par la colère et l'outrage. Par la vengeance qu'il avait tant désirée. Mais quand on se venge, on creuse toujours deux tombes. On se perd en chemin. Il n'y a pas d'autres solutions ; « But you will. Because you will kill me, just like you said, won't you ? Or are you still too much of a coward to do so ?  » C'est là qu'elle compris qu'il fallait le réveiller. Et que la seule façon de le faire, c'était d'utiliser les fantômes. C'était d'utiliser la raison même pour laquelle ils étaient là. « Emily wouldn't have liked that. She wouldn't have liked seeing you completely destroyed over revenge. She'd want you to move on and to leave him rot in a prison cell. She'd want you to know that none of this was your fault. She'd want you to be happy. This is not the right way. You deserve better than this. You're better than this. » Henry tourna sa tête complètement vers elle et se mit à hurler. La simple mention de son prénom l'avait rendu fou. « You don't get to say her name ! You don't get to talk for her ! You're not her, you'll never be like her, no one could ever be like her ! She was perfect and you're nothing ! I should have cut your throat when I could. » Elle continuait à lui parler, malgré les hurlements, malgré les échos. Elle continuait de l'attirer vers le seul chemin qui le sauverait. « Let go, James. You know who did it, you know who to blame, you know you're not responsible, now let go.  » Mais l'autre était complètement furieux, comme si elle avait touché à un trésor sacré. A une relique qu'elle ne pouvait pas appréhender. « This is not your story, you little cunt ! This never was. It was always about her.  » Et elle, elle s'évertuait à rechercher un regard, un signe qui lui prouvait qu'il l'avait entendue. Quelque chose qui lui montrait qu'il était avec elle. Qu'ils n'avaient pas totalement perdu. « Look at me. She doesn't blame you. I don't blame you. . Come home with me.  »
James L. Halden
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Message Posté Lun 27 Jan - 22:46.
You said it'd be alright, but i just don't know.


J'avais appris à faire les bons choix. C'était comme si on me poussait à le faire parfois. J'observais tout ce que je n'étais pas pour devenir mieux. J'étais face à toutes mes erreurs et je découvrais que l'obscurité ne me laisserait jamais assez de temps pour respirer, ou pour bouger. Je découvrais que j'étais condamné à la regarder m'échapper, comme une énigme. Parce que la revanche était dans un prix trop cher à payer pour elle, et je la comprenais. Elle refusait d'accepter la vérité. Elle refusait de découvrir qu'au final, c'était déjà trop tard. J'assistais à ma propre chute et elle voyait tout ce que je ne serais jamais capable d'être. Tout ce qui finissait par disparaître. C'était comme assister à sa propre mort à petit feu. J'ai toujours imaginé que je serais celui qui partirait dans le feu d'une bataille. Celui qui tomberait à cause d'une blessure mortelle, à cause d'un combat qui ne pouvait pas se terminer bien pour moi. J'ai toujours pensé à tout ce qui pouvait aller, et au final, j'ai compris qu'il y avait une limite. On franchissait toujours la ligne sans comprendre l'importance de notre geste. Sans savoir que l'on se torturait dans le noir avec des pensées que l'on ne comprenait pas encore totalement. J'étais pas réellement prêt à disparaître. J'étais pas réellement prêt à abandonner. Tout ce que je voulais c'était apprendre à devenir quelqu'un d'autre, apprendre à devenir plus fort alors que tout me poussait à devenir trop faible. J'étais déjà en trin de partir dans un monde où elle ne pourrait jamais me suivre. J'étais déjà en train de mourir alors que tout ce que je demandais, c'était de vivre. Parfois on doit prendre les mauvaises décisions. Parfois on doit tout simplement abandonner, même si ça semble violent et déloyal. J'étais rien de plus qu'un homme condamné à disparaître, et elle n'était rien de plus qu'une femme qui avait déjà trop perdu. J'aurai voulu lui promettre que je serais toujours là, même si au fond je serais peut-être toujours trop éloignée. Je serais peut-être toujours celui qui lui avait fait des promesses que je ne pourrais jamais tenir. Je voulais tout faire pour elle, je voulais tout apprendre et tout lui dire. Je voulais lui offrir des excuses pour les millions de mots que je ne serais jamais capable de lui dire, mais c'était impossible, parce que le temps était déjà compté. Parce qu'elle ne pouvait pas abandonner son destin. Elle dirigeait un monde qu'elle était la seule à comprendre. Elle se perdait dans tout ce qu'elle n'aurait jamais. Tout ce que je lui avais arraché.

« But you will. Because you will kill me, just like you said, won't you ? Or are you still too much of a coward to do so ? » La colère me rongeait. Je voulais le faire payer mais elle m'en empêchait. Depuis plusieurs minutes, elle voulait protéger mon âme comme si c'était la dernière chose qu'elle pourrait faire avant que je ne parte un peu trop loin. Là où elle ne pourrait pas me retrouver. Dans l'obscurité d'un destin trop cruel. « Emily wouldn't have liked that. She wouldn't have liked seeing you completely destroyed over revenge. She'd want you to move on and to leave him rot in a prison cell. She'd want you to know that none of this was your fault. She'd want you to be happy. This is not the right way. You deserve better than this. You're better than this. » Je réfléchissais à tout ce qu'elle disait, parce qu'au fond elle avait raison. Mais c'était difficile de voir à travers la rage. C'était difficile d'accepter les craintes et la peur. C'était difficile d'accepter d'abandonner. « You don't get to say her name ! You don't get to talk for her ! You're not her, you'll never be like her, no one could ever be like her ! She was perfect and you're nothing ! I should have cut your throat when I could. » C'était la même cruauté. La même déloyauté. Je voyais le feu brûler trop rapidement, et c'était ça notre problème. On aurait jamais le temps de tout changer. « Let go, James. You know who did it, you know who to blame, you know you're not responsible, now let go. » Abandonner ou la perdre. Aujourd'hui, c'était ça le choix. Et je la détestais pour le placer de cette manière. « This is not your story, you little cunt ! This never was. It was always about her. » J'ai gardé mes points refermés sur ses épaules. « Look at me. She doesn't blame you. I don't blame you. Come home with me. » J'aurai pu la laisser. Mais en vérité, mon choix était plus difficile qu'il n'en avait l'air. La vengeance ou l'abandon. La solitude ou la loyauté. « She is right, you know. You don't worth it. You're nothing. You always has been. That's why she never chose you in the end. » Je l'ai assommé. J'ai jeté un sortilège pour le ligoter. Et je suis sorti pour lancer des étincelles dans le ciel, pour déclencher l'alerte. En attendant qu'ils arrivent, je me suis approché d'elle, et je l'ai pris doucement dans ses bras. Comme si je risquais de la briser. « Are you okay ? » J'ai posé mes mains sur ses joues et j'ai vu les renforts arriver. Quand j'ai compris qu'ils avaient la situation en main, je l'ai laissé passé son bras autour de mes épaules afin de supporter une partie de son poids, pour que l'on puisse transplaner. « Let's go home. You have to get to the infirmary. »
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 9 Fév - 13:13.
« oh, he's under my skin »
just give me something to get rid of him, is this a dream or is this my lesson ?  



« She is right, you know. You don't worth it. You're nothing. You always have been. That's why she never chose you in the end. » Elle l'a regardé le neutraliser. Elle l'a regardé le ligoter. Elle l'a regardé abandonner sa vengeance.  Et soudain, c'était comme si elle était seule au monde. L'angoisse a disparu. Tout ce qui pesait trop lourd, tout ce qui l'entraînait plus bas que terre, tout ce qui la menait droit aux enfers, tout s'envolait. Tout explosait et tombait dans des cendres encore trop chaudes. Tout partait en fumée. Elle a fermé les yeux. Soudain, c'était comme si elle était libre. Comme si rien ne pouvait la blesser. Comme si le vent ne lui faisait pas mal lorsqu'il frappait sa peau. Comme si le froid ne glaçait pas ses os. Comme si les plaies n'étaient pas hantées. Comme si on ne lui avait pas volé une partie de sa vie. Elle l'a entendu sortir, et elle est restée là, immobile, à contempler le chaos. A contempler les quelques minutes en silence qu'on lui offrait enfin. Elle a senti qu'il la prenait dans ses bras. Elle aurait aimé sursauter. Avoir une réaction, quelconque. Mais elle était complètement vide. Elle ne ressentait rien. Ni du soulagement, ni de la peur. Ni du courage, ni de la lâcheté. Rien du tout. Elle aurait voulu hurler. Elle aurait voulu se mettre à pleurer. Elle aurait  voulu tout relâcher, se débarrasser des souvenirs. Mais elle savait déjà que ça ne serait pas aussi simple. Elle savait déjà qu'elle vivrait avec son visage gravé dans sa peau jusqu'à la fin des temps.   « Are you okay ? » Il a posé ses mains sur ses joues, mais son regard se perdait dans le vide. Elle saignait. Elle se vidait. Tout se brouillait autour d'eux. Elle savait exactement ce qui était en train de se passer. Elle savait que l'adrénaline avait disparu. Elle savait que la douleur la rattrapait. Elle savait que son corps ne supporterait pas le choc. Elle savait que son cœur battrait un peu trop vite. Elle savait qu'il fallait qu'ils s'en aillent. Le problème, c'était qu'elle était incapable de prononcer le moindre mot. Tout restait coincé dans sa gorge. Tout se passait autour d'elle. Le monde s'activait, et elle restait au même endroit. Elle restait coincée dans sa réalité où elle n'était plus grand chose. En fin de compte, elle n'était pas si forte que ça. Ce constat la foudroya.  Il a passé son bras par dessus son épaule pour l'aider à marcher.   « Let's go home. You have to get to the infirmary. » Ils sont sortis. Elle ne sait pas exactement comment elle a réussi à franchir les pas qui la séparaient de l'extérieur. Elle ne sait pas exactement comment elle a survécu. Elle se demande comment elle va faire, le lendemain. Le jour d'après. Comment elle va faire pour oublier ce qui est trop profondément ancré. C'est ironique, d'oublier seulement ce qu'on ne veut pas oublier. De rester coincé avec toutes les choses qui blessent et qui tuent. C'est terrible, de constater qu'on ne serait jamais plus la même personne et qu'on allait devoir mentir au reste du monde. Faire comme s'il était toujours possible d'exister. De respirer. Elle a regardé le manoir, derrière eux. Elle l'a regardé comme un souvenir. Comme quelque chose qu'on oubliera bientôt. Mais elle savait qu'il n'y avait aucun moyen qu'elle l'oublie. Elle s'est raclé la gorge. «  Yeah,  I don't want to stay in this place any longer. »

Ils ont transplané jusqu'à l'infirmerie. Elle a hurlé pendant le voyage, parce que chaque mouvement lui faisait un mal de chien. Lorsqu'ils l'ont vue, leur visages se sont décomposés.  On lui a posé des milliers de questions auxquelles elle n'avait pas de réponse. Elle n'avait pas envie de répondre. Elle a vu le visage de James s'éloigner, et elle aurait voulu revenir en arrière. Elle aurait voulu qu'il reste. Dès qu'il était trop loin, elle avait peur. Dès qu'il était trop loin, le monde devenait insupportable. Elle ne voulait plus jamais se retrouver seule. Elle ne voulait plus jamais faire confiance à personne. Elle ne voulait plus jamais avoir à oublier. Les médicomages se sont occupés d'elle. Ils ont réparé les fractures. Ils ont pansé les plaies. Ils ont fait avec les moyens du bord, avec le peu de magie blanche auquel ils avaient droit.  Elle refusait de fermer les yeux, parce qu'elle avait trop peur de ce qu'elle verrait. Mais, au bout d'un moment, elle n'a plus eu aucun choix. Ils l'ont endormie, malgré ses supplications silencieuses. Malgré les larmes qui coulaient encore contre ses joues.

Elle s'est réveillée dans une chambre. Ses yeux se sont ouverts sur James. Elle était soulagée. Il n'était pas partie. Elle n'était pas seule. C'est fou l'effet que la peur peut avoir sur certaines personnes. C'est fou de les voir se vider de leur propre substance parce que tout devient trop incertain, trop dangereux. Elle s'est redressée. Elle a regardé droit devant elle, pendant quelques instants, en silence.  « We need to talk.  »
James L. Halden
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Je viens de Londres.
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Message Posté Dim 9 Fév - 17:58.

Say something, I'm giving up on you.


Il y a des crimes sans nom. Des atrocités que l'on peut à peine imaginer. On avance dans un chemin en ignorant les conséquences, on avance sans savoir où aller parce qu'au fond, c'est encore plus difficile de trouver des coupables, et de les excuser. C'était encore plus difficile d'agir avec le poids de la mémoire qui nous hantait. On fait des choses, on obéit à des ordres et on pense parfois qu'ils sont justifiés. On essaye de trouver une manière de pardonner toutes les choses qu'on a pu faire, toutes celles qu'on a pu dire. On se torture jour et nuit en pensant à ce qui aurait pu changer, à ce qui aurait pu être modifié. On se torture à coup de crainte et d'histoires fausses. J'étais un soldat qui n'avait pas appris à se battre comme il le fallait. J'étais un soldat qui n'avait jamais pu savoir si ce qu'il faisait était juste ou faux. Un soldat qui se perdait dans toutes les choses qu'il n'avait pas pu changer. Comme si j'avais pu su trouver les bonnes preuves, protéger les bonnes personnes. Comme si toutes les promesses que j'avais pu faire partait désormais dans le vent. Je n'étais rien de plus qu'un guerrier perdu dans les miracles qui n'existaient plus. J'étais perdu dans le vide, et dans le mensonge des plus parfaits. Dans les plus belles histoires, celles que l'on ose déjà plus raconter. Celles qui n'étaient plus que des paroles qui ne comptaient pas réellement. On joue comme si ça pouvait nous sauver de la peur, comme si ça pouvait nous empêcher d'aller mieux. Il n'y avait qu'une mauvaise justice. De mauvaises promesses. Des crimes sans nom qui se répétaient. Des cauchemars qui ne se terminaient jamais. Il y avait un temps où j'espérais la justice. Un temps où je pensais que tout irait mieux, et que tous méritaient quelque chose d'autres. Il y avait un temps où j'ai pensé que je pourrais abandonner la rage et la colère, mais j'avais tort. J'ai eu tort depuis le début. La justice, ça n'existe pas. Pas pour nous. Tout s'était passé vite. On a transplané à l'infirmerie. Ils l'ont soignés. Et je restais toujours en colère. Toujours aussi terrifié à l'idée de disparaître dans les abysses trop noires et trop profondes. Je m'étais toujours battu pour les bonnes causes, et aujourd'hui, c'était comme si ça n'avait jamais eu la valeur escomptée.

« We need to talk. » J'étais en colère. Contre elle, et contre moi. Mais toute cette rage, c'était elle qui allait la subir, parce que j'ai toujours été celui qui prenait les plus mauvaises décisions, aux plus mauvais moments, comme si je ne pouvais jamais m'en empêcher. Comme si c'était une malédiction aussi. « Yeah, indeed we do. And now you're going to listen. » J'ai laissé quelques secondes passer, avant de relever mon regard vers le sien. « Because you ruined it. » C'était le poids de tout ce qui nous torturait. Le poids de tout ce qui n'aurait jamais assez de valeur ou de force pour changer la donne. « Don't think I don't care, cause I do. I'm glad you're okay. I'm glad you're here, and alive. And I'm sorry for everything that had happened to you. » J'ai secoué la tête en relevant les yeux au ciel. Je savais pas pourquoi je prenais cette décision. Je savais pas pourquoi je finissais toujours par tout détruire sans le vouloir. « But I can't forgive you for what you did. I can't talk to you. » J'ignorais pourquoi ni comment on avait pu en arriver là, mais au final, il n'y avait plus de retour en arrière. Plus cette fois. « This, this was my revenge. I waited for it for years, and you, you asked me to let it go. And I did, because that's what I do, right ? I listen to you, and I think it's for the best, every single time. » J'avais toujours fait le bon choix, et ça devenait fatiguant de voir ce que prendre le bon choix me coûtait chaque jour. « Not this once. » J'ai élevé le ton. « I'm tired of making the right choice. I'm tired of always making my choice for you. » Je parlais trop fort, parce que j'étais trop en colère, et peut-être que j'aurai dû attendre. Mais c'était la fin de tout ce que j'avais attendu, et ça n'apportait aucun soulagement. Celui que j'attendais depuis le départ. « I should have killed him. He deserved to die. He didn't deserve mercy, or pity, or anything else, he deserved to die, like the piece of shit he always was ! » J'avais presque hurlé. Ma voix résonnait dans les murs. Avec tout le poids des regrets. « But I didn't kill him. Cause you asked me to make a choice. I chose you. I'm not sure if I regret it or not. » Le silence planait comme une ombre dont on ne pouvait se débarasser. « I don't wanna see you dead, or hurt. But I can't stay with you. I can't talk to you. So I'm going to stay away for a while. » J'ai regardé ailleurs. « You should have let me kill him. You should've let me end his life. » J'ai plongé mon regard dans le sien, et ma voix était plus calme. Mais toujours aussi froide. « Because this is a decision I am going to regret for the rest of my life. I promised to her dead body that I would have her revenge. I broke my promise. I lied. » Je me suis retourné pour partir, et je me suis arrêté à la porte pour la voir une dernière fois. « Maybe she'd forgive me. But I'll never forgive myself. »
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