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daniel in the den - nikolai&james&january&solomonia
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 3 Juin - 1:41.



i need it like a hole in the head
and i throw you to the lion's den

★ noms des participants: Nikolai Konstantinov, James Halden, January Lokchart, Solomonia Marcovic.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Milieu du mois de janvier 2057.
★ heure: A midi.
★ météo: Il neige.
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 5.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 5.
★ intervention de dominus: Non.
★ récompenses: Non.





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Message Posté Lun 3 Juin - 1:43.



you took me to the lion's den
_____________________________________________
i need it like a hole in the head.


J'avais vu Solomonia pour la dernière fois il y a deux semaines. Au début, j'avais cru qu'elle avait mis ses promesses à exécution. Elle avait simplement abandonné. Elle avait simplement arrêté de s'intéresser. Elle avait simplement appliqué la sentence qu'elle me devait. Et moi, j'avais essayé de faire la même chose. J'avais essayé de l'oublier. J'avais essayé de me persuader que c'était la meilleure chose à faire. Sauf que j'avais échoué. Une nouvelle fois, j'abandonnais avant même d'avoir commencé. A chaque fois que j'entrais dans une pièce, j'espérais tomber sur elle. A chaque fois que j'ouvrais la porte de la réserve, j'espérais secrètement l'y retrouver, même si c'était pour qu'elle me détruise à nouveau. Mais au fil des jours, mes regards se posaient sur des endroits de plus en plus vides. Les portes s'ouvraient sur des inconnus sans aucun intérêt. Et à chaque fois que je croyais entendre sa voix, c'était un nouveau mirage. Je m'étais promis de ne plus m'attacher. Je m'étais promis de ne plus faire attention. Mais je n'avais jamais réussi à tenir mes promesses. Je n'étais pas un ange, mes ailes avaient brûlé il y a bien longtemps. J'avais regardé mon corps se consumer au fil des cigarettes et des seringues. J'avais bu jusqu'à ne plus pouvoir me souvenir de son visage. Et tous les matins, c'était la même histoire. Le même regard qui se promenait dans l'espoir de l'apercevoir. En vain.

Et puis, il y avait ses mots. Il y avait l'inquiétude qui commençait à me dévorer. Parce qu'elle avait voulu me dire quelque chose, ce jour-là. Et je ne l'avais pas écoutée. J'avais préféré m'enfermer dans mes mensonges plutôt que d'entendre la vérité qu'elle s'obstinait à me raconter. Elle m'avait demandé de fuir. Elle m'avait ordonné de fuir. Elle m'avait dit qu'on n'était pas en sécurité. Et j'avais même pas eu les couilles de demander pourquoi. Tout ça parce que j'avais peur de souffrir. Tout ça parce que j'avais peur de ce qui m'arriverait si je la laissais m'entraîner dans les abysses. J'avais été lâche. J'avais tourné le dos à une amie. Et je m'en voulais. Je m'en voulais.

Au fil des jours, l'inquiétude avait été remplacée par la peur. La peur, par l'incompréhension. L'incompréhension, par la détermination. Ce n'était pas normal. Ce n'était pas dans ses habitudes de sécher les cours. De manquer une bataille. De manquer une occasion de me piéger. J'avais continué à ouvrir les portes. J'avais continué à faire naufrage à l'infirmerie dans l'espoir de l'apercevoir. J'avais volé le feuillet du bureau des portoloins. J'avais erré au village du bois jusqu'à pas d'heure. J'avais assisté à tous les cours. A toutes les permanences. Elle avait disparu. Et ce n'était pas normal.

Le seul espoir qu'il me restait résidait dans la seule chose que je savais. Solomonia faisait partie de la résistance. Elle faisait partie de l'entourage de Lockhart. Alors, si je retrouvais l'ennemi public n°1, peut-être que je retrouverai Solomonia. Le problème, c'était que je n'avais aucune idée de comment la retrouver. Les aurors étaient sûrement sur le dossier depuis des mois. C'était compliqué. Ca me faisait peur. Mais pour la première fois depuis longtemps, je refusais d'abandonner. Parce que je sentais que quelque chose de grave était en train de se passer. J'ai écouté les rumeurs. J'ai passé des pactes et des marchés stupides. Et je me suis retrouvé là, devant la fête foraine désertée. Devant le champ de neige, complètement vide, à me demander comment j'allais faire pour la trouver. Contre toute attente, c'est elle qui me trouva.

«  Who the hell are you ?  » Je l'avais reconnue parce que j'avais vu son visage sur les affiches. January Lockhart n'était pas du tout comme je me l'étais imaginée. Elle n'avait rien d'imposant. Elle n'avait rien de menaçant. Elle pointait sa baguette vers moi. Le problème, c'était que j'en avais rien à faire. Je n'étais pas dangereux. J'étais un lâche auquel personne ne s'intéresserait. Un lâche qui avait cessé de se battre, et qui continuait de fuir toutes les responsabilités qu'il pouvait avoir. «  I'm a friend of Solomonia's.  » C'était ma seule réponse. Elle était sèche. Elle était froide. Mais il n'y avait pas de temps à perdre. «  Really ? She never mentionned she was friend with such a weird looking... bafoon.  » J'ai haussé les sourcils, en me demandant si elle essayait de m'insulter. «  Bafoon ? Really ?  » Sa baguette était toujours tendue vers moi. «  What do you want, bafoon ?  » On y était. Le moment où on sortait les paris et les marchés. Le moment où je lui offrai tout contre quelques mots. «  Look, I... Just don't tell her, I came here, ok ? I just want to make sure she'salrighk.  » Lorsqu'elle baissa sa baguette, j'ai compris que quelque chose n'allait pas. J'ai compris que c'étaitplus grave que ce que je pensais. «  Wait... She's not in Durmstrang ?  » Elle avait l'air inquiète. Et moi, j'étais perdu. «  I haven't seen her in two weeks. I just assumed...  » Elle me coupa la parole. «  Bafoon ! When did you last see her ?  » Je lui ai tout raconté. L'inquiétude et la peur. Les derniers mots de Solomonia. Tout ce que je n'avais pas su entendre. Ca avait beaucoup plus de sens pour elle. On avait beau partager l'angoisse, aucun de nous deux ne savait où elle pouvait être. Alors, on a décidé de commencer par la fin. Par là où elle avait été vue en dernier. Par Durmstrang.

J'avais tellement fugué que je connaissais les points faibles de la sécurité. On savait tous les deux qu'elle était la personne la plus recherchée d'Europe, mais ça ne l'a pas empêchée de me suivre et de me faire confiance. Même si elle continuait à me traiter de bouffon, il y avait quelque chose, chez elle, de touchant. Je comprenais pourquoi ils l'avaient choisi. Mais je ne comprenais pas pourquoi je devais la considérer comme mon ennemi. A sa demande, je l'ai conduite jusqu'aux cachots, le quartier général des aurors. On s'est posté dans un des placards. On a observé, à tour de rôle, le moment où ils baisseraient la garde. Ca s'est passé à l'heure du déjeuner. Le changement de garde. On avait vingt minutes. C'était tout ce que je savais. Mais au moment d'ouvrir la porte du placard, au moment de passer à l'action, on a entendu des bruits de pas. J'ai vu son visage changer d'expression lorsqu'elle a reconnu l'homme. Mais elle ne m'en a pas dit plus. Et puis il est entré dans les tortures. Alors, on l'a suivi.
James L. Halden
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Je viens de Londres.
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Je viens de Londres.
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Message Posté Lun 3 Juin - 2:15.
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« I'm ready for the fight, and fate. »

On se prépare au pire dans la guerre. On laisse les corps s'empiler, mais on a toujours peur de savoir qu'il n'y aura aucun moyen de nous en sortir. On laisse les morts se réveiller, mais on oublie qu'on doit se battre contre des armées invisibles d'hommes prêts à nous détruire. On oublie qu'on perd toujours. On oublie qu'on doit parfois laisser des gens s'en aller. On oublie qu'on doit laisser des rêves mourir. Même ceux qui sont les plus importants. On oublie qu'on doit faire ses propres choix et qu'on doit occulter le reste. Parce que j'avais tout perdu aujourd'hui. Elle savait, et ils ne tarderaient pas à tous le savoir. Je n'avais plus leur confiance. Ces brefs moments ridicules où j'étais certain d'avoir le pouvoir. Ces brefs moments où je pensais que je contrôlais tout, alors que j'ai toujours été l'ennemi. Et la seule chose que je pouvais faire pour essayer de me racheter, c'était de sauver Solomonia. Parce qu'ils l'avaient, et que je savais de quoi les aurors étaient capables. Je savais de quoi nous étions capables de faire quand on se trouvait face à un ennemi recherché. Et deux semaines, c'était bien trop. En deux semaines, ils avaient déjà trouvés tout les moyens de la briser. Et toute la volonté du monde ne l'empêcherait pas de porter les séquelles comme une plaie purulente dont on ne se remet pas. En deux semaines, on était capable de pousser un homme au pire des supplications. Parce que c'était la partie la moins joyeuse du travail. Parce que c'était la partie cruelle qu'il fallait supporter. Et aujourd'hui, ils voulaient tous plaire à Thadeus. Aujourd'hui, le but, c'était d'être le meilleur, et d'obtenir le meilleur résultat. Peu importe que les tests soient fait sur une adolescente. Peu importe les personnes pour qui elle comptait. C'était la loi de la jungle, et chacun connaissait bien la règle primordiale : il n'y avait aucune règle. Aucune limitation d'aucune sortes. Et c'était ça, qui était effrayé. De savoir que l'homme pouvait torturer jusqu'à la perte totale de santé mentale et physique. Ils avaient tant de moyens de torture, et tellement de temps. Et j'avais honnêtement peur de me battre pour un cadavre déjà froid sur le sol.

Parce qu'on ne parle jamais des victimes. Celles qui perdent réellement la guerre. On ne parle que des vainqueurs et des noms prestigieux. On parle des gouvernements et des pays sans mentionner la population. Et j'avais accepté ça. Je l'ai toujours accepté, depuis le tout début. J'ai toujours accepté le fait que j'étais un pion dans tout ça. Et je savais que j'avais fait une erreur. Alors même si ça ne m'apportait pas le pardon, je la sauverais comme pour lui rappeler que je n'ai jamais voulu rien de tout ça. Je la sauverais pour montrer au reste du monde que je n'ai jamais désiré vivre comme ça. Comme un traître. Ni pour un camp, ni pour l'autre. Sauf que le choix commençait à se faire. Peut être même qu'il était déjà fait, et que je refusais de l'admettre. Et peut être qu'il n'y a jamais eu vraiment de choix à faire.

Je m'étais faufilé à l'intérieur des cachots. Parce que c'était là qu'il la cachait, je le savais. C'était le seul endroit qu'ils possédaient encore. Pas pour longtemps, malheureusement pour eux. J'étais rentré, et j'avais attendu la pause déjeuner. C'était le moment où ils étaient le plus vulnérables, car ils partaient en pensant que personne ne pourrait venir, et ils étaient bien trop affamés pour choisir de rester de toutes façons. Je rentrais dans les cachots à l'aide de quelques sorts, ceux qu'ils utilisaient pour déverrouiller les portes qu'ils avaient eux même protégés à l'aide de sortilèges puissants. L'intérieur était presque entièrement plongé dans la pénombre. La seule chose qui éclairait, c'était un lustre à la lumière blafarde collé au plafond. L'ouverture de la porte avait permis de laisser encore un peu de lumière passer, bien que je l'avais presque entièrement refermée. Elle était attachée à une chaise, et c'était visiblement la seule chose qui lui permettait de rester dans cette position. Elle était au centre de la pièce, et j'avais reconnu les différentes potions, et les différents instruments supplémentaires qu'ils avaient choisi d'utiliser, en plus des sortilèges. C'était sincèrement une vision d'horreur à laquelle je n'aurai jamais voulu assister. Elle était plus blanche que je ne l'aurai jamais imaginé possible. À vrai dire, elle semblait même cadavérique. Je m'étais approché lentement, et j'ai mis ma main près de son visage pour vérifier qu'elle respirait encore. Et elle respirait. Faiblement, et de façon laborieuse. Il y avait encore de l'espoir, même s'il semblait mince. Elle était couverte de bleus. De coupures. De sang séché. Elle ressemblait à ceux que l'on torturait par devoir, et par plaisir à la fois. Parce qu'on avait enfin la possibilité de se venger. Je tapotais lentement son épaule, et elle sursauta faiblement avant de commencer à s'éloigner de mon touché. C'était ça, ce qu'on faisait. On inspirait la crainte jusqu'à détruire la personne dans ses moindres recoins. On inspirait la terreur pour la forcer à parler. Et ça marchait la plupart du temps. On se fichait des dégâts, tant qu'on obtenait l'information.

« Don't be scared, it's me. I'm going to get you out of here. » Je murmurais, et alors que j'allais commencer à retirer lentement les liens de ses poignets, je la sentis trembler à nouveau. J'allais à nouveau essayer de lui parler, mais j'entendis la porte s'ouvrir. Je n'ai pas eu le temps d'être surpris. Ou le temps d'avoir peur. Parce que c'était January, accompagnée d'un jeune homme que je n'avais jamais vu qui venaient d'entrer. Le soucis avec elle, c'est qu'on se cachait. On prétendait que rien ne s'était passé. On prétendait qu'on était toujours dans le même camp. Du moins, je continuais à le faire. Parce que l'enjeu était trop important pour s'attarder sur des désaccords. Et parce qu'au fond, j'espérais toujours qu'elle me pardonne. Même si ça restait une douce illusion qui me berçait depuis déjà trop de semaines. « Oh well, look at this, the dream team in its entirety to rescue the damsel in distress. »
January D. Lockhart
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Message Posté Lun 3 Juin - 2:53.

∞ and the sun goes cold
and the rain begins to fall




Peut-être qu'il n'y avait pas de justice. Peut-être qu'il n'y avait pas de vérité. Peut-être que tout était devenu trop absurde et trop faux pour espérer avoir un sens. Peut-être que l'histoire était destinée à se répéter. Les hommes revivaient les mêmes guerres. Ils cherchaient toujours les mêmes réponses, et ils pensaient changer la question. Les énigmes étaient éternelles. Et les réponses, inaccessibles. C'était ça le problème. Il n'y avait pas de réponse. Elle regardait le corps de Solomonia avec effroi. Sa peau était souillée par les plaies béantes et les hématomes indignes. On devinait encore les traces de sang. On pouvait espionner le chemin qu'avaient pris les coups. On pouvait entendre les cris et les hurlements résonner contre la pierre impassible. On pouvait déceler les sorts et les impunités. Le problème, c'était que les bourreau n'avaient pas quitté les lieux. Ils étaient là. Et ils contemplaient le spectacle morbide, sans prononcer un mot.

Parce que la peur ne venait jamais seule, elle céda la place à la colère. Les tremblements se transformèrent en un bouillonement intense et insupportable. Elle avait envie de hurler. Elle avait envie de les tuer. Parce que même si elle n'était plus qu'un fantôme pour Solomonia, elle lui resterait toujours loyale. Il y aurait toujours une partie d'elle qui voudrait la protéger et qui s'en voulait à en crever de n'avoir pas réussi. Elle avait échoué. Elle avait échoué et ça la tuait. Elle avait toujours cru qu'il suffisait de croire qu'on pouvait survivre pour survivre. Elle avait toujours cru qu'il suffisait de se persuader de quelque chose pour qu'un miracle survienne et change la donne. Mais là, devant elle, avec le corps ébranlé de Solomonia, c'était tout le reste du monde qui s'effondrait. C'était le ciel noir qui s'émmiettait dans des cendres qui calcinaient sa peau. C'était les cendres amères qu'elle respirait et qui s'infiltraient dans ses poumons et corrompait tous ses principes. C'était le sang qui devenait noir, à son tour, parce qu'elle n'avait jamais été assez forte pour supporter les pertes. Elle avait toujours cherché la vengeance à la place de la justice. Il n'y avait plus aucune raison de se battre pour un idéal, un rêve. La justice n'existait plus.


Elle fit abstraction de James, parce que c'était trop difficile. Parce qu'elle savait qu'il était là pour se racheter. Parce qu'elle savait qu'elle avait déjà succombé, mais ça lui faisait trop mal de le regarder en se souvenant de tout ce qu'il avait fait. Elle mit la trahison de côté, parce qu'elle était déjà tombée. Elle cacha les souvenirs dans les abysses parce que ce n'étaient pas ses plaies qu'elle devrait réparer aujourd'hui. Elle connaissait ses jeux. Elle connaissait trop bien le pouvoir de son sourire. Elle s'était précipitée, à son tour. Elle dénouait les liens. Mais elle savait que Solomonia finirait par la chasser. Elle savait qu'elle n'était pas la bienvenue et qu'elle finirait par la blâmer. Elle n'aurait pas tort. Parce qu'elle savait pertinemment qu'ils l'avaient attrapé à cause d'elle. A cause de la cause dans laquelle elle l'avait entraînée. A ce moment-là, elle éprouva du dégoût. Du dégoût profond pour ceux qui étaient censés protéger la nation, et qui torturaient des gosses dans les souterrains. Elle se rendit compte de l'étendue des dégâts. De la psychose qui avait pris possession de tous les esprits. Tout pouvais s'arrêter ici. Là. Maintenant. Parce que l'idée de se rendre lui traversa l'esprit. Elle aurait préféré mourir cent fois plutôt que de les laisser torturer quelqu'un d'autre. Mais il fallait se concentrer sur le plus important, sortir Solomonia d'ici sans se faire repérer. Elle releva la tête vers Nikolaï.

«  Bafoon, would you mind ? »

Une fois que tous les liens étaient défaits, il fallait la transporter. Nikolai et James s'occupaient de la porter. Et January les suivait. Elle contempla une dernière fois la salle de torture. Elle laissa son regard se poser sur le sang. Elle laissa l'odeur s'imprégner sur sa peau. Elle voulait se souvenir de chaque instant, de chaque chose, de chaque sentiment. C'était comme ça qu'elle préparait sa vengeance.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Lun 3 Juin - 3:38.
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« When she was just a girl, she expected the world. But it flew away from her reach. »

Au fil des siècles, l'homme a construit, et il a détruit des empires. Il a érigé des temples, et il a forgé des tombeaux dans lesquels il souhaitait entreposer son cadavre en guise de pouvoir. Il a essayé de conquérir de nouvelles terres, et il a détruit et pillé des continents, dans le seul but de prouver sa supériorité. Il a écrasé les plus faibles et il a rendu fous les plus forts, et il gagne à chaque fois. Il réduit ses semblables dans un tas de poussière. Il les transforme en cadavres humains. Et il vit dans son propre monde, en imaginant qu'il a gagné. Sauf qu'il perd son humanité, et qu'il l'ignore. Il perd peu à peu une partie de son âme, et c'est quelque chose qu'on ne peut pas récupérer. Une fois que ça disparaît, il n'y a pas de réels moyens de le récupérer. Ça fait juste partie de ces choses qu'on laisse fuir au gré du vent. Je me rappelais des premières minutes. Du moment où je suis rentrée dans cette pièce sans la moindre possibilité d'en sortir. Je me rappelais des premières questions et des refus qui ont suivis. Des sortilèges, des potions, des coups. Des tortures, et du sang. Je me rappelais du premier sortilège doloris. Je me rappelais de toutes ces choses qui me terrifiaient. Parce qu'au début, j'étais sûre que j'allais pouvoir tenir. Parce qu'au début, j'étais fière, et que pour moi, ils n'étaient pas capables de me briser. Sauf qu'ils l'ont fait. Morceau par morceau. Pièce par pièce. Le diable avait pris plusieurs visages, et au fil des jours, au fil des heures, ils se mélangeaient tous. C'est ridicule de se dire que tout est parti d'un pressentiment. De se dire que tout ça est partie d'une simple idée qui a commencé à migrer lentement, et qui m'a forcée à pousser la sonnette d'alarme.

Je n'avais pas révélé énormément d'éléments, et pourtant je continuais à m'en vouloir, parce que j'avais craqué. Parce que j'étais brisée. Parce que je haïssais le fait que je tremblais à chaque fois que j'entendais la porte s'ouvrir. Je haïssais le fait que je les avais supplié. Je les avais même imploré d'arrêter. Parce que ça faisait trop mal, et que j'étais persuadée que personne ne viendrait me secourir. Il n'y avait plus aucun moyen de se cacher, ni de prétendre. Il n'y avait plus aucun moyen de se battre, face à quelque chose qui était de toutes façons plus fort. La porte s'était ouverte, mais j'étais sur le point de laisser le sommeil me gagner. Parce qu'être inconscient, c'était aussi un moyen de fuir la réalité. De fuir le cauchemar.

Sauf que ça n'était pas eux. Ça n'était pas un nouveau bourreau. C'était James. Il essayait de me rassurer, mais j'étais terrifiée. Depuis deux semaines, les seules mains qui m'avaient touchées étaient celles qui m'avaient torturées. Et il n'y avait aucune médication pour ça. Aucun moyen de s'en sortir face à ce supplice. Puis quelques minutes plus tard, une nouvelle entrée. Une nouvelle respiration qui se bloque dans un bruit de terreur. Et la honte qui se cache au fond de tout ça. Parce que j'aurai dû être forte, et que je ne l'étais plus. Du moins, pas en ce moment précis. Je sentis James et January défaire mes liens, et la seule chose qui me rassurait, c'était qu'ils étaient tous en vie. Que c'était fait. Que ma mission était accomplie. Le devoir était rempli. Je ne tenais plus sur mes jambes, et je sentis James et Nikolaï venir afin de me porter. Mes pieds traînaient sur le sol tandis que je me trouvais entre eux deux, un bras sur les épaules de Nikolaï, et un autre sur celles de James, avec leurs mains qui tenaient la mienne, parce que je n'avais plus la force de m'accrocher. J'étais rassurée, au fond, que January soit derrière. J'étais rassurée qu'elle ne soit pas à côté. Parce que je lui en voulais, et que je ne voulais pas affronter la colère et la rage. Pas maintenant.

On étaient en train d'avancer difficilement dans les couloirs et les passages que personne n'empruntait. Mais un bruit se fit entendre au loin. Celui d'une porte qui se claque. Ça aurait pu être n'importe quoi. N'importe où. Mais les souvenirs revenaient avec plus de force, et ma respiration s'accélérait. Ils s'arrêtèrent pendant un instant, et je me rapprochais un peu plus de Nik. Parce que c'était lui que j'avais sauvé. Et que c'était lui dont j'avais besoin, en cet instant précis. Je me détachais de leur poigne, et je tombais plus délicatement au sol que je ne l'aura pensé, grâce au fait qu'ils soient parvenus à ralentir ma chute. Je m'accrochais au bras de Nikolaï, en essayant de le forcer à s'asseoir lui aussi. Et il n'y avait plus de honte. Parce que tout ce qui restait, c'était la panique. La peur. La terreur de retourner en enfer pour un nouveau lot de cauchemars et de hurlements. « I can't go back there, please don't let them take me, I can't go back, please, help me Nik, I can't. » Un flot de paroles rapides qui se mélangeait à toutes ces choses que j'ai dû abandonner dans le brasier.
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Message Posté Lun 3 Juin - 4:16.



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Et soudain, tout s'en va. Soudain, tout ce qui nous entoure se désintègre. Je la regardais, pâle et inanimée. Et j'ai imaginé le pire. Je l'avais tuée. Je l'avais détruite. J'avais tout gâché, et c'était définitif. C'était le prix pour ma lâcheté. C'était le prix pour tous les risques que j'avais refusé de prendre. Et je me rappelais du jour où elle m'avait tout dit et où j'avais préféré embrasser ma peur. J'avais plus de cœur. J'avais plus d'espoir. J'avais plus rien. J'avais envie de hurler, parce que c'était pas comme ça que ça devait se terminer. J'avais envie de crier parce qu'elle avait tout sacrifié pour que je ne sombre pas avec elle. On était avait tous les eux du sang moldu. Ca aurait pu être moi, sur cette chaise, à crever en silence. Ca aurait dû être moi. Elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas les coups. Elle ne méritait pas les plaies. Elle ne méritait pas de voir son corps complètement mutilé, souillé, ravagé par des démons qui ne pourraient jamais appartenir au passé. Et lorsqu'ils ont commencé à la détacher. Lorsqu'elle a commencé à bouger. Lorsque j'ai observer sa poitrine se soulever, parce qu'elle respirait encore, c'était pas du soulagement, c'était pas de la délivrance. C'était la déchéance d'un ange. C'était ses ailes qu'ils avaient déchirées. Si on regardait bien, on pouvait voir les plumes souillées reposer sur le sol. Si on regardait bien, on pouvait voir les larmes se mêler au sang. Si on regardait bien, on pouvait voir tout le courage que j'avais jamais eu. C'était dégueulasse d'en arriver là. C'était dégueulasse de la regarder, comme une poupée totalement brisée. De regarder les fêlures sur sa peau. Les failles qu'on ne pourrait jamais réparer. Les cris étaient devenus des soupirs. Les mouvements de défense, des tremblements, dès qu'on l'approchait. C'était comme si elle était morte. Peut-être qu'elle était morte. Peut-être qu'ils avaient tué tout ce qu'il y avait de beau et de puissant en elle. J'ai croisé son regard. Je l'ai fui. Parce que j'avais pas le courage de l'affronter. J'avais pas le courage de regarder ma propre impuissance droit dans les yeux. Putain de lâcheté. Putain. J'avais obéi à January. Je voulais quitter cet endroit. Je voulais qu'elle soit en sécurité. J'ignorai toujours l'identité du type, mais visiblement, elles lui faisaient confiance. Et ça me suffisait. Parce qu'on n'avait pas le temps de se poser des questions. Il fallait se barrer d'ici.

« I can't go back there, please don't let them take me, I can't go back, please, help me Nik, I can't. »

Elle avait glissé, et elle était tombée sur le sol froid déjà hanté par les cris. Déjà souillé par le sang. Déjà recouvert par toutes les promesses qu'on avait brisé. Elle m'entraîna avec elle dans sa chute. Parce que c'était ça, le nouveau pacte. On tombait ensemble. On sombrait ensemble. On se battait ensemble. Il n'était plus question de fuir. Parce que ça avait failli lui coûter la vie. J'avais posé mes mains sur ses bras, mais déjà, j'osais à peine la toucher. J'avais peur de lui faire mal. J'avais peur de briser ses os qui avaient dû souffrir le martyr. J'avais peur de tout gâcher. Mais j'avais besoin de ce contact, j'avais besoin de lui prouver que j'étais là, que je ne l'abandonnerai plu. J'avais besoin de lui montrer que je savais que j'avais fait une connerie.

« Hey, look at me. It's over. It's over. »

Je la regardais dans les yeux mais elle était trop faible pour garder la tête haute. Alors, j'ai pris son visage entre mes mains. Je l'ai forcée à me regarder. Je l'ai forcée à voir toutes les promesses que j'avais à lui offrir. Je lui ai donné ma force et tout mon pouvoir. Parce que si j'avais pu m'ouvrir les veines et crever ici pour elle, je l'aurais fait. Si j'avais pu prendre sa place sur la chaise, si j'avais pu subir les sorts et les coups pour la sauver, je l'aurais fait. Mais c'était trop tard, et tout ce que je pouvais faire, c'était observer le carnage en me disant que j'avais merdé quelque part. Pourtant, j'avais obéi à tous ses ordres. J'avais respecté les termes du contrat. J'avais suivi le protocole. Mais c'était peut-être ça le problème. Je ne m'étais jamais assez battu contre toutes les lois qu'elle édictait pour nous. J'avais jamais cherché la justice, parce que j'avais toujours fui mes responsabilités. Aujourd'hui, tout me rattrapait. Mais, pour la première fois, j'étais prêt à me battre. Je l'ai embrassé. Mais c'était pas juste un baiser. C'était un serment. Je lui jurai que tout irait bien. Je lui promettais qu'on la sortirait d'ici. Je lui faisais entrevoir l'impossible. L'espoir qu'un jour, tout irait mieux. C'était le geste désespéré et profondément grotesque. C'était des élans désincarnés, du courage qui s'effritait déjà dans mon souffle. Je collais mon front contre le sien.

« You're safe, now, you're with me. »

Puis je l'ai aidée à se relever. Et le blond a fait passer son bras par dessus ses épaules. On pensait qu'on pourrait s'en sortir comme ça. On pensait qu'il suffirait de profiter de l'occasion parfaite. Mais s'il y avait bien une chose que j'avais appris, c'était que rien n'était jamais parfait dans ce monde. Et le bruit de porte qui l'avait fait réagir, il était maintenant accompagné de bruits de pas. J'ai regardé l'homme, puis January. On savait tous les trois ce que ça voulait dire.
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Message Posté Lun 3 Juin - 19:36.
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« Comfort came against my will, and every story must grow old. »

On se sent perdu face aux choses que l'on obtiendra jamais. Ces choses que l'on n'ose pas vraiment regarder, parce que c'est ce qu'on aura jamais. Et cette peine, elle n'est pas surmontable. Cette peine, elle reste, et elle se fait porter dans chacune de nos paroles. On n'a plus de raison d'avancer, ni de rentrer à l'abri. On se laisse consumer par les erreurs que l'on a pu commettre. Et ce n'est plus de l'ordre de l'amusement. Ce n'est plus de l'ordre de la joie, ou de la honte. C'est cette urgence qui nous étouffe et qui nous interdit d'aller mieux. Même après avoir essayé les excuses. Même après avoir prié pour que tout s'arrange. On s'empare de nos âmes et on s'amuse à les torturer comme si elles n'avaient aucune valeur. On laisse les monstres déchirer notre cœur et abandonner l'espoir. Parce que l'homme vit dans un état de destruction permanent. Il ne peut pas s'empêcher de tomber, ni d'avoir mal. Il souffre sans pouvoir s'en sortir. Il souffre et il se transforme en poussière. J'avais touché du bout des doigts ce rêve insaisissable. Celui d'un homme, qui avait appris à devenir un être humain. Celui d'un homme qui a existé, mais qui a vécu aussi. Un homme qui n'avait peut être pas de sens, mais qui se battait. Et même lorsque le courage se dissipe, il était toujours là, à vaincre ses peurs.

C'était désolant de voir à quel point l'homme était capable d'aller pour obtenir ce qu'il voulait. C'était désolant de voir qu'il arrivait à briser les plus forts. Et c'était triste d'observer ceux qui se battaient tomber lourdement sur le sol. Il n'y avait pas de dignité, ni de force. Il n'y avait plus rien à part la douleur pure, qui se répand dans chacune de nos fibres et chacun de nos os. Elle était forte, et aujourd'hui elle ne serait plus que l'ombre d'elle même. Et le plus horrible, c'était de me dire que ma place, ça aurait dû être celle du bourreau. C'était déstabilisant de savoir que mes choix m'avaient poussé à éviter les blessures de certains, et que peut être qu'il restait un espoir. Une faible lueur qui annonçait le fait que les choses iraient mieux au bout d'un certain temps. Peu importe le temps que ça prendrait. Les murs tomberaient et les sentiments changeraient. Mais l'obscurité avait quelque chose de rassurant. L'obscurité apportait le mystère et la solitude. Ça apportait des millions de choses que la lumière nous cachait avec son éblouissement.

Elle commençait à tomber, et je l'aidais à ne pas s'écroulant en l'aidant à s'asseoir. Sauf qu'elle ne lâchait pas l'autre type avec qui January était arrivé. Et c'était évident, du début à la fin. C'était évident, une fois que je l'ai vu prendre son visage entre ses mains, puis lui murmurer que tout irait mieux. Et c'était tellement ironique, que je continuais à regarder January. Parce que je savais que j'aurai réagi de la même façon. Parce que je savais que même si elle me détestait, je continuerais à l'aimer, et je continuerais à ressembler à un homme qui ne parvenait pas à saisir de l'air. Un homme qui ne respirait déjà plus. Nous n'étions pas loin, elle et moi, alors je murmurais pour tenter d'entamer une conversation, tout en restant persuadé qu'elle refuserait tout contact, quoi qu'il arrive. Parce que j'avais perdu, et qu'elle avait gagné. Parce que j'avais perdu, et qu'on ne pouvait plus retarder la chute maintenant. « I didn't know these two were involved. Hell, this is breaking news. » Un bouclier de fer, une arme qui n'était pas faite pour le combat d'endurance, et pourtant je continuais à l'utiliser, comme si le défi était de se dépasser à chaque fois, en se rendait de plus en plus malheureux. « We could have had that. » Un nouveau murmure qu'elle pouvait choisir d'ignorer. Tout était une question de choix après tout.

Après plusieurs minutes, on reprit la position que l'on avait auparavant pour l'aider à marcher. Mais le bruit de porte qui avait été entendu n'était pas un simple hasard. Ça n'a jamais été le fruit du hasard. « They're coming. » Je m'arrêtais d'avancer, et je réfléchis à un plan rapide qui pourrait nous sortir de là. Avec de la chance. « We're going to hide in the other corridor, and if we're lucky, they'll give up and go somewhere else. If they find us, you three keep going. I'll deal with the aurors, and whatever happens, you run, okay ? » Et c'est là que l'on se rappelle de tout ce qu'on ne pourra plus jamais avoir.
January D. Lockhart
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Message Posté Lun 3 Juin - 21:56.

∞ some dance to remember
some dance to forget




« I didn't know these two were involved. Hell, this is breaking news. »

Elle non plus, elle ne le savait pas. Parce qu'elle était devenue une simple étrangère, rien de plus qu'un visage qu'on reconnaissait parce qu'on l'avait déjà vu sur les avis de recherche. Elle était devenue celle à qui on cachait les choses, parce qu'elle avait préféré enfiler la couronne de lauriers plutôt que d'écouter ce qu'elle avait eu à lui dire. Elle conserva le silence, parce que c'était tout ce qu'elle avait le droit de faire. Elle n'avait pas le droit de s'impatienter. Elle n'avait pas le droit de s'énerver. Elle n'avait pas le droit de trouver ça touchant. Elle n'avait pas le droit de sourire. Elle n'avait pas le droit de les regarder. Elle n'avait pas sa place ici. Elle était bannie de son propre royaume, parce qu'elle avait trahi tous les autres. Elle regardait l'empire de ruines, et elle se demandait comme elle avait pu en arriver là. Elle se demandait comment elle avait pu perdre le contrôle de sa propre vie à ce point. Elle non plus, elle ne savait plus rien, parce que pendant que Solomonia était en train de se faire torturer, elle avait choisi d'oublier, ou du moins d'essayer. Elle avait laissé le regard des autres la façonner. Elle avait laissé le pouvoir l'emporter sur l'amitié. Et elle s'était retrouvée complètement seule face au chaos. Elle s'était retrouvée dans l'oeil du cyclone. Elle hurlait, mais personne ne l'entendrait jamais. Parce qu'elle n'avait pas le droit d'ouvrir la bouche. Elle n'avait pas le droit de se montrer faible. Elle n'avait pas le droit d'avoir mal. Pourtant elle avait mal. Parce que Solomonia avait cessé de se tourner vers elle. Parce qu'elle avait choisi le bouffon. Parce qu'elle n'était plus rien et qu'elle n'avait plus personne. Cette guerre lui avait tout pris avant même d'avoir commencé. Les sacrifices, c'étaient autant de plaies qui s'ouvraient sur son corps à elle. Les sacrifices, elle n'en pouvait plus. Elle n'avait jamais été taillée pour ce rôle. Elle n'avait jamais pu rester impassible face à la souffrance des autres. Surtout lorsqu'elle en était la cause.

« We could have had that. »

On dit que, du haut de l'Olympe, on peut voir le monde entier se coucher à ses pieds. On dit que du haut des nuages, plus rien ne nous résiste jamais. Mais tout ce qu'elle voyait, c'étaient des ossements qu'on avait converti en château. C'était du sang qui coulait dans les rivèires. C'était des cendres qui avaient remplacé les océans. Elle était tombée trop vite du nuage, et elle avait attéri sur la terre des regrets. Elle ne faisait plus confiance à William. Et elle s'interdisait de penser à James. Parce que ça faisait trop de mal de l'aimer alors qu'il l'avait trahie. Ca faisait trop de mal de penser qu'il s'était jouée d'elle et qu'il avait profité de tout sans le moindre scrupule. Elle tourna la tête vers lui. Ses yeux, autrefois plongés dans le vide, le foudroyaient.

« No. We couldn't. »


Elle resta en retrait. Elle restait derrière eux, parce que c'était là qu'elle pourrait les protéger. Ils marchaient vite, parce qu'ils voulaient oublier. Mais elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait pas à faire abstraction du sang qui continuait de couler le long des jambes de Solomonia. De son visage déformé par les hématomes. De la pâleur de sa peau. Elle n'arrivait pas à faire abstraction de la culpabilité qui édvorait son âme. Elle avait mal à cause d'elle. Parce qu'elle avait volé un putain de cercueil. Parce qu'elle l'avait embarquée dans la résistance sans jamais penser que ça pourrait mal tourner. Solomonia avait raison, elle n'avait pas la carrure d'un chef. Et tout ça devait cesser. Alors, pendant que James leur donnait les instructions, elle les regarda une dernière fois. Will I still make it to Heaven if I kill myself ?  Solomonia et Nikolaï s'enfuiraient. Ils retourneraient au quartier général, et tout finirait bien pour eux. C'était la chance qu'elle leur donnait. La chance d'une vie meilleure. Et elle espérait qu'ils la prendraient. James, lui, elle savait qu'il resterait. Elle savait qu'il essayerait de la dissuader. Mais il finirait par partir, aussi. Parce qu'il avait toujours fait partie des ennemis. C'était la meilleure fin possible. C'était la seule alternative. Elle allait se rendre. Elle allait mettre un terme à cette guerre qui avait déjà fait couler trop de sang. Le sang qui était sur ses mains. Le sang dans lequel elle baignait. Ca devait se terminer. Ca devait se terminer maintenant.

Elle n'était plus sûre de qui elle était, mais elle gardait la tête haute. Elle n'était plus sûre d'où elle venait, ni où elle allait, mais elle sentait son cœur battre de plus en plus fort, à mesure que les bruits de pas retentissaient. Elle était debout, au confluent du fleuve et du lac. C'était maintenant qu'il fallait prendre la décision. C'était maintenant qu'il fallait choisir le courage, puisque tout le reste avait disparu. Il fallait seulement penser à ce qui était important, et abandonner tout le reste. Elle ferma la porte qui séparait les deux couloirs. Et, à travers le verre magique, elle voyait encore leurs visages. Mais elle ne les regardait plus. Elle la scella à l'aide d'un sortilège pour s'assurer qu'ils ne pourraient pas l'ouvrir. Elle leur donnait la liberté dont ils avaient toujours rêvé. Elle lança un dernier coup d'oeil à James. Ses lèvres mimèrent un I'm sorry désespéré. Et elle se retourna pour faire face aux démons. Elle se battrait contre eux, mais seulement pour l'honneur. Parce qu'elle ne pouvait plus supporter l'idée de sacrifier une autre vie pour une cause perdue.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Lun 3 Juin - 22:55.
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« The times that you're healing, and when your heart breaks. The times that you feel like you've fallen from grace. »

J'avais honte. De tout les mots que j'aurai dû dire. Tout ce que j'aurai dû faire. Parce que tout ce que j'ai toujours eu, c'était la force. C'était la fierté. Et c'était ce que j'étais. C'était la définition même de tout mon être. Et si je n'avais plus ça, je n'avais plus rien. Si je n'avais plus de force pour continuer, je n'avais plus aucune valeur. Parce que je n'avais aucune valeur pour personne, si je restais comme ça. Je n'étais qu'un corps sans âme, un corps vide, se perdant dans le néant. Je n'étais que l'ombre de ce que j'aurai dû être. Et j'avais beau hurler comme une folle dans ce corps dans lequel j'étais emmurée, ça ne changeait rien. C'était toujours aussi vide, et toujours aussi désespérant. C'était toujours comme marcher sur un fil sans être capable de se détacher de l'illusion. La crainte, la panique, tout ces sentiments se mélangeaient, et ils s'alliaient pour créer la pire des punitions. J'aurai voulu redevenir celle que j'étais. J'aurai voulu marcher moi même jusqu'à la porte de la liberté. Mais ça ne marchait malheureusement pas comme ça. La liberté ne s'achetait pas. Elle se gagnait. On se promet de raconter les récits de nos voyages, et on se dit qu'on donnerait cher pour changer la fin de l'histoire. On se dit qu'on a peut être la possibilité de le faire. Mais on se ment à nous même. On ment à notre entourage, et on ment parce qu'on a peur de faire des erreurs. Tout reste inexacte. Mais on accepte ça. On préfère quelque chose d'incertain face à l'absence totale de tout. C'est là que se situe notre plus grosse erreur.

J'étais tombée sur le sol froid, pétrifiée par la peur. Parce que c'était ce que j'étais maintenant. Une personne dévorée par la panique et par la crainte. Une personne terrifiée à l'idée de retourner en enfer. Parce que c'était ce que c'était. Ni plus, ni moins. C'était l'enfer sur terre. C'était une bombe qui explosait, et des visages qui se mélangeaient. « Hey, look at me. It's over. It's over. » J'ai senti ses mains se déposer sur mon visage. Ses lèvres se poser sur les miennes. Et peut être que si j'avais plus de force, j'aurai répondu avec plus de passion. Mais j'étais une coquille vide. Sans le moindre espoir de guérison. Et pourtant il continuait à m'accepter. Même si je n'étais plus celle d'avant. Et ça avait un côté rassurant. Même si ça me faisait peur. Parce qu'un jour, il comprendrait à quel point j'étais brisée. Et à ce moment là, il partirait. Et je n'aurai plus la force de retenir ma chute. C'est ce que je faisais depuis déjà trop longtemps. « You're safe, now, you're with me. » Sauf que je n'étais pas encore hors de danger. Sauf que nous étions tous dans la gueule du loup, et que le seul moyen de s'en sortir, c'était de trouver une sortie assez rapidement. « I'm sorry. » Trois petits mots tellement simple, parce que je m'en voulais de lui avoir tourné le dos depuis le début. Et qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Même par rapport à ça.

James proposait un plan. Un plan qui serait forcément en sa défaveur. Parce que pour lui, il n'y avait qu'une seule solution : la disparition de l'un d'entre nous. Mais je ne les autoriserais pas à mourir pour moi. À mourir pour le peu qui restait de moi. « No, this is a bad idea, we... We just have to be quicker. » Ma respiration était de plus en plus saccadée, et je pouvais sentir mes poumons se resserrer. C'est ce moment là que January choisit pour fermer la porte entre les deux couloirs. « She won't be able to hold them back, they'll kill her and they'll come and get us. » C'est ce moment là qu'elle avait choisi pour son sacrifice. Mais personne ne la laisserait faire. Les bruits de pas s'approchaient, et après plusieurs essais, James parvint à déverrouiller la porte, avant d'agripper January par le bras. On avait compris que tout se jouait maintenant. Qu'à partir de là, c'était notre destin qui se décidait. On avait compris qu'il y aurait un gagnant, et un perdant, et peut être qu'on l'a toujours su. Et peut être que les perdants, ça serait nous.

Les aurors étaient là. Ces précieuses minutes que l'on avait gagné, on les avait perdu. On avait reculés, et ils étaient au niveau de la porte séparant les deux couloirs. Et tout ce à quoi je pensais, c'était au fait que je n'arrivais pas à respirer. Au fait que je paniquais plus qu'à l'ordinaire. Parce que je risquais de retourner là bas. Et parce que c'était ça qui me tuerait. « Well, here they are. You all came to rescue your poor friend from her suffering. Don't worry dear, you'll be back in your cell sooner than you expect. With a few friends of course. » L'auror venait de parler, et c'était cruel de se dire qu'il nous parlait comme si nous faisions partie de l'organisation secrète de l'époque. Comme si nous allions les tuer. Parce qu'on était la menace. C'était aussi simple que ça pour eux. Et à ce moment précis, je savais qu'il n'y aurait qu'un seul moyen de s'en sortir : se battre. Et ils devraient le faire à ma place.
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Message Posté Mar 4 Juin - 16:46.


you built your walls for me to climb
_____________________________________________
a billion walls for me to climb


Et soudain, tout va trop vite. Soudain, on ne peut plus rien arrêter. Les rouages sont trop impatients. La gravité nous tire vers le bas trop violemment. L'océan est profond, et le ciel est noir. On tombe sans honneur et sans grâce, parce que tout ce qui compte, c'est la survie. On n'arrive plus à dissocier le véritable but de l'instinct d'urgence. On ne trouve plus de sens aux mots qu'on se répète pour se rassurer. On tue la peur, mais elle réssucite trop tôt. Alors on recommence. On laisse l'histoire se répéter et notre esprit se consumer. La porte s'était refermée derrière nous. Et Lockhart était restée de l'autre côté. On a tous compris ce qu'elle essayait de faire. Peut-être moi, plus que les autres. Elle faisait ce que j'avais toujours su faire mieux que les autres. Elle fuyait. Elle rendait les armes. Elle été persuadée que ça serait plus facile, mais je savais que ça ne le serait pas. J'ai regardé James essayer d'enfoncer la porte. J'ai entendu les supplications de Solomonia. Mais j'ai pas bougé. J'ai pas bougé parce que pour moi, elle avait raison. C'était à cause d'elle que Solomonia s'était fait torturer. C'était à cause d'elle qu'elle était à moitié morte. Parce qu'elle marchait toujours. Parce qu'elle parlait toujours. Mais j'avais vu le vide dans ses yeux. Et ça ne trompait pas. Elle devait se rendre. C'était la moindre des choses après tout ce qu'elle avait fait. On se connaissait pas, mais je lui en voulais déjà. Peut-être parce que c'était plus facile de reconnaître sa culpabilité que de me confronter à la mienne. J'ai tenu Solomonia dans mes bras. J'ai senti son corps fragile trembler contre mon torse. Et j'ai continué à regarder January avec un air impassible. Avec une mâchoire contractée et la dureté dans les traits. Je comprenais pas l'acharnement du blond. Je comprenais pas comment il pouvait nier l'évidence. Tout ça, c'était de sa faute. Et il fallait bien un coupable.

Au bout d'un moment, il a réussi à ouvrir la porte. Mais c'était déjà trop tard. Les aurors arrivaient. Leur voix me glaçait le sang. Leur regard me pétrifiait. On était faits comme des rats, parce qu'on savait qu'on en sortirait jamais tous vivants. C'était un combat perdu d'avance. C'était un élan désespéré vers la liberté qu'on n'aurait jamais. C'était à celui qui verrait son nom gravé sur le marbre en premier. J'ai regardé January. Elle m'a donné le signal. Il fallait que je la sauve. Il fallait que je l'emmène loin d'ici. Le problème, c'était qu'on ne pouvait plus transplaner à Durmstrang. Alors c'était maintenant qu'il fallait se montrer courageux. C'était maintenant qu'il fallait affronter les peurs et les démons. J'ai entendu les sorts se déchaîner quand je me suis retourné. J'ai entendu les cris, les exclamations. J'ai senti la frayeur et le courage. J'ai senti l'audace et le désespoir. J'ai senti que Solomonia m'en voudrait. Mais j'en avait plus rien à foutre. C'était mon devoir de la mettre en sécurité. Et, ici, elle n'y serait jamais. J'avançais aussi vite que je le pouvais. Parce que je savais que, bientôt, les renforts arriveraient. Je savais que, bientôt, l'alerte serait donnée. Et je préférais qu'ils attrapent les autres, plutôt que nous. Tout n'était qu'une question de choix. Une question de priorité. Et si la justice existait, alors mes vœux seraient exaucés.

Mais ça n'avait jamais été aussi simple que ça. Le destin avait toujours trouvé le moyen de faire tomber les continents avant que j'ai pu les conquérir. Je me suis pris un sort dans la jambe. J'ai trébuché. J'ai pas voulu crier, parce que j'en avais pas le droit. J'ai senti le sang couler le long de ma cuisse. J'ai continué à avancer. J'ai continué à marcher, en boitant, en m'appuyant contre les murs. J'ai continué à la serrer contre moi. J'ai continué à refuser de l'écouter. Je savais que j'irai jamais assez vite. Mais on n'avait plus le temps de réfléchir à autre chose. On mourrait plus tard. En attendant, il fallait survivre.
James L. Halden
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Message Posté Mar 4 Juin - 21:30.
daniel in the den - nikolai&james&january&solomonia 381945tumblrinlinemf8qoft5Vy1ry5cea


« And a memory’s renewed, of a girl that I once knew. »

Le soucis, c'est que dans la panique, on ne voit plus rien. Les visages deviennent flous. Les mensonges se mélangent. Les histoires s'entremêlent, et on ne sait plus quoi faire à part souffrir. On ne sait plus comment s'en sortir dans un monde qui disparaît au fur et à mesure des années. On ne sait pas comment s'en sortir alors que tout le monde nous abandonne. On a beau hurler comme des fous, on se retrouve toujours aussi bas, on se retrouve toujours entre la vie et la mort. On essaye de sauver ce qui nous tient à cœur, mais les avertissements disparaissent. Ils sont partagés. Ils sont comme des souvenirs lointain, des raisons qu'on ne peut pas considérer parfaites. Je l'avais vu se sacrifier, et c'était cruel de se dire que c'était son choix. De se dire que je devrais lui forcer à l'abandonner. Parce que je ne la laisserais jamais choisir la mort. C'était comme ça, c'était devenu mon rôle. La protéger d'elle même. Même si ça voulait dire aller à l'encontre de ses envies. Aller à l'encontre de tout ce qui pouvait avoir un sens à ses yeux. Je n'étais pas persuadé d'avoir raison mais j'étais sûr que c'était la seule option. Que je ne pourrais pas la laisser se brûler les ailes. Je devais réussir à tous nous sauver. Je devais réussir à combattre le mal par le mal. Et aujourd'hui, les doutes seraient complets. Aujourd'hui, je risquais tout ce que j'avais. J'avais trahi les deux camps, parce que j'ai toujours refusé de choisir. J'avais trahi ce que j'aurai dû comprendre. Ce n'était plus une question de choix. Mais de dignité. C'était une question d'honneur et de fierté. On est tous fiers de ce qu'on est devenus, au final. On est tous fiers du chemin que l'on a parcouru, même s'il était long et laborieux.

« No. We couldn't. » Les minutes s'accéléraient. C'était le résultat final. C'était sa sentence. Alors je ne répondis rien. Parce que c'était trop dur de l'admettre. Puis tout se passa de plus en plus vite. Elle s'était sacrifiée. Alors je l'ai empêché de le faire. J'ai repensé à toutes ces choses qui faisaient que je ne la laisserais jamais faire ça. Pas pour moi. Pas pour Solomonia. Ni pour quiconque. Après plusieurs sortilèges et plusieurs coups, la porte céda. Et j'agrippais son bras pour la ramener de notre côté. « What were you doing, are you stupid or what ? » Je n'avais pas lâché son bras, et je venais d'apercevoir au loin l'équipe d'aurors. C'était comme ça que ça se finissait. La bataille la plus difficile que l'on ait eu à subir. « This was, by far, the worst idea you ever had, January Lockart. »

Ils étaient là, et ils nous menaçaient. Et il n'y avait pas beaucoup de choix. Si Solomonia y retournait, elle y mourrait. Parce qu'elle ne tiendrait pas une semaine de plus dans cet enfer. Elle était déjà trop maigre et trop pâle. Elle était déjà trop perdue dans le système pour pouvoir s'en sortir. Et peut être qu'elle ne survivrait même pas à notre intervention. Quant à l'élève, il ne finirait pas mieux qu'elle. Et January, c'était la même chose. Parce qu'on était tous des traîtres. Alors j'allais les sauver. Alors j'allais faire ce que j'aurai dû faire pour Emily. J'allais leur permettre de disparaître de cet endroit. Sauf que tout commençait déjà à s'accélérer. Tout était trop rapide et insupportable. Je n'étais pas là pour ça. Je ne me suis jamais engagé pour en arriver là. Mais parfois, il n'y a pas d'autres choix. On doit se sacrifier. On doit accepter d'être le dernier à s'enfuir. D'être celui qui prend le plus de risque. Parce que certaines choses et certaines personnes ont plus d'importance. On ne peut pas les négliger. On ne pourra jamais les négliger. Alors on se bat.

Les premiers sorts commençaient à fuser, et je me plaçais devant January. Je refusais de la voir blessée, et je connaissais leur méthode. J'utilisais mon égoïsme comme défense face à la peur. Solomonia et l'autre commencèrent à s'en aller, malgré le fait que la jeune fille refusait de nous laisser là. Sauf qu'un sort atteignit l'autre. Et c'est là que j'ai compris qu'on aurait pas le choix. C'est là que j'ai compris que tout se finirait mal. Pour tout le monde. Alors je continuais à déjouer les sortilèges. Je continuais à refuser de laisser January passer. Parce qu'elle devait s'en sortir. Et qu'il n'y aurait pas de semi-victoire. Pas dans ce genre de cas. « Come on, you have to go now, they won't get very far if you don't help them. » J'avais parlé entre deux sorts. C'est la beauté du sacrifice en fin de compte. Le fait qu'il vient d'un sentiment si simple et si ridicule que la peur. Parce que ça semble si ironique de se dire que c'est une faiblesse, qui se transforme en force. Et qui contrôle les règles du jeu.
January D. Lockhart
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Message Posté Mar 4 Juin - 22:31.

∞ if you had one shot, one opportunity
would you capture it ?




« What were you doing, are you stupid or what ? »

L'enfoiré. Elle avait entendu les portes s'ouvrir. Elle avait senti ses doigts entourer son bras. Et elle avait beau se débattre, il la tenait. Il la tenait et il la forçait à rester sur le côté. Elle détestait ça. Elle le détestait, parce qu'il osait lui faire la morale après tout ce qu'il avait fait. Il osait se mettre en travers de son chemin alors qu'il faisait partie des autres. De ceux qui préféraient tuer des nés moldus plutôt que de se confronter à leur propre impuissance. De ceux qui torturaient des gamins pour se donner bonne conscience. De ceux qui voulaient sa perte et, à terme, sa mort. Elle le foudroyait du regard.

«  This was, by far, the worst idea you ever had, January Lockart.  »

Non, la mauvaise idée, c'était de ne pas être parti d'ici quand ils en avaient eu la possibilité. La mauvaise idée, c'était de ne ne pas l'avoir laissée faire. C'était de l'avoir rattrapée alors qu'elle savait ce qu'elle faisait. Si elle s'était écoutée, elle lui aurait lancé un sort. Un sort à la con, parce que c'était tout ce qu'elle connaissait, mais un sort assez puissant pour lui faire mal, autant qu'elle avait mal. Alors elle le regarda droit dans les yeux. Elle le regarda comme un ennemi.

«  Go to hell, James Halden.  »

Les aurors arrivaient en territoire conquis. Ils avaient un sourire suffisant, ils avaient un ton arrogant. Ils se réfugiaient derrière la loi. Mais la loi était injuste. Elle était infâme. January regarda derrière eux et fit un signe de tête à Nikolaï. Il devait partir. Il devait se barrer le plus vite possible. Parce que tout n'était plus qu'une question de temps. Elle leva sa baguette, mais James s'installa devant elle. Et, à chaque fois qu'elle bougeait, il lui barrait le chemin. Ca l'énervait. Ca l'énervait parce qu'il n'avait pas le droit de faire ça. Il n'avait pas le droit de lui voler son droit de réponse, son droit de vengeance.

«  Come on, you have to go now, they won't get very far if you don't help them.  »

Un regard. Nikolaï était blessé. Mais elle pouvait encore aider à retarder l'échéance. Elle pouvait encore leur faire gagner du temps. Parce que, dpeuis le début, c'était elle qu'ils voulaient. Ils avaient pris Solomonia pour la retrouver elle. Elle qui avait trahi son pays. Elle qui avait commis tous les crimes, même ceux qui n'avaient jamais existé. C'était elle qu'ils voulaient amener fièrement au ministère. C'était sa tête qu'ils voulaient donner à Pritchard. Pas celle d'un auror. Pas celle d'une élève. La sienne.

«  It's not you they want. It's me.   »

Elle l'avait poussée contre le mur de toute ses forces. Elle l'avait éloigné autant qu'elle avait pu. Elle ne l'avait pas regardé tomber. Elle ne savait même pas où il était. Ca n'avait plus d'importance, au fond, parce que la décision était prise. Il n'existait plus. Ils n'existaient plus. C'était entre elle et ces connards d'aurors. C'était entre elle et Pritchard. Ca s'était toujours résumé à ça, les guerres, les combats, les morts, le sang, les derniers soupirs, les yeux vides, les corps inanimés. Ca s'était toujours résumé à un duel qui n'aurait jamais de vainqueur parce que les lauriers étaient empoisonnés. Ils avaient été trempés dans du venin qui se répandait déjà dans son sang. C'était pas la gloire, c'était la colère. C'était pas la justice, c'était la vengeance. C'était des décisions impulsives et profondément stupides. Mais c'était aussi les plus humaines. Elle suivait son instinct, parce qu'elle n'avait confiance qu'en lui. Elle laissait son corps lui dicter les mouvements, et son cerveau d'arythmancienne fonctionner seul. Elle regarda la configuration du couloir. Elle mesurait les angles et les conséquences de tout ce qu'elle aurait pu faire. Retour à la réalité, parce que les sorts fondaient déjà sur elle. Elle pointa sa baguette vers le mur de droite. Mais lorsqu'elle prononça le bombarda. Lorsque sa magie s'échappa de son bras, dans un jet bleu électrique, quelque chose d'étrange se passa. Le bombarda heurta le mur. Puis un autre mur. Puis il libéra une fumée noire. Une fumée si opaque qu'elle emporta tout sur son passage. Et January s'y perdit. La boîte de Pandore. X, son rire glacial. Et l'explosion. L'explosion qui contractait son cœur. L'explosion qui lui faisait vivre des scènes qu'elle n'avait jamais vécu. Des visages inconnus. Des situations qui n'existaient que dans une autre vie. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, les pierres explosées avaient éloigné les aurors. Pas assez pour être tiré d'affaire. Mais assez pour gagner du temps. La fumée s'était transformée en brouillard. Et elle se finirait par se transformer en poussière. Il fallait profiter de l'occasion. Il fallait profiter du moment. Elle se retourna. Elle attrapa la main de James. Et elle se mit à courir vers les autres. James s'occupait de Solomonia. Et elle, elle se tourna vers Nikolai pour lui servir de béquille.

«  Bafoon, lean on me.   »

Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle ne comprenait pas pourquoi sa main tremblait. Elle ne comprenait pas pourquoi sa vision était brouillée par un filet noir qui s'emparait de son esprit. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était désorientée. Ca ne lui était pas arrivé depuis le soir du 31. Mais ce n'était pas le moment de s'inquiéter. C'était le moment de fuir comme des lâches. De conforter l'opinion publique. De prendre son mal en patience. Et d'attendre le jour où la justice vaincrait tout.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Mer 5 Juin - 0:43.
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« The night was all you had. »

Le monde s'écroule. Il nous échappe. C'est triste de se dire qu'au bout d'un moment, on ne le contrôle plus. Qu'il n'est que l'ombre de lui même. J'aurai aimé me battre. J'aurai aimé avoir la force de sauver le peu de dignité qui me restait. Mais tout devenait de plus en plus noir. De plus en plus funeste. Le tableau s'assombrissait, et il n'y avait plus vraiment d'autres images que celle-ci. C'était une douleur qui se déplaçait et qui ne se remplaçait pas. Un crime qui n'avait pas de sentence, ni de peine assez forte pour être appliquée. J'avais toujours mal, comme si c'était hier. J'avais toujours mal, comme si à force d'avancer, les souvenirs m'arrachaient au présent pour me rendre au passé. C'était cet échange qui m'affaiblissait. Parce que la solitude est le pire des sentiment. La solitude nous conduit à la haine. La solitude nous mène à la jalousie, et à la souffrance. Parce que seul, on ne se bat pas vraiment. On laisse les années filer, et les heures passer. On laisse la peur nous envahir. Et elle nous dévore, comme une bactérie qui s'empare de notre ADN pour le dévorer. On oublie qui on a été et qui on aurait pu être. On oublie le négatif, on oublie le positif, et on se concentre sur continuer à survivre. Même si ça paraît plus dur que le reste.

Les rois et les reines ne réalisent pas la cruauté de leurs actes. Ils ne réalisent pas que leur suprématie ne signifie pas la boucherie absolue. Ils ne réalisent pas qu'ils ne sont que des pions dans le grand échiquier de la vie. Il suffit d'une seule erreur pour être exclu du monde. On se demande qui on sera, et on se demande comment on y arrivera. Mais ces suppositions sont dérisoires. Elles sont parfois fausses et parfois vraies. C'est pour qu'on qu'on choisit de se cacher. C'est pour ça qu'on disparaît dans les abysses de la solitude et de l'individualisme. On coupe, et on tranche, jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable. On coupe et tranche, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Et quand tout ce qui reste revient, on s'arrange pour le faire fuir.

C'était comme un cauchemar. Un cauchemar que j'étais en train de vivre et de revivre. Parce que j'étais terrifiée à l'idée que l'un d'entre nous ne revienne pas de ce périple. Je ne voulais pas que quelque chose arrive par ma faute. C'est pour ça que j'ai essayé de me débattre quand Nikolaï a commencé à avancer sans eux. C'est pour ça que je lui ai demandé d'y retourner. Parce que je préférais me sacrifier pour ma propre liberté, plutôt que de payer un prix trop cher en offrant la leur. Et c'est là qu'il reçu un sort. C'est là qu'il tomba à moitié contre le mur. Et j'étais terrifiée. Parce qu'il pouvait en recevoir un autre. Parce qu'il pouvait tomber. Parce qu'il pouvait disparaître, et que ce n'était pas une option. « No no no, this can't be happening. Nik' you have to give me back to them, it'll be all over, please, you're hurt, I can't let all of you die because of me. » Et j'ai essayé de me séparer de son étreinte. Mais c'était encore une bataille perdue. Parce que le peu de force attrapée m'empêchait de bouger. Et tout devenait de plus en plus flou. De plus en plus noir. Je fermais les yeux, et j'entendis le bruit d'un sort qui rebondit. Et qui réussi à atteindre sa cible. C'est là que James et January arrivèrent. Sans que je ne puisse réaliser ce qui arrivait, James commença à me porter, et January servait de béquille à Nikolaï. C'était l'image parfaite de cette guerre. C'était nous. C'était les jeunes sorciers qui payaient pour les erreurs des autres. C'était les soldats engagés qui refusaient de voir autre chose que le sang et la douleur.

On était enfin à l'extérieur. J'ai dû perdre connaissance pendant plusieurs longues minutes, parce qu'on était maintenant arrivé au QG de la résistance. C'était là qu'on avait tout prévu. C'était là qu'on s'était promis de se battre. Et tout ce que je voyais, c'était les aurors sans visages qui me répétait sans cesse que je parlerais un jour, quoi qu'il arrive. Tout ce que je pouvais entendre, c'était mes propres hurlements de douleur et mes propres supplications. Il n'y avait plus de lumière. Ni de joie. Tout était vide. Et la souffrance ne partait pas. Elle s'accentuait. Le sang coulait toujours le long de mes plaies, et une fois à l'intérieur d'une tente, les choses allaient de plus en plus vite. Pendant un bref instant, j'ai senti Nik' près de moi. Alors j'ai pris sa main. Parce qu'on s'en était sortis. Et parce que je voulais encore croire que tout irait bien. Je voulais croire que je guérirais. Comme à chaque fois. Sauf que ça n'arriverait pas. Parce que cette fois, la guerre était finie. Et cette fois, j'avais perdu. « Thank you. For coming with them. » J'avais murmuré à Nikolaï. Et avec ce murmure s'éteignait l'espoir d'un jour s'en sortir réellement.

« So, it's over now. » C'était plus destiné à moi qu'à eux. Mais c'était dit. Il était trop tard pour revenir en arrière.
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Message Posté Mer 5 Juin - 1:38.


but nothing was worth it
_____________________________________________
i tried to be perfect.


C'était facile de basculer dans les extrêmes. On passe de la peur au courage en un claquement de doigt. J'avais peur, j'étais terrifié. Parce que jusqu'à ce que le sort ne transperce ma jambe, l'idée de crever ici, comme un chien, ne m'avait même pas traversé l'esprit. J'avais pris conscience du danger sur le tas. Elle était venue avec la douleur. Avec le sang qui coulait. Avec ma peau qui me brûlait trop fort, trop violemment. Mais j'avais pas le droit de la laisser tomber. Cette fois-ci, j'avais pas le droit d'abandonner. Je fuyais, mais je fuyais pour la sauver. Alors je continuais d'avancer. Je sentais la souffrance défigurer mon visage. Je sentais mes poumons suffoquer sous le poids de toutes les angoisses. Tout était trop intense. Tout allait trop vite. Tout faisait trop mal. Puis on passe du courage à l'incompréhension. J'avais entendu l'explosion, mais je ne m'étais pas retourné. J'avais un but, un putain de but, le seul qui avait jamais compté dans ma vie. Je devais la ramener en vie, même si je devais y laisser la mienne au passage. C'était plus qu'une promesse, c'était un pacte de sang. C'était le serment des écorchés qui erraient pour la rédemption. J'ai compris que quelque chose n'allait pas quand, nous aussi on a été encerclé par la fumée noire. Mais j'avais pas le temps d'y réfléchir. Parce que chaque seconde était une éternité que je n'avais pas le luxe de dépenser. Puis on passe de l'incompréhension à la colère. Il la portait à ma place. Il prenait mon rôle. Et c'était con, mais ça me faisait mal de voir que j'étais tellement minable qu'on ne me laissait pas la chance de la sauver. Le seul geste qui comptait, la seule action qui pouvait me mener à la rédemption, on me l'enlevait avec tout le reste. Je ne l'ai pas quittée des yeux une seule seconde, pour lui montrer que si seulement j'avais pu, j'aurais continué à la porter jusqu'à la fin. J'aurais continué à me vidé de mon sang pour m'assurer qu'elle garde le sien. Je lui aurais tout donné, mais c'était plus assez. Et puis, on finit par passer de la colère à la haine. J'entendais la voix de January, et j'avais envie de hurler. Je ne comprenais pas ce qu'elle foutait encore là. Je ne comprenais pas comment elle pouvait oser me parler après tout ce qu'elle avait fait. J'ai pas rechigné lorsqu'elle m'a aidé, parce que j'avais pas le temps de faire le fier. Mais si j'avais pu, je l'aurais laissé crever avec les aurors. C'était là qu'était sa place. Là où Solomonia avait souffert le martyr pendant deux semaines. Deux semaines durant lesquelles ni elle ni moi n'avions soupçonné quoi que ce soit. C'était purement dégueulasse. Pendant tout ce temps, elle était un étage en dessous. Et j'avais continué à vivre ma vie comme si de rien n'était. Parfois, je l'avais même méprisée parce que j'avais jamais pu supporter son départ. Je comprenais alors que la raison pour laquelle je la détestais tant, c'était parce que je ne pouvais pas m'infliger toute cette haine. J'en avais trop.

Ca avait fait un mal de chien, mais on avait fini par courir. Par se ruer dans le dédale des couloirs. Par prendre la première porte qu'on avait vu. Et le sang avait continué de souiller la neige trop pâle pour être pure. Et la souffrance continuait à laisser des traces de son passage. Et puis on avait transplané. J'avais senti ma blessure se déchirer un peu plus. Ma peau s'arracher jusqu'à l'os. J'ai hurlé, parce que j'avais jamais eu aussi mal. Mon corps entier croulait sous la douleur. Mon corps entier brûlait. On avait été aceuillis par des résistants. On m'avait foutu sur un brancard. Et quand je m'étais retourné vers celui de Solomonia, elle avait les yeux fermés. Alors, on se rend compte combien il est facile de basculer dans les extrêmes. J'étais passé du courage à la peur. La peur de la perdre, encore une fois. La peur de la voir s'enfermer dans la mort. De toucher sa main et de la sentir trop froide. On m'a soigné. Et on l'a soignée à côté de moi. J'ai compris qu'elle avait simplement perdu connaissance. Mais j'ai aussi compris qu'à partir de maintenant, plus rien ne serait jamais simple. Et tout ça, c'était de sa faute.

Au bout d'un moment, elle s'est réveillée. Elle a prit ma main. Et je l'ai serrée. Je l'ai serrée fort, parce que je voulais qu'elle sache que je ne partirai plus. J'avais peur de tout ce qui nous attendait. J'avais peur de la retrouver complètement détruite, et de ne pas pouvoir l'aider. J'avais jamais été assez bien pour elle. J'avais jamais su faire mes preuves. J'avais des débris à la place du cœur. J'avais des ruines à la place de l'esprit. Mon corps entier était fait de muscles et de cendres. J'avais ignoré ses avertissements. Je m'étais moqué de sa peur. J'avais détesté son absence. Et au bout d'un moment, j'avais même fini par la haïr. Mais j'avais pas envie de laisser passer ma chance. J'avais pas envie de la laisser comme ça. J'ai embrassé sa main. C'était tout ce à quoi je pouvais prétendre.

« So, it's over now. »

Alors, je suis passé de la peur à la colère. Je me suis retourné vers Lockhart. C'était la coupable idéale, après tout. Elle avait tout fait foirer. Elle avait tout fait foirer et elle n'avait même pas l'air de s'en vouloir. Je lui foutais tout sur le dos parce que c'était plus simple que d'admettre que c'était aussi de ma faute. Mais si j'avais été celui qui lui avait tourné le dos, j'étais pas celui qui l'avait envoyé à l'abbatoir. Ce sang là, il n'était pas sur mes mains, mais sur les siennes.

« No. No, it's not. »

Je me suis levé, mais mon équilibre était fragile. Ma jambe me faisait un mal de chien, mais j'en avait plus rien à foutre. Parce que je suis passé de la colère à la haine. Je la détestais, cette fille qui laissait les autres agir pour elle et qui n'était même pas capable de défendre ses soldats. Cette fille qui ne pensait qu'à elle et qui oubliait trop facilement la souffrance de ses amis. Je détestais tout ce qu'elle incarnait. C'était pas une ennemie. C'était pas un leader. C'était juste une fille qui enfilait des masques et des costumes qui ne lui allaient pas. C'était du vent.

« What the fuck happened back there ? You're really not going to explain it to us, are you ?  You coward ! »

Peut-être que j'étais aveuglé par la haine. Peut-être que mes mots dépassaient ma pensée. Mais quand je les ai prononcé, ils m'ont semblé terriblement justes. Je lui en voulais d'avoir laissé Solomonia croupir dans les cachots pendant qu'elle menait la belle vie dans son Olympe empoisonné. Je lui en voulais de m'avoir fait miroiter un rêve, une héroïne, et de n'avoir pas su être à la hauteur. Je lui en voulais d'être exactement ce que j'étais. Je m'en voulais putain, qu'est-ce que je m'en voulais !

« I came to you for help, and you left us behind ! You think you're so strong, don't you ? You think you can just show yourself and they'll run away ? They almost killed us. You almost killed us with this damn fuckery.  »

Je haussais le ton, peut-être un peu trop. Mais j'avais plus rien à perdre.

« I don't know you that well. I don't know who you are or what you did. But if you're the kind of person that send kids to get killed instead of you, then they're probably right. You're the ennemy.  »
James L. Halden
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Message Posté Mer 5 Juin - 20:34.
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« So I bare my skin, and I count my sins, and I close my eyes, and I take it in. And I’m bleeding out. »

C'est fou ce que l'amour peut causer. C'était fou de se rendre compte qu'il peut mener à la haine, à la joie. Qu'il peut mener à la violence et à la douceur. C'est comme être transpercé en plein cœur, et ne jamais réussir à se relever. On écoute les mêmes mélodies et les mêmes idées sans pouvoir développer plus, parce qu'on sait ce qu'on ne retrouvera jamais. On sait ce qu'on a perdu pour toujours, et ce qui n'a jamais eu de sens. Les mots se mélangent et se partagent. On ne sait plus quel Dieu croire, ni quel monstre combattre. On se dit qu'on attendra toute notre vie pour des personnes sans la moindre importance. On se dit qu'on les sauvera du pire, alors que quelques années plus tard, elles disparaissaient. Elles nous laissent sur le bord de la route, et nos chemins se séparent. Ils prennent à droite, et on prend à gauche. On continue à descendre, et ils continuent à monter. Et on refuse tellement de perdre ces personnes que l'on essaye de franchir les lignes qui nous sépare, tout en sachant qu'elles sont déjà parties. Mais c'est l'amour qui guide tout ça. C'est son néant et son vide qui nous attire à tomber. Qui nous attire à subir cette chute qui ne semble jamais s'arrêter. Elle m'avait repoussé contre le mur, et son sort créa une fumée noire qui m'empêchait de distinguer quoi que ce soit. C'était comme ça qu'elle avait fait son choix. Pendant plusieurs minutes, je continuais à tousser en me disant que c'en était fini pour moi. Que je devrais partir. Et qu'elle ne me retiendrait pas. Puis je sentis sa main attraper la mienne pour rejoindre les autres.

Solomonia était très mal en point, et l'autre était blessé à la jambe. Par réflexe, je m'approchais de la jeune fille, et après avoir passé mon bras dans le creux de ses genoux, et une autre dans son dos, je la portais tout en continuant à avancer. January était devant en train d'aider l'autre. On était cette équipe de gens perdus qui essayaient de se sauver d'un monde en perdition. Des gens qui respiraient le même air et qui tentaient de se libérer de leurs démons. Je voyais les monstres et j'entendais les histoires. On avait transplané vers le QG, et j'ai remarqué qu'elle était inconsciente. Et je savais que c'était dangereux. « Hey hey, don't sleep, you have to wake up. » Mais elle ne se réveillait pas. Je savais ce que l'autre pouvait ressentir. Parce que je pouvais parfaitement imaginer ce que ça me ferait si c'était January à sa place. Parce que, aussi égoïste que ça puisse paraître, je préférais que ça soit elle plutôt que January. Je préférais ça, et c'était cruel. C'était monstrueux de se dire que je me fichais du fait qu'elle n'était pas assez lourde. Que je me fichais du fait qu'elle ressemblait plus à un cadavre qu'à un être humain. Et j'aurai peut être dû faire quelque chose. Et peut être que j'aurai dû être moins égoïste. Mais c'était comme ça. L'amour nous pousse à des extrêmes auxquels nous ne sommes pas préparés. Une fois allongée à l'intérieur de l'une des tentes, elle reprit connaissance. On pensait que c'était fini. On pensait que tout irait mieux. Mais la colère s'agrandissait. Ainsi que la déception.

« I came to you for help, and you left us behind ! You think you're so strong, don't you ? You think you can just show yourself and they'll run away ? They almost killed us. You almost killed us with this damn fuckery.  » Il était en colère, et c'était compréhensible. Parce qu'il était impliqué dans tout ça. Alors je ne disais rien. Parce que dans un sens, il avait besoin d'un coupable. Dans un sens, il avait besoin de lui faire mal. C'était le seul moyen de se venger. C'était le seul moyen de rendre le monde entier plus juste et plus logique. Même si ça voulait dire accuser un innocent. « I don't know you that well. I don't know who you are or what you did. But if you're the kind of person that send kids to get killed instead of you, then they're probably right. You're the ennemy. » C'était sa colère qui se développait, et la mienne qui se transformait. Parce que je ne lui en voulais pas. Parce que January était tellement obsédée par cette guerre qu'elle oubliait les autres aspects. Et qu'elle préférait se noyer dans sa propre pitié. Mais je la défendrais parce que c'était mon rôle. Et parce que même si je ne me mettrais pas en colère contre lui, et même si je comprenais, j'agissais dans cette logique erronée qui me forçait à être de son côté à elle. « Come on, easy now. She's not your ennemy. She probably never was. I'm an auror, she is in the resistance. I'm probably less worthy of your trust than she is. »

Sauf que parfois, les actes et les gestes les plus simples nous détruisent. Ils nous brisent. Et ils nous mènent à la pire des réactions.
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Message Posté Mer 5 Juin - 21:27.

∞ second chances they don't even matter
people never change.




Elle se sentait abandonnée. Elle se sentait abandonnée et profondément seule. Le quartier général de la résistance était pourtant plein à craquer. De nouvelles recrues rejoignaient les rangs tous les jours. Elle n'avait jamais vu autant de visages concentrés dans un endroit aussi petit. Et pourtant, elle était seule. Elle se regardait dans le miroir, et elle voyait le palais des autres jours. Ceux où Solomonia était encore de son côté, où Tyler était encore vivant, où William était encore là. Les jours où tout était facile. Les jours où elle savait qu'ils pouvaient gagner. Aujourd'hui, elle était complètement isolée dans son propre empire. Elle était seule à la tête d'une armée qu'elle n'avait pas envie de contrôler. Des pions, aux visages enfantins et adolescents. Des pions au cœur qui bat et aux yeux courageux. Des pions qui finiraient par sombrer dans les cris et dans le sang. La mort viendrait, c'était le marché. Et même s'ils avaient tous accepté les termes du contrat, ils ne pouvaient sentir la peur que quand elle les frappait de plein fouet. Le pire, c'était son impuissance. Elle ne pouvait pas les retenir, ils étaient déjà partis depuis longtemps. Elle avait déjà perdu ce combat, et elle n'arrivait pas à s'y résoudre. Quoi qu'elle fasse, ça ne serait jamais assez, parce qu'un seul homme ne peut pas combattre la fatalité. Et elle tenait du désespoir, cette force qui la poussait à continuer à se battre contre tout ce qui était déjà écrit et qui ne pourrait jamais être effacé.

Ce n'était plus de la colère, c'était de l'acharnement. Elle écoutait ses questions sans donner les réponses. Elle regardait la haine droit dans les yeux, et elle la prenait pour mieux la rendre. Il y avait une limite à ce qu'elle pouvait endurer. Et il la dépassa lorsqu'il la traita d'ennemie. Elle se tourna vers James, et elle savait que c'était injuste. Elle savait que c'était dégueulasse et qu'elle s'en voudrait. Les mots étaient comme des épines qu'elle enfonçait dans la peau des autres pour les écorcher. Elle avait trop mal pour souffrir seule.

« Shut up, you shouldn't even be here.  »

Elle s'avança vers Nikolaï, un air menaçant fiché sur le visage. Les nerfs à vifs. Elle avait les nerfs à vif et la peau consumée. Elle était réduite en cendre et il ne restait plus que ses os. Les os désespérés de celle qui cherchait la rédemption là où elle ne trouverait que les chefs d'inculpation. Elle méritait la haine. Elle méritait la rancoeur. Elle méritait tout, mais l'affront l'avait blessée trop fatalement pour qu'il reste impuni. Elle prit une inspiration. L'air corrompu par l'animosité s'infiltra dans ses poumons dans une grâce lunaire. C'était comme si le temps s'arrêtait avant la tempête. C'était comme si elle contemplait l'infinité des destins s'étaler à ses pieds et qu'elle avait encore le choix.


« This is it. I'm done. You guys are killing me. Do you think I wanted this ? Do you think I wished for her to get tortured because of me ? Do you think this was my plan ? I never wanted any of this to happen. I told her to go away, I told her to fucking quit. I wanted to protect you. That's all I wanted to do. And if it's a crime, then sue me. All I wanted was for it to stop. I watch kids die every freaking day, and I can't take it anymore. I can't bear the sight of you covered with blood and bruises. I just can't. I wanted it to stop. And the only way this is going to stop is if I turn myself in.  »

Alors elle choisit de répondre à la colère par la colère. A la violence par la violence. Parce que tout était saturé. Sa voix tremblait. C'était le dégoût et l'aversion qui parlaient. Mais aussi la culpabilité dévorante qui s'emparait de ses boyaux et les tordaient dans tous les sens. Monstre brûlant qui grandissait dans son abdomen et qui prenait possession de son corps sans qu'elle ne puisse lutter. Elle n'en avait déjà plus la force.

«  So that's what happened. Maybe it makes me a coward. I don't even care anymore. I did what I thought was right. This was my place to fight, not yours. But tell me, bafoon. Oh, perfect lord of bafoons ! Where were you when they took her ? Where were you when she was tortured ? She told you what was going to happen. You chose to ignore it. I didn't. I'm not perfect, but then again, neither are you.   »

Et elle se raccrochait à l'ultime espoir que tout rentrerait dans l'ordre.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Mer 5 Juin - 22:50.
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« Don’t get too close, it’s dark inside. »

Peut être que la force ne ferait plus jamais partie de ce que j'étais. Peut être que c'était perdu d'avance, et peut être que j'aurai honte pendant bien trop longtemps après ça. Sauf qu'en cachant la vérité, je savais que je me perdrais. Je savais que je ferais ressortir tout ce qui me détruisait. Et la peur devenait plus forte. C'était comme se rendre compte de tout ce que je pouvais perdre, et de tout ce que je pouvais gagner. Et la vérité, c'est que j'étais toujours en colère contre January. La vérité, c'est qu'elle ne méritait pas de lui dire tout ça, parce qu'elle m'a poussé à l'imprudence. Et parce que c'était de sa faute à elle. C'était comme ça que je voyais les choses. Même si ce n'était pas juste. Même si ce n'était qu'une illusion. Je voyais le monde de cette façon là et je ne pouvais pas le changer. Je voyais le monde sans réellement le comprendre, et je n'arrivais pas à me persuader qu'elle avait peut être raison. Et si je n'étais pas aveuglée par ce que je ne comprenais pas, j'aurai peut être pu comprendre que tout n'était pas de sa faute. Mais c'était impossible de choisir. C'était impossible de me dire que je devais laisser tomber tout ce qui a pu être construit dans le but de favoriser l'un ou l'autre. Et au final, tout les choix sont difficiles. Ils nous brisent le cœur, et ils nous détruisent de l'intérieur, comme s'il n'y avait plus rien à part ce vif espoir que quelque chose s'arrangera peut être.

C'était en train de partir en vrille. Tout ce qui a pu être construit était réduit en miette. Toute la confiance aveugle que l'on pouvait avoir se divisait entre les deux groupes qui venaient de se créer. Parce que quoi qu'il arrive, James serait de son côté. Et peut être qu'au final, c'était ça, l'affection pour une personne. Peut être que c'était ce sens que tout ne dépend que de l'autre. Et ça déchire des amitiés que l'on a toujours pensé solide. Ça déchire tout ce qu'on a pu prévoir. Les projets. Les histoires que l'on pensait raconter à notre génération future. Les conseils que l'on aurait aimé donner. Mais aujourd'hui ce n'était que des brindilles qui s'envolaient au gré du vent. Ce n'était qu'un souvenir trop lointain pour qu'il soit correct. Elle continuait à parler, et ça partait de plus en plus loin. Alors je commençais à parler, d'une voix amer, mais toujours aussi faible. Et ça me tuait de savoir que je n'avais plus mon propre corps entre les mains. Que je n'était plus capable de le contrôler, et de contrôler toutes mes décisions. J'étais soumise à ce que je ne serais plus jamais capable de supporter. Et c'était ça ma punition, pour avoir tout détruit, jour après jour. Pour avoir détruit l'amitié, et pour avoir détruit les espoirs des autres. Parce qu'il n'y aurait pas d'espoir pour mon cas. Il n'y en a jamais eu. « Maybe it would change something if you just stopped talking about me as if I wasn't even here. » J'étais toujours allongée, mais j'essayais de redresser quelque peu mon dos. « What does he has to do with all of this, you don't know anything about who he is. You don't know anything about me, in fact. » C'était comme un goût de nostalgie. Le goût d'un passé qui était déjà bien trop éloigné pour être rattrapable. Et la solitude me gagnait, parce que peut être que je n'avais plus aucune valeur. Peut être que je n'étais plus le soldat sans peur et sans aucune crainte que j'étais auparavant. C'était de la terreur qui me dévorait et qui me détruisait.

« If you could just stop only thinking about yourself for one second, you would realise that I'm not mad at you for not stopping me to be a part from all of this. I'm mad at you because after all this time, you still don't trust me. » Ma voix était plus forte, mais ça restait toujours pitoyable à mes yeux. Parce que ça annonçait un futur plus noir et plus effrayant que prévu. Un futur que je n'aurai jamais pu imaginer possible. « And the worst is that you still act like you're the victim in all of this. Tell me one thing, were you locked for two weeks with a piece of bread every two days ? Were you locked in a cell in which aurors tortured you day and night because, in their eyes, you are the traitor ? Oh and tell me, how did the endoloris spell felt, was is fine ? At your liking ? » Et parfois l'ironie devient trop. Parfois, cela dépasse la haine et la colère. C'est un sentiment indescriptible que l'on ressent. Parce qu'on en veut à cette personne pour tellement de raisons, qui ne sont parfois même pas justifiées. « I'm mad at James too. But in the end, he never did anything to hurt you personally. And you keep rejecting him because you can't trust anyone but yourself. » C'était là, que la tragédie se terminait. L'acte final. Et la dague en plein cœur. « You know what, January ? We are done. We're just done. » Et elle s'enfonçait de plus en plus loin. Sans espoir de guérison.
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Message Posté Mer 5 Juin - 23:38.



and her swelling rage, rage.
_____________________________________________
her white blank page.


La haine rend aveugle. Elle vous isole de tout ce qui est vrai. Elle vous enferme dans un monde où tout sonne trop faux, où tout est trop amer pour exister. Elle transforme votre vie en un enfer brûlant et insupportable. Tout est excécrable, tout est dégueulasse, tout respire l'hypocrisie et la poussière. Tout pue la corruption, rien ne semble juste, et le monde entier s'effondre dans un chaos pourri. Je ne croyais pas un seul de ses mots, mais je continuais à la regarder droit dans les yeux pour lui montrer qu'elle ne m'impressionnait pas. Je continuais à l'affronter du regard, parce que c'était tout ce que je pouvais faire. J'avais pas mon mot à dire. J'avais pas ma place ici. Et j'en voulais pas. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec cette résistance qui n'était même pas capable de se protéger. Je ne voulais plus écouter ses plaintes illégitimes. Parce que tout était de sa faute. Elle l'avait envoyée au front. Elle l'avait envoyée crever plus loin. Et elle avait failli réussir.

La haine rend aveugle et la colère rend fou. Le pire, c'est quand elle s'en est pris directement à moi. Le pire c'est quand elle a fait explosé la vérité et que je n'avais plus aucun échappatoire. J'avais choisi d'ignorer ses avertissements. J'avais choisi d'ignorer tout ce qu'elle m'avait dit. J'avais choisi de lui tourner le dos, deux fois. J'avais pas été capable de la sauver à temps, j'avais pas été capable d'être assez fort pour nous deux. J'étais un moins que rien. J'étais du vide, et elle avait raison. J'avais pas été là. J'avais pas été là et je m'en voudrais toute ma vie. J'avais envie de lui répondre. J'avais envie de hurler. J'avais envie de lui dire de se barrer. J'avais envie qu'on se barre. J'en avais marre d'écouter ses excuses. J'en avais marre de voir son visage sans la moindre égratignure et de me retourner vers la peau trop pâle de Solomonia. Et elle, elle racontait son supplice avec ironie, parce que c'était tout ce qu'il lui restait. Elle se moquait des souvenirs, elle les réduisait en cendres, parce qu'on ne savait plus ce qui faisait le plus mal. La torture ou la trahison.

Je ne saurais pas dire à quel moment c'en fut trop, mais j'ai dû m'asseoir, parce que j'arrivais pas à tenir debout avec le poids de ma culpabilité sur les épaules. Peut-être que c'était le fait de l'entendre raconter sa torture. Peut-être que c'était le mot endoloris. Peut-être que c'était sa voix trop faible. Tout ce que je savais, c'était que j'arrivais pas à rester droit alors que la colère qui ravageait mes entrailles. J'arrivais pas à regarder la vérité en face, alors j'ai abdiqué. J'ai déposé les armes, la couronne et le sceptre et j'ai laissé le trône au plus fort. J'avais jamais eu la carrure d'un roi. Mais j'avais pas non plus le droit de me montrer faible. J'avais pas le droit de laisser la lâcheté me submerger. J'ai pris ma tête entre mes mains, parce que j'en avais marre des cris. J'en avais marre des mensonges et des abus. J'ai continué d'écouter tout ce qu'elle avait à dire. Et c'est là que j'ai compris qu'elle m'avait choisi. Alors j'ai relevé la tête. J'ai regardé Solomonia. J'ai regardé sa prestance dans la chute. J'ai regardé sa force dans la fragilité. J'ai regardé tout ce que j'aurais jamais. Puis je me suis tourné vers January. Et j'ai vu quelqu'un qui n'était pas encore tombé. Alors je l'ai poussée.

«  Please, just leave now. She's been through a lot, she doesn't need you yelling at everyone just because you screwed up. You've already done enough, don't you think ?  »

Sans m'en rendre compte, j'avais repris la main de Solomonia dans la mienne.
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Message Posté Jeu 6 Juin - 20:28.
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« I'm tired of fighting you so I'll say what you want me to. »

La vérité, c'est qu'on peut tomber à n'importe quel moment. On peut tomber sans s'en rendre compte. On peut tomber sans jamais ne pouvoir s'arrêter, et c'est cette chute qui est insupportable et douloureuse. Elle nous brise, du début jusqu'à la fin. Elle transforme la vie en long cauchemar. Et il n'y a aucune excuse ou aucun remède pour ça. C'est se sauver de la mort sans se soucier des couleurs. On ne comprend pas la seconde partie de l'histoire, parce que c'est celle que l'on a renié depuis le début. Et cette peur, elle nous paralyse. Et cette colère, elle nous détruit. Les mots nous changent et nous défie. On ne sait pas vraiment ce qui n'existe plus, ou ce qui n'a jamais existé. C'est une question à laquelle on refuse de répondre. Une question qui nous brise et qui ne nous a jamais appartenu. Les réponses sont toujours cruelles, et elles soulèvent encore plus de questions, et on fini par se perdre dans ce qu'on n'a jamais pu cerner. « Shut up, you shouldn't even be here. » C'était ça le prix de la défaite. Le prix de la liberté. Et pourtant, j'aurai préféré rester dans cette prison. J'aurai préféré savoir que j'étais enfermé dans un monde avec elle, plutôt que de me retrouver séparé de ce qu'on a à peine pu apercevoir.

On croit que le bonheur est nécessaire. On croit qu'en possédant tout, on peut être heureux. On vit dans cette illusion ridicule et on sait que tout est futile. On espère que quelqu'un fera quelque chose. Mais c'est peine perdue. C'est se retrouver sur une corde qui perd peu à peu sa force. Et c'est bien trop difficile. C'est toujours trop. C'est toujours peu. Et sans le savoir, on disparaît derrière des excuses toujours plus ridicules. Elle avait offert son discours comme une prophétie. Et Solomonia avait détruit tout ce qu'elle était. Parce qu'il n'y avait plus rien. L'amitié qui les liait s'était brisée quelque part, et personne ne savait comment la réparer. Parce que c'est ce genre de choses qui semblent perdues à tout jamais. Et au fond, peut être que c'était dommage. Peut être que c'était la fin de ce qui lui permettait de tenir encore debout. Parce que Solomonia a toujours été là pour elle. La vérité, c'est qu'on a tous les deux étés là pour elle, et qu'elle s'en fichait. Tout ce qui comptait, c'était la bataille. Et c'était devenu un poids trop lourd à porter.

« You know what the worst is ? It's that she's right. » J'avais attendu plusieurs minutes. J'avais attendu que Nikolaï et Solomonia ne parlent plus. Parce que j'étais en colère. Et j'étais dégoûté. Parce que je n'ai jamais eu ce que je voulais. Parce qu'à chaque fois que je touchais quelque chose du bout des doigts, on me l'arrachait. Et c'était peut être trop difficile de se dire que rien ne serait jamais plus possible. Que j'avais raté ma chance de façon monumentale. Qu'il n'y aurait pas de rattrapage, ni de sauvetage à l'improviste. C'était la cruauté de la vie. La cruauté de l'existence humaine. Toujours à courir après quelque chose qu'elle ne peut pas avoir.

Je la regardais. Parce que pour la première fois, je jouais dans mon propre camp. Je n'étais pas pour elle. J'arrêtais de la sauver. Et ça semblait presque ridicule, parce que je savais déjà que quoi qu'il arrive, je n'arrêterais jamais d'essayer. Parce que je tenais à elle plus qu'à n'importe qui d'autres. Et si ça faisait de moi un monstre, eh bien soit, je serais le monstre. Si ça faisait de moi un idiot, je préférais ça face à l'ignorance. Je préférais savoir que j'aurai toujours le pouvoir de faire quelque chose, même s'il n'était que provisoire. On espère toujours pour ce que l'on aura jamais, et c'es cette déception qui nous mène au vide. C'est cette perte de pouvoir qui nous transforme en êtres cruels et sans la moindre valeur. Des robots sans âme. Et peut être que de cette façon là, on aurait moins mal. De cette façon là, on aurait peut être plus de bonheur. Peut être aussi qu'on ne comprendrait plus ni la joie, ni la haine, ni la peine. Et parfois, je me demandais si ce n'était pas plus mal. Le vide face à la souffrance. Le choix était trop difficile à faire.

« I'm out of here. Because all the apologies in the world won't change the fact that you will never trust anyone but yourself. Because no matter what I do, you'll still hate me. So yeah, I'm out. » Et je partais. Je disparu derrière le rideau. C'était les promesses qui s'envolaient dans le vent. C'était les différents mondes qui s'entrechoquaient. Et on essayait toujours d'arrêter la ronde folle que faisait la Terre. Sans succès. Parce que nous ne sommes qu'humains, après tout.
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Message Posté Dim 9 Juin - 11:39.

∞ oh my god, oh you think i'm in control ?
oh my god, oh you think it's all for fun ?




« You never were in anyway ! »

Elle avait crié ça dans un élan désespéré, alors qu'il s'en allait et elle le regrettait déjà. Elle le détestait de partir comme ça tout en sachant que c'était elle qui l'avait chassée. Elle le détestait de la laisser seule face à ses bourreaux tout en sachant qu'elle méritait la sentence. Elle le détestait de ne pas être ce qu'il avait dit qu'il était, parce qu'alors, tout aurait été plus simple. Elle aurait pu arrêter de s'interdire de l'aimer. Elle aurait pu arrêter de s'enfermer dans la haine. Mais January avait toujours été loyale, c'était pour ça que la trahison et les mensonges l'avaient toujours brisée un peu plus que le reste. Elle regarda le rideau tomber, et elle le maudissait. Elle le maudissait dans un soupir, dans un dernier souffle. Elle le maudissait de lui faire mal, comme tous les autres. Elle se maudissait d'avoir orchestré sa propre chute. Et c'était une déception de plus, une autre épave vide sur le sol des espoirs oubliés. Go back to Pritchard. Tell him everything. Kill me in the meantime. Let's get done with it. Elle reposa son regard sur Solomonia et Nikolaï, et elle ne put s'empêcher d'éprouver de la jalousie. Il avait pris sa place, il avait pris tout ce à quoi elle ne pourrait plus jamais prétendre, et elle ne pouvait pas s'empêcher de le détester pour ça. Dans un autre monde, ça se serait terminé comme dans les contes de fée. Tout le monde aurait pardonné les erreurs dans un sourire. Mais puisqu'ils n'arrivaient déjà pas à se pardonner leur propres erreurs, il leur était impossible de pardonner celles des autres. De toute façon, le pardon n'avait jamais été rien d'autre qu'une illusion. Les souvenirs amènent avec eux la rancoeur, et la rancoeur n'est rien d'autre qu'une vieille blessure qui s'ouvre et prend tout ce qu'elle peut emporter avec elle. Alors, à la jalousie se mêla le dégoût. Le dégoût de toutes les promesses oubliées. Le dégoût des souvenirs que les vagues de l'amertume ravageaient encore, encore et encore. Le dégoût, parce que ça se finissait comme ça et qu'elle ne pouvait rien y faire. Parce qu'on lui reprochait des crimes qu'elle n'avait jamais commis et qu'elle avait perdu la chance d'expliquer en déclenchant les hostilités. C'était ça, alors, de se sentir seul au monde, perdu sur une île. Sauf que personne ne viendrait à sa rescousse, cette fois-ci.

«  Yeah, you're right. I guess I really can't trust anyone. »

Alors on construit des murs. Des murs de plus en plus hauts, de moins en moins prenables. On construit des forteresses et on y poste des sentinelles. Mais on ne trompe personne, parce que la douleur est toujours là. Et elle sera toujours là. Enfermée dans une tour d'ivoire, dans un coffre fort, dans un sanctuaire. Et elle conquerra tout.Live together, die alone, right ? Le problème, quand on souffre, c'est qu'on ressent cette envie vertigineuse de faire souffrir les autres pour ne pas se retrouver seul. Alors on dit des choses qu'on regrette. On s'enferme dans une vérité qui n'est faite que de mensonges et de poussière, mais on s'enferme à double tour parce qu'il est hors de question de revenir en arrière. Elle affrontait les regards austères sans armes. Elle laissait les lances rouiller dans le mausolée. Elle était fatiguée de se battre. Alors elle décida de fuir.

«  I'll tell Foreston to come here in a few minutes to find out what you told them and what they know. »

Les bras croisés, elle s'en alla sans rien rajouter de plus.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Dim 9 Juin - 16:37.
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« We might not make it home tonight. »

« Yeah, you're right. I guess I really can't trust anyone. » C'était le poids des mots qui s'écrasait. Il n'y avait plus de soleil au loin. Il n'y avait plus rien à part de le vide de tout ce qu'on ne serait jamais capable de sauver. Le vide qui s'emplissait pour devenir de plus en plus gros, de plus en plus insupportable et de plus en plus étouffant. On aurait aimé sauver le monde, et on aurait aimé sauver les débris, tout ce qui nous empêchait d'avancer. Mais c'était bel et bien fini. C'était le générique de fin d'une histoire qui aurait dû continuer encore et encore. Parce que tout ce qu'on a fait, depuis le début, c'est ce sauver. C'était se protéger de toutes les choses que l'on avait pu faire, et qui nous avait mené vers ce chemin là. On s'était battu contre l'organisation, contre le gouvernement, et contre le libre-arbitre. On s'était battu et tout ce qui nous restait, c'était les uns les autres, et aujourd'hui, notre équipe était divisée en plusieurs parties. Il ne restait que des morceaux. Des bribes de souvenirs. Tout ce que l'on aurait dû toucher et ce qu'on ne pourrait plus jamais retrouver. Les souvenirs s'enchaînent et ils nous emprisonnent dans un monde peut être un peu trop noir et trop pessimiste. Il n'y a plus de lumière, ni d'espoir au bout du chemin. Il n'y a plus rien, au final. Et c'est ça le plus dur. Accepter la noirceur et le sombre. Accepter que tout est fini, et qu'on ne repartira jamais en arrière. Que la peur contrôle tout ce qui pouvait nous guider. Qu'elle nous porte jusque dans une cave sombre et qu'elle nous y enferme à double tour. Et on ne peut jamais s'en sortir. Parce qu'on a pas la clé. Parce qu'on a pas le code, ni la solution pour rattraper nos erreurs et les mots que l'on aurait préféré ne jamais dire.

« I'll tell Foreston to come here in a few minutes to find out what you told them and what they know. » Le pire, c'est que je n'avais pas parlé autant que ça. Le pire, c'était que je m'étais battue parce que malgré tout ça, elle restait quelqu'un d'important. Parce qu'elle restait une des personnes les plus importantes, et que je n'avais pas le droit de la décevoir. Et j'avais eu peur, parce que j'avais préféré prendre les coups à la place que n'importe qui d'autres. J'étais brisée parce que j'ai été trop fière pour aller lui dire que quelque chose allait se passer. J'étais brisée parce que je l'avais laissé partir au lieu de la retenir. Pire, j'étais celle qui l'avait poussé à fuir. J'étais celle qui l'avait laissé s'échapper. Et c'était mon amie. C'était ma meilleure amie. C'était ma famille. Et j'aurai probablement tué n'importe qui si elle me l'avait demandé. Parce que c'est ça qu'on fait pour sa famille. C'est ça qu'on abandonne pour ceux que l'on aime. On ne regarde pas les choses qu'on a raté, si rien n'a été détruit pour eux. C'est ça, l'image du sacrifice. L'abandon magnifique. L'abandon de tout ce qui reste, et de tout ce qui a pu exister. La pureté de l'être humain. Sa générosité. Et la beauté de sa chute.

« Go right ahead, run away, it's what you do best after all. » Et elle était partie. Elle n'était plus dans la pièce. Elle m'avait laissé le son d'une porte qui se claque et d'une page qui s'arrache au lieu de se tourner. Elle m'avait laissé un goût de regret et une douleur salée dans les pupilles. On pense qu'on perd, et on a raison. On pense qu'on gagne, et on voit les choses se mélanger à la peine. Parce que tout change. Les choses évoluent. On voit des choses qu'on ne pouvait pas comprendre auparavant. On entend les mêmes histoires et elles semblent toujours aussi ridicules et toujours aussi tristes. La lumière ne nous éclaire plus, elle nous éblouie. Elle nous réduit en miettes. On essaye de s'en sortir, mais on ne sait que s'enfermer. Les odeurs ne sont plus les mêmes. Les livres n'ont plus les mêmes sens. Les mots sont toujours aussi lourds. Et on essaye de les jeter à la mer, mais ils restent accrochés.

Nikolaï était toujours là, et la seule chose que j'ai pu faire, c'était de le prendre dans mes bras. Et d'entendre le son de mes propres sanglots se mélanger à celui des souvenirs qui se bousculaient. Parce que j'étais à nouveau cette fille qui venait de tout perdre, et qui n'avait plus que lui pour se raccrocher. Parce que j'étais à nouveau cette fille qui avait besoin d'être secourue, mais qui en avait peur à la fois. Et parce qu'après tout, certaines choses ne reviennent jamais. Et on doit apprendre à les laisser partir.
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