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james & january - at dusk, through narrow streets.
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 17 Nov - 23:50.
maybe i'm the one to blame
You kept all the things i threw away


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ James halden & January Lockhart
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Début du mois de mars.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ En fin de journée.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Il neige. Il fait froid. Le soleil se couche.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Prelude
ϟ chatiment divin exigible ▬ Non
January D. Lockhart
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Message Posté Lun 18 Nov - 0:28.
«you kept all the things I threw away »
maybe I'm the one to blame.



Elle contemplait le chaos qui l'entourait. Elle contemplait les cris, les regards déchirés, les soupirs de déception. Elle n'était pas ce qu'ils attendaient. Elle n'avait pas l'âme d'un chef, d'une amie, d'une fiancée. Elle était coincée entre le passé et le présent. Elle était coincée dans un monde trop vide. Tous ceux qu'elle considérait comme des amis étaient morts. Les autres n'étaient que des visages et des noms, des regards qu'elle fuyait comme la peste. Plus elle en découvrait sur elle, plus elle se détestait. Pas étonnant qu'elle ait choisi d'oublier. Ca faisait un mois qu'elle avait perdu la mémoire, elle comptait les jours, et ils avaient presque tous abandonné l'espoir qu'elle puisse se souvenir de quoi que ce soit. Elle avait pourtant essayé de reconstituer les pièces du puzzle, mais elle ne reconnaissait pas son propre visage sur les photos qu'on lui montrait, elle ne reconnaissait pas ses propres mots sur les lettres qu'on lui lisait. On lui avait raconté sa propre histoire des dizaines de fois. Comment elle avait volé le cercueil d'un certain X, comment elle s'était retrouvée enfermée au ministère, comment une dénommée Solomonia l'avait sortie d'affaire, comment elle était devenue le visage d'une résistance en formation, comment elle avait défendu sa cause corps et âme. Mais cette histoire n'était pas la sienne. C'était celle d'une fille qui n'existait plus, et qui n'avait peut-être jamais existé. Parce que de ces légendes, il ne lui restait plus rien d'autre que des témoignages, des voix qui s'éparpillaient et qui sonnaient faux. Elle n'avait que des échos, des bribes fantomatiques d'un passé révolu.  En somme, tout ce qu'elle avait, c'était du vide, et elle s'y accrochait désespérément.

La nuit tombait sur le village du bois. La neige valsait autour de cette fille qui n'avait plus aucun souvenir. Cette fille que l'univers s'amusait à faire tourner en rond. Elle avait réussi à s'échapper du château. Son refuge était devenu une prison. Tous les jours, elle subissait le même interrogatoire, les mêmes questions. On lui demandait si elle se souvenait. Parfois, juste pour les faire partir, elle faisait comme si c'était vrai. Elle voyait les sourires éclairer leurs visages, elle voyait l'espoir reprendre le contrôle de leurs yeux. Elle leur offrait un instant de répit. le sentiment éphémère d'avoir accompli quelque chose. Elle ne se sentait pas mal de mentir, parce que c'était sa vie, à présent. Elle vivait dans un mensonge, une réalité qu'elle n'avait jamais accepté et qu'elle ne contrôlait pas. On attendait d'elle des choses qu'elle était incapable d'accomplir. Elle n'était qu'une infirmière de Sainte-Mangouste, elle n'était pas un soldat, et encore moins un porte parole.

Au fil du temps, les visites s'étaient faites plus irrégulières. Les visages n'étaient plus que des ombres, des fantômes. Ils avaient fini par s'avouer vaincus. Mais lui, il avait continué d'y croire. Il avait continué d'essayer. Et elle n'avait jamais compris son acharnement, elle n'avait jamais compris pourquoi il  s'obstinait à espérer alors que tout était perdu. Peut-être que c'était parce qu'elle ne voulait pas comprendre. Elle ne voulait pas voir son courage, là où elle désertait lâchement. Parce qu'elle fuyait. Elle abandonnait sa propre guerre. Elle laissait son trône et sa couronne, elle enfermait son reflet dans des souvenirs et elle fuyait. Elle courait contre le temps, contre les démons, contre tout ce qu'elle ne possédait plus. Elle courait contre lui, parce qu'elle ne voulait pas qu'il la rattrape, elle voulait qu'il la laisse tranquille. Elle voulait qu'il accepte qu'il n'y avait plus rien à faire. Et peut-être qu'elle avait tort, mais elle ne voulait pas prendre le risque. Parce que même si elle savait que c'était impossible, elle ne rêvait que d'une chose : s'enfuir, loin d'ici, loin de tout ce qui ne lui appartenait pas.

Elle avait marché pendant une heure avant d'apercevoir l'enseigne du bar. Généralement, elle évitait les lieux où elle pouvait être reconnue, parce qu'elle détestait rappeler à tout le monde ce qu'elle n'était plus. Elle détestait toutes ces histoires qu'on lui racontait, ces mensonges qu'on voulait lui faire avaler. Elle détestait cette personne qu'ils voulaient qu'elle soit. Peut-être que c'était parce qu'elle avait trop froid, peut-être que c'était parce qu'elle se racontait des mensonges trop beaux pour qu'elle puisse y croire, mais elle entra dans le bar. Son regard parcourut la salle, à moitié déserte. Elle allait s'avancer pour s'installer lorsqu'elle croisa le regard de James. Elle était précisément venue pour lui échapper, et voilà qu'elle le retrouvait dans ce bar miteux. Elle leva les yeux au ciel et s'arrêta net. Elle se retourna, en poussant un soupir et quitta le bar aussi vite qu'elle le put. Elle savait qu'elle ne pouvait pas le fuir pour toujours, mais elle était bien déterminée à essayer.
James L. Halden
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Message Posté Lun 18 Nov - 23:47.



« Wish I didn't know the meaning of...  »

Tout ce que j'avais pu posséder était disparu. Englouti par la mer. Tout ce que j'ai toujours possédé n'était qu'un vague souvenir, et tout ce que je m'étais promis n'était qu'un mensonge. Parce qu'après tout ce temps, la seule chose que je pouvais continuer à voir, c'était le cauchemar que l'on avait été obligé de vivre. Parce qu'après tout ce temps, les millions d'erreurs continuaient à se reproduire. Parce qu'après la souffrance et la dureté d'une existence faite de cauchemars, tout ce que l'on découvre, c'est que les ordres ne sont pas les bons. Que les soldats ne sont pas des héros. Que les démons ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Et on comprend qu'il n'y a jamais de miracles, qu'il n'y a jamais de rédemption. Seulement une lutte permanente pour la survie, une lutte qui se termine dans la douleur et dans la souffrance, jusqu'à ce que l'on accepte qu'il n'y a jamais eu de protection. Qu'il n'y a jamais eu de pouvoir supérieur. Il n'y avait pas de solution, il n'y avait pas de soulagement de la douleur. Il n'y avait que la punition, qui continuait encore et encore à revenir. On espère une solution mais elle n'est qu'éphémère. On espère un visage familier mais il n'est qu'une histoire déjà racontée. On veut s'en sortir et on ne parvient pas à être sauvé. On prie les dieux et les anges, mais ils ne font que nous montrer la souffrance. Ils nous font des promesses qui sont des pièges. Des mensonges. J'ai attendu un miracle tout en réalisant qu'il n'arriverait jamais. Pas pour moi, pas pour elle. Tout en sachant qu'on vivait dans une guerre qui ne se terminerait jamais. Qui resterait terrible et cruelle. Qui resterait ici pour l'éternité. Je savais que j'étais destiné à savoir ce qui allait se passer sans pouvoir l'en empêcher. J'avais peur et j'étais en train de combattre cette crainte tout en l'utilisant.

J'ai toujours imaginé que je pourrais la sauver à chaque fois. Que si on s'étaient rencontré à la base, c'était pour se sauver de ce que l'on ne pouvait pas contrôler tout seuls. On souffrait et on continuait à souffrir, sans savoir que c'était ça, le prix à payer. Sans savoir que malgré tout, on finirait par souffrir parce que rien ni personne n'était capable de nous sauver la vie. J'étais terrifié à l'idée de la perdre et pourtant je savais qu'il ne restait plus beaucoup d'espoir. On se persuade qu'il y a une rédemption pour chacun d'entre nous. On se persuade qu'il y a toujours une solution cachée alors que tout ce qui reste, c'est le vide. On se persuade que les démons n'existent pas parce qu'on a peur de devoir les affronter. C'est ça, qui nous guide, dans chacun de nos pas. La peur. La peur de souffrir. La peur de découvrir qu'il n'y a jamais eu de pouvoir plus grand que nous. La peur de comprendre que tout ce qu'on a toujours eu, c'était un mensonge. Une histoire que l'on se raconte pour se persuader que tout continue à bien aller. Je voulais lui rappeler qu'elle n'a jamais été un souvenir. Qu'elle n'a jamais été cette personne-là. Celle qui fuyait parce qu'elle était terrifiée de voir la vérité en face. Je voulais lui rappeler que tout ce qu'on avait pu vivre était bien pire. Que tout ce qu'on avait pu subir n'était que le commencement. Mais elle se perdait dans les méandres d'un passé qu'elle ne voulait même pas connaître. Parce que pour être honnête, qui voudrait vivre dans cet enfer ? Qui voudrait découvrir tout ce qui s'y passait ? Et qui voudrait affronter le jugement dernier de cette façon là ? C'était bien trop difficile, depuis le départ. C'était toujours la même chanson, qui se répète indéfiniment. On ne comprend pas réellement, parce qu'on a peur de vouloir comprendre. Parce qu'on a peur de ressentir toute cette peine et toute cette souffrance aussi fort qu'au premier jour. C'est ça, le terrible secret de l'être humain.

J'étais au bar, comme à mon habitude. Et elle est rentrée, pour aussitôt repartir une fois qu'elle m'aperçut. J'essayais de me dire qu'il fallait attendre. Sauf que les jours passaient, et rien ne changeait. Peut-être que c'était destiné à se terminer comme ça. Peut-être qu'on a toujours été destiné à voir les choses comme ça. Comme si elles n'étaient pas réellement là. Comme si elles n'étaient que des souvenirs prêts à être oubliés. J'en ai voulu à la terre entière parce qu'elle me l'avait arraché. Et aujourd'hui je m'en voulais à moi pour avoir été incapable de l'empêcher de partir. J'ai rapidement terminé mon verre, pour la rattraper. « Still avoiding me, I see. » C'était comme si l'histoire se répétait. L'histoire de celui qui se battait pour quelque chose qu'il ne méritait pas d'obtenir. Comme si on me donnait tous les signaux, comme si on me prévenait que quelque chose serait détruit. Mais je n'écoutais pas. Parce qu'il me restait le désespoir. Ce moment entre l'abandon et le combat. Ce moment où l'on a plus rien à perdre.
January D. Lockhart
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Message Posté Sam 23 Nov - 17:57.
«leave me alone »
get out of my face




Plus que tout au monde, elle voulait trouver un moyen de s'en sortir. Elle détestait cet endroit. Elle détestait le froid, les manteaux, les visages moroses et attentistes des résistants. Elle détestait tous ces sourires qu'elle ne rendait pas parce qu'elle ne reconnaissait plus personne. Elle détestait les souvenirs qu'elle avait gardé, parce qu'il ne valaient plus rien. Tous ses amis avaient péri durant la guerre. De Benjamin à William, elle n'avait plus personne à part des étrangers. Alors, elle marchait. Elle marchait en espérant trouver une destination, un but. A la place, elle trouva  le passé qui continuait à s'accrocher désespérément alors qu'elle tentait de s'enfuir. Ce présent là n'avait jamais été censé exister.  « Still avoiding me, I see. » Un soupir exaspéré s'échappa de ses lèvres entrouvertes alors qu'elle laissait sa tête tomber en arrière, désespérée. Elle s'arrêta de marcher, sans se retourner pour autant, au départ. Elle recherchait un moyen de s'échapper. Un moyen de s'enfuir de cette situation dont elle ne voulait plus faire partie. Elle ne volait plus figurer sur les photos, sur les tableaux, dans les discussions. Elle ne voulait plus avoir à faire à lui. C'était fini, mais c'était mieux comme ça. Résignée, elle se retourna vers lui. Elle le regarda de bas en haut, sans masquer sa déception. « Great, you're here. » Il l'avait suivie, et elle aurait dû s'en douter. Il courrait après un souvenir qu'elle n'était pas. Il essayait de trouver quelqu'un qu'elle ne serait jamais. Il chassait un fantôme qu'il ne retrouverait jamais. Elle aurait voulu l'aider, vraiment, mais elle n'en avait plus le courage. Elle était fatiguée, d'essayer de retrouver quelque chose perdu à jamais. La fille qu'il avait connue n'était plus de ce monde, et il était temps qu'il le comprenne. Alors elle prit un ton plus dur, plus assuré, parce qu'elle voulait qu'il arrête. Elle en avait marre de ses regards insistants, de ses tentatives désespérées de lui faire retrouver la mémoire. Tout était parti, et, même si elle aurait bien aimé, il n'y avait aucun moyen de sauvegarder ce genre de chose. Visiblement, la fille qu'elle était n'était pas assez riche pour s'offrir une pensine. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée par son air de chien battu. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait pu lui trouver, ce qui lui rendait la tâche beaucoup plus facile.  « Look, Sex offender, I know that you're angry because you loved her, but I'm not her. I'm not the person you fell in love with or slept with or whatever it is you two were doing and I will never be. » Elle parlait de plus en plus fort parce qu'elle espérait de tout son cœur que ça serait la dernière discussion qu'ils auraient. Elle voulait lui faire comprendre la vérité. Ils avaient déjà essayé par tous les moyens. Elle avait vu toutes les potions, il avait lancé tous les sortilèges, elle avait été examinée par les médicomages, elle avait vu les albums photos, elle avait écouté les histoires, elle avait lu les lettres, les livres, les articles, elle savait tout de l'inconnue qu'elle était censée être et rien n'avait changé. Rien ne changerait jamais. Si elle pouvait se faire une raison, elle ne comprenait pas pourquoi il continuait à s'entêter. Les autres avaient bien fini par comprendre qu'il n'y avait rien à faire. Il était soit très stupide, soit... Elle ne voulait pas y penser. Ce n'était plus ses affaires. Après quelques secondes de silence, elle reprit, pour plaider sa cause. Il n'y avait plus rien à faire. «  You already tried, you shew me pictures, you told me stories, you gave me her favourite book and it didn't work. Nothing worked and nothing will ever work. » Immobile, au milieu de la ruelle, on aurait dit que la neige dansait autour d'elle. Et elle, elle voulait simplement qu'il l'oublie, comme elle l'avait fait. Elle savait que ce n'était pas facile, elle savait qu'on ne pouvait pas vraiment choisir d'oublier, comme ça. Mais elle savait aussi que ça ne pouvait pas fonctionner autrement. Parce que celle qu'il recherchait avec tant de hargne était partie depuis longtemps. Elle était morte pendant l'explosion. Il se leurrait s'il pensait pouvoir la retrouver d'une quelconque façon. Son visage se durcit un peu plus. Elle était en colère. Elle lui en voulait pour attendre d'elle qu'elle soit une autre. Elle en voulait au monde entier pour attendre exactement la même chose. Mais puisqu'il était le seul à s'obstiner, alors il serait le seul à subir ce qu'elle voulait hurler à l'univers.  «  So please, stop doing this. Whatever you had with her, it's gone. She's gone. And there is no bringing her back. » Elle n'était pas la fille des posters. Elle n'était pas l'ennemie public n°1. Elle n'était pas la fille des photos. Elle n'était ni l'amie, ni la petite amie, ni rien d'autre. C'était la seule chose qu'elle savait, et la seule chose qu'il avait du mal à comprendre. Cette fois-ci, son ton était plus méprisant, agacé.  «  Open you fucking eyes ! We're not in a goddman fairytale, it won't end well for you, and you're just going to have to deal with it because I won't do it for you. »
James L. Halden
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Message Posté Sam 23 Nov - 22:06.



« The times that you doubt me, when you can't feel. »

Au final, tout ce qui nous reste quand tout a été pris, c'est l'espoir. L'espoir que tout ira mieux, et que tout s'arrangera. L'espoir que chaque chose nous permettra de nous en sortir. L'espoir que tout ce que l'on a pu perdre reviendra un jour ou l'autre. On entend les mots mais on refuse d'accepter la sentence. Et c'était ça, le soucis. C'est que quoi qu'il arrive, je n'arrêterais jamais de me battre. Même si je pensais que c'était pas suffisant. Même si je pensais la perdre pour toujours. J'avais réalisé que j'avais besoin de lui rappeler ce qu'elle était, j'avais besoin de lui montrer que tout ce qu'elle aurait jusqu'au dernier moment, c'était moi. Parce que j'étais le seul qui serait capable de rester toujours à ses côtés. Parce que j'étais le seul qui était capable de tout faire pour elle. Et parce que quoi qu'il arrive, je l'aimais déjà trop pour l'abandonner aussi simplement. Je pensais que c'était trop difficile d'être assez fort pour deux. Je pensais que c'était impossible de donner toute sa force à quelqu'un qui n'était pas encore forcément prêt à se battre pour ce qu'on aurait pu avoir. Mais elle n'était pas capable de se rappeler de ce qu'elle était, parce qu'elle avait peur. Et je pouvais la comprendre. J'aurai eu peur à sa place. Parce qu'elle se retrouvait dans le néant. Parce qu'elle se retrouvait dans dans une époque qui n'était pas la sienne. Sans guerre, sans combat. Sans champ de bataille. Sans l'absence de tous ceux qu'elle aurait voulu sauver. Elle ne savait pas ce qu'elle perdait, et elle ne savait pas ce qu'elle gagnait non plus. J'imaginais qu'il n'y avait pas assez d'espoir. J'imaginais que peut-être, c'était trop dur pour elle d'accepter tout ça. Toute cette douleur inqualifiable. Parce qu'elle avait tellement perdu. Et parce que jusqu'à ce que je la connaisse, je m'en fichais aussi. Je préférais me dire que se soucier de ceux qui m'entouraient était une perte de temps. Elle ne croyait plus en ce qu'elle avait construit. Elle ne croyait plus en tout ce qu'elle aurait pu continuer à avoir. Et peut-être qu'elle faisait partie des plus chanceux. Parce qu'elle ne réalisait pas le poids de la fatigue. Le poids des pensées qui nous hantaient jusque dans nos rêves et nos cauchemars.

« Great, you're here. » Je gardais le sourire. Parce que j'attendais un miracle. Parce que je devais continuer à croire assez fort pour deux. « Look, Sex offender, I know that you're angry because you loved her, but I'm not her. I'm not the person you fell in love with or slept with or whatever it is you two were doing and I will never be. » J'ignorais le fait qu'elle ignorait tout ce qui se passait. « You already tried, you show me pictures, you told me stories, you gave me her favourite book and it didn't work. Nothing worked and nothing will ever work. So please, stop doing this. Whatever you had with her, it's gone. She's gone. And there is no bringing her back. » Je me disais qu'après tout, peu importe ce qu'elle disait, peu importe ce qu'elle essayait de faire, peu importe ses mots, je me disais que c'était suffisant, je me disais que c'était assez. J'aurai espéré que ça serait assez, et j'espérais toujours pouvoir me battre de façon suffisante pour pouvoir lui montrer qu'après tout, j'étais celui qui allait lui montrer comment se rappeler qui elle était. « Open you fucking eyes ! We're not in a goddman fairytale, it won't end well for you, and you're just going to have to deal with it because I won't do it for you. » Je me suis avancé vers elle, d'une démarche assurée. « See, you obviously don't know me. I'm stubborn. » Je souriais toujours. Parce que même si ça me détruisait de la voir comme ça, j'avais confiance en elle. J'avais confiance à cette personne qui m'avait fait promettre de continuer à me battre. « And I'm very annoying. » Je me suis arrêté face à elle. Et je savais que c'était ma dernière chance. « And I once promised you that I'd fight for you, no matter what the cost is. » Et je me suis toujours promis de faire les bons choix pour elle. Je me suis promis d'essayer d'abandonner la colère et la rage. Parce qu'elle le méritait. Et parce qu'elle avait besoin de se rappeler. « I thought long and hard about this, and I understood that you can't remember me or anyone if you don't even remember yourself. » C'était tout ce dont elle avait besoin. Savoir qui elle était. Savoir qui elle avait abandonné sur le chemin. Et savoir que ça en valait la peine. « And the thing is that I think you don't want to remember. » Elle ne voulait pas se rappeler. Mais je lui devais de le faire pour elle. « Because, come on, who would want to remember all of that ? The pain, the suffering, the loss ? It's war out there, and you're in the front line. And I don't blame you, cause I get it. It's easier to keep it this way. It's easier not to remember all the people that died because of a war you never wanted. But you have to understand that you would never have give up hope. You never gave up anyway. » Je n'ai pas lâché son regard. « And you're no different. Cause you're still you. You're still January Lockhart. The woman who went after Pritchard himself to save the people she loved. You're still the woman I fell in love with, when I was no more than a soldier, fighting for a cause he didn't believe. You're the woman who taught me to fight for what is right, even if it destroys you sometimes. Even if it means that you have to give up everything else. You're the woman who climbed on a tree because she was too scared to say I love you to a man who still could be a danger to her friends. You're the woman I love with all my heart. » J'ai osé poser ma main sur sa joue. « With all my heart. »
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 24 Nov - 0:01.
« rivers and roads »
rivers til I reach you




Il s'est avancé comme s'il avait déjà gagné. Et elle, elle a levé les yeux au ciel. Son sourire, son assurance, le fait qu'il soit encore là et qu'elle sache exactement ce qu'il allait dire l'exaspérait. Elle avait envie de s'enfuir. Elle avait envie de partir en courant, de transplaner, de lui filer un coup de poing, n'importe quoi qui pourrait lui permettre d'échapper à cette conversation qu'elle n'avait pas envie d'avoir, parce qu'elle l'avait déjà eue des dizaines de fois. Mais quelque chose l'empêchait de partir. Peut-être que c'était de l'espoir. Peut-être qu'au fond, elle aussi avait envie de croire qu'il était assez fort pour pouvoir la sauver. Ou peut-être que c'était juste de la pitié. D'après ce qu'elle avait cru comprendre, il n'avait pas grand chose à part elle et le whisky. Si elle partait, il n'aurait aucun des deux. Elle tapait du pied. Elle en avait déjà marre alors qu'il n'avait même pas commencé à parler.   « See, you obviously don't know me. I'm stubborn. » Ca, elle l'avait très bien deviné toute seule. Son entêtement devenait même maladif. Quand est-ce qu'il comprendrait qu'elle n'était pas la January qu'il avait connu ? Quand est-ce qu'il comprendrait qu'il n'y avait rien à faire ? Probablement jamais. Parce que c'était le genre d'homme qu'il était, le genre qui ne laissait jamais tomber même quand il n'y avait plus aucune cause à défendre. Elle se maudissait intérieurement. De tous les hommes de la Terre il avait fallut qu'elle choisisse le plus têtu.   « And I'm very annoying. » Elle ne se gêna pas pour hocher la tête pendant qu'il s'arrêtait juste en face d'elle. Elle baissa les yeux, incapable de regarder en face ce soldat qui continuait à se battre alors qu'elle avait laissé les armes depuis longtemps. Elle aurait aimé trouver le moyen de lui faire comprendre qu'il avait tort, mais elle savait que ça serait vain. Il continuerait toujours à chasser un souvenir disparu. C'est ça, le comble de l'homme, il veut toujours avec la plus grande force ce qu'il ne peut pas posséder.   « And I once promised you that I'd fight for you, no matter what the cost is. » Encore une fois, elle a levé les yeux au ciel en soupirant. Il allait lui ressortir la même histoire, les mêmes excuses, les mêmes souvenirs et elle continuerait à lui répéter qu'elle ne se rappelait de rien, parce que c'était ça, la putain de vérité : elle n'avait plus rien. Elle l'avait acceptée, elle était prête à vivre avec ce poids, pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas en faire de même ? Il creusait sa propre tombe et il se perdrait lui même à vouloir retrouver ce qui avait été perdu.   « I thought long and hard about this, and I understood that you can't remember me or anyone if you don't even remember yourself. » Elle avait entendu l'histoire des centaines de fois. Elle savait exactement qui elle était censée être. Elle savait exactement qui elle était. Et elle savait que c'était deux personnes totalement différentes. Elle savait aussi qu'il perdait son temps. Elle aurait pu lui dire et lui couper la parole, mais elle commençait à avoir de la peine pour cet homme désespéré. Peut-être qu'il avait besoin de faire son discours une dernière fois. Peut-être qu'il avait besoin de dire ses adieux avant de pouvoir passer à autre chose. Alors elle se tut, et elle continua de l'écouter en regardant ailleurs.   « And the thing is that I think you don't want to remember. » Intriguée, elle a relevé les yeux vers lui. Parce que c'était la partie de l'histoire qu'il ne lui avait jamais raconté. C'était la partie de l'histoire qu'elle ne voulait pas connaître. C'était la partie la moins glorieuse, celle qu'elle refusait d'imaginer. Peut-être parce que c'était la partie la plus vraie. Elle ne voulait pas se rappeler. Elle cherchait des réponses dans son regard, mais aucun d'entre eux ne les détenait. Parce que ce n'était pas là qu'il fallait les chercher.     « Because, come on, who would want to remember all of that ? The pain, the suffering, the loss ? It's war out there, and you're in the front line. And I don't blame you, cause I get it. It's easier to keep it this way. It's easier not to remember all the people that died because of a war you never wanted. But you have to understand that you would never have give up hope. You never gave up anyway. »  Il n'a pas lâché son regard, et elle non plus. Et soudain, c'était comme si elle attendait après un miracle, tout en sachant qu'il ne viendrait pas. Elle était suspendue à ses lèvres, comme s'il allait lui livrer la clé qu'ils avaient recherché ensemble depuis tout ce temps. Elle essayait de se concentrer sur chaque mot qu'il prononçait, à l’affût du moindre souvenir qui pourrait ressurgir. Elle essayait de se rappeler du champ de bataille, elle essayait de se rappeler du sentiment de perte, elle essayait de se rappeler des blessures, de donner une histoire à ses cicatrices. Mais rien ne venait. Rien ne venait jamais. Et ça l'énervait. Pour une fois, ça l'énervait de ne pas se souvenir. Alors sa gorge se serrait pendant qu'elle l'écoutait lui raconter une guerre qu'elle n'avait jamais vécue. « And you're no different. Cause you're still you. You're still January Lockhart. The woman who went after Pritchard himself to save the people she loved. You're still the woman I fell in love with, when I was no more than a soldier, fighting for a cause he didn't believe. You're the woman who taught me to fight for what is right, even if it destroys you sometimes. Even if it means that you have to give up everything else. You're the woman who climbed on a tree because she was too scared to say I love you to a man who still could be a danger to her friends. You're the woman I love with all my heart.  » Encore une fois, elle se concentrait sur chaque mot, chaque syllabe, à la recherche d'une solution, d'une porte à ouvrir, n'importe quoi.  Encore une fois, elle échouait lamentablement. Elle se retrouvait seule, au milieu d'un château complètement vide. Elle entendait ses mots, elle entendait leur écho, mais rien n'apparaissait, rien du tout. With all my heart Et puis, c'était comme un électrochoc. Il a posé sa main sur sa joue. Elle a sursauté. Elle était envahie par un sentiment de peur, d'insécurité. Comme si son corps réagissait à sa place. With all my heart. C'était comme un coup à la tête. Une douleur atroce qui lui transperçait le crâne. Elle a voulu reculer, mais elle a trébuché. Et en trébuchant, elle s'est raccrochée à lui. Mais ça ne les a pas empêcher de tomber, à même le sol, dans la poudreuse qui s'accumulait depuis des mois. Et pendant qu'elle tombait, elle a tout vu. Elle a vu les ponts s'effondrer. Elle a vu les champs de bataille. Elle a vu les galeries souterraines de Big Ben. Elle a vu X. Elle a vu son cercueil. Elle a vu Liam et Nosten. Elle a vu Tyler. Elle a vu William. Elle a vu Cassandre. Elle a vu Keira. Elle a vu Humphray. Elle a vu des réunions. Elle a vu des sourires. Elle a vu des pleurs. Elle a vu Solomonia. Elle a vu un chaudron. Elle a vu un cimetière. Elle a vu une cellule. Elle a vu Pritchard. Elle a vu  les sacrifices. Elle a vu les pertes. Elle a vu ces moments où elle s'était retrouvée toute seule. Elle a vu les réconciliations. Elle a vu un dîner. Et elle l'a vu lui. Elle l'a vu un soir après une bataille. Elle l'a vu lui avouer qu'il était un traître. Elle l'a vu du haut d'un arbre. Elle l'a vu l'embrasser. Elle l'a vu excédé, elle l'a vu trahi. Elle l'a vu ici, au milieu de la vallée, se prendre un sort pour elle. Elle l'a vu avant de partir. With all my heart.  Elle s'enfonça dans la neige, à côté de lui et elle se souvenait de tout. Son regard se perdait dans le vide, elle avait du mal à y voir clair. Sa tête lui faisait un mal de chien, mais elle se rappelait enfin. Elle avait l'air perdue, comme si elle cherchait encore quelque chose. Parce qu'en vérité, elle se souvenait de tout, y compris de ses intentions lorsqu'elle était partie à Londres. Mais elle les chassa de son esprit aussi rapidement qu'elle le put. Elle se souvenait, et il n'y avait que ça qui comptait.  Au bout de quelques secondes de silence, un sourire se ficha sur son visage.   « Since when did you start talking like a girl, anyway ?  » C'était ce qu'elle lui avait répondu, le soir où elle était partie pour Londres. Elle tourna la tête vers lui, en souriant. Il avait l'air perdu. Ou consterné. Ou les deux. Mais elle, elle était heureuse. Elle se redressa et s'assit à califourchon sur lui. Elle rapprocha son visage du sien avant de posa ses mains sur ses joues.   « Since when did you start talking like a girl, James  ? » Elle n'attendit aucune réponse pour l'embrasser. C'était comme une délivrance. Une libération. C'était un miracle, mais as un de ces miracles suspicieux, qui viennent avec un prix trop cher à payer. Un vrai miracle, un miracle pur et gratuit. Un miracle qui les sauvait. Son front collé contre le sien, elle murmura.   « I remember, you idiotic blond assbutt. »
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Message Posté Dim 24 Nov - 1:46.



« Tell me I'm not going home. »

« Since when did you start talking like a girl, anyway ? » Le truc, avec le soulagement, c'est qu'en général, c'est une des émotions qui nous rassure le plus. Notre cœur est plus léger. On a l'impression que tout est déjà parfait et que rien ne pourrait détruire ce qui a été fait. On a l'impression qu'on est protégés contre tout ce qui pourrait vouloir nous détruire, et on est tellement naïfs qu'on imagine pouvoir gagner toutes les guerres, remporter toutes les batailles, les unes après les autres, comme si on ne méritait que des trophées. Comme si on pouvait continuer à s'en sortir alors qu'il ne restait que des ruines d'un château que l'on aurait dû laisser sombrer au fond de l'océan. J'avais imaginé tous les scénarios possibles. J'avais même imaginé le fait qu'elle ne pourrait jamais se rappeler. Que je passerais le reste de ma vie à essayer de lui montrer que j'étais toujours là. Que j'étais là pour me rappeler de tout ce qu'on avait pu avoir, à sa place. Et c'était cruel de me dire qu'au final, je continuais à lui mentir. À prétendre que tout allait bien. Que je n'étais pas malade. Je continuais à prétendre tout en lui faisant des promesses que je ne pourrais jamais tenir. Tout en voulant la sauver, je me laissais tomber dans les abysses d'un monde que je ne connaissais pas, englouti sous les eaux. Je voyais tout ce qu'elle aurait pu continuer à espérer, et tout ce qu'elle commençait à redécouvrir. On était tombés sur le sol parce que c'était la seule chose qui nous ramenait à la réalité. Parce qu'elle se raccrochait à moi dans l'espoir que l'on puisse tomber à deux. Et je m'étais battu pendant si longtemps que je ne réalisais pas totalement qu'elle se rappelait de tout. Qu'elle avait retrouvé ce qui lui manquait désespérément. Quelque chose que je pensais perdu à tout jamais. « Since when did you start talking like a girl, James ? » Et c'est là que j'ai pleinement réalisé qu'elle était de retour. Qu'elle était là, et qu'elle se rappelait de tout. Qu'elle était là, et que rien ne pourrait l'empêcher de retrouver ce qu'elle avait été, maintenant. Elle pouvait tout réparer, elle pouvait tout reprendre en main, et ça me rassurait parce que j'étais terrifié à l'idée de la perdre à tout jamais. Et c'était égoïste, parce que je préférais continuer à me battre pour elle plutôt que de lui avouer la vérité. J'ai senti ses lèvres sur les miennes. J'ai posé ma main dans sa nuque. Et j'avais l'impression de la retrouver après trop de semaines s'absence. Parce que c'était la crainte et la peur qui s'envolaient d'un seul coup. La rage et le désespoir de ne plus jamais retrouver quoi que ce soit de semblable. « I remember, you idiotic blond assbutt. »

J'ai échangé nos places. Je l'ai embrassé à nouveau. Parce que c'était tout ce qui me restait. Parce que c'était mieux de vivre dans le mensonge et dans l'illusion que je n'étais pas réellement condamné. Dans l'illusion que cela pourrait continuer pour toujours, sans jamais disparaître. C'était cruel de prétendre que ça allait. Cruel de prétendre qu'elle pourrait encore compter sur moi pour toujours. Et peut-être que je faisais le mauvais choix. Mais je refusais de l'admettre pas aujourd'hui. Pas alors que je venais de comprendre ce que le soulagement voulait réellement dire. Lorsque l'on retrouve cette personne que l'on pensait disparu pour toujours. « Finally. You took your time. » Je l'ai regardé, et j'ai laissé ma main caresser son visage. J'ai passé mes doigts entre ses cheveux. Et je savais que l'illusion pouvait durer pour toujours. Qu'elle ne disparaîtrait jamais vraiment. Parce qu'elle était réelle. Parce que le mensonge n'était qu'une omission de certains détails importants. Et peut-être que ça changeait la donne par rapport à tout ce qui était en train de se passer. « I expected some romantic words though. Even if, let's be honest, you'll never beat what I just said. » J'ai continué à la regarder, tout en attendant patiemment. « …. I'm waiting ? » L'ironie me rappelait que je l'avais encore. Qu'elle n'était pas partie. Et que j'avais peut-être réussi à la récupérer pour assez longtemps. Que j'avais la possibilité de lui dire ce qui n'allait pas. Mais j'avais toujours l'impression qu'elle s'en irait. Alors je me noyais dans l'illusion et dans le rêve un peu plus. « The last solution I had was to hit you on the head with a rock. Maybe I should have used this method sooner. » J'ai souri, avant de regarder mon manteau. « So, you're back and you're already ruining my favourite coat ? Thank you love, I appreciate the support. » J'ai laissé le silence s'installer pendant quelques secondes avant de reprendre, d'un ton plus sérieux. « I thought I had lost you forever to be honest. » J'ai regardé ses cheveux. « You're blond again, it suits you better. » Et peut-être que ça serait toujours aussi simple. Mais pour l'instant, je préférais imaginer que ça le serait. Parce que l'alternative n'était tout simplement pas supportable.
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 1 Déc - 19:14.
« tell me how to fall in love»
tell me if I'm wrong, tell me if I'm right



Elle a frissonné lorsqu'il l'a embrassée. Elle aurait aimé que ce moment dure jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de souffle. Jusqu'à ce qu'ils poussent ensemble leur dernier soupir sans comprendre qu'ils avaient l'éternité devant eux. Elle aurait aimé que le monde s'arrête de tourner un instant, pour qu'ils puissent rattraper le temps perdu sans en perdre encore plus. Et c'était presque une délivrance de le sentir contre elle, de sentir sa peau glisser sous ses mains, de jouer avec ses lèvres. C'était comme si elle était libre. Comme s'ils étaient invincibles. Comme si l'univers leur accordait une nouvelle chance de gagner. Elle a gardé les yeux fermés un instant, lorsqu'il a retiré ses lèvres, comme si elle avait peur d'ouvrir les paupières et de voir que tout ça n'était qu'un rêve. « Finally. You took your time. » Elle a ouvert les yeux lorsqu'elle a senti le contact de sa main sur son visage. Elle a osé un sourire. Elle voulait être prudente, elle ne voulait pas croire tout de suite qu'ils étaient sortis d'affaire, parce que s'il y avait bien quelque chose qu'elle avait appris ces derniers mois, c'était que rien n'était fait pour durer. Mais elle ne voulait pas avoir peur, parce qu'il était là, avec elle, et que c'était suffisant. « I expected some romantic words though. Even if, let's be honest, you'll never beat what I just said. …. I'm waiting ? » Elle a éclaté de rire. C'était étrange, cette sensation de retour à la normalité. Comme s'ils ne s'étaient jamais quitté. Bien entendu, elle savait que c'était faux. Elle savait les choix qu'elle avait fait, et elle savait qu'elle les regrettait. Elle savait qu'elle l'avait blessé, et elle savait qu'elle avait eu tort. Mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas continuer à fuir. Elle avait déjà fait ça trop longtemps. « The last solution I had was to hit you on the head with a rock. Maybe I should have used this method sooner. » Cette fois, elle a pris un air faussement offensé avant d'éclater de rire. Elle était confiante, mais elle avait aussi peur de ce qu'il lui dirait. Elle avait peur qu'il lui en veuille. Elle avait peur d'avoir détruit quelque chose, et de ne pas en avoir encore conscience. Mais elle se rappelait qu'il était celui qui avait réussi à la ramener à la surface quand elle se laissait couler dans les limbes. Et que ça devait bien vouloir dire quelque chose.  « So, you're back and you're already ruining my favourite coat ? Thank you love, I appreciate the support. » Elle a souri en faisant mine d'épousseter son manteau. Elle comprenait, à présent, tout ce qu'elle avait manqué, et tout ce qu'elle possédait. Elle comprenait que tout était fragile et qu'elle devrait faire plus attention. Elle comprenait que la guerre s'était infiltrée sous sa peau pour mieux la détruire. Et elle refusait de se laisser faire plus longtemps.  « I thought I had lost you forever to be honest. » Elle a baissé les yeux, en se pinçant les lèvres. Dans ses calculs,elle avait réussi à oublier combien ses décisions avaient pu l'affecter, et elle s'en voulait. Elle se sentait coupable de l'avoir laissé tomber. Elle se sentait coupable d'avoir laissé William gagner aussi facilement. Elle aurait aimé être plus forte. Elle aurait aimé être moins dépendante. Elle aurait aimé être toutes ces choses qu'elle ne serait jamais et qui lui prouvaient, une fois de plus, qu'elle ne le méritait pas. Alors, c'était étrange comme les rôles pouvaient s'inverser. Il fut un temps où elle était sûre qu'il était un traître, un lâche, un ennemi.  En réalité, c'était elle qui avait déserté. C'était lui qui avait continué de se battre. C'était lui qui avait tenu les promesses qu'elle avait brisées. Elle était terrifiée à l'idée de le perdre alors qu'elle venait juste de le retrouver. Mais elle ne pouvait pas lui mentir. Elle lui devait des explications. « You're blond again, it suits you better. » Elle se perdit dans un sourire.

Elle posa sa main sur sa joue qu'elle caressa, doucement. Pendant quelques instants, elle ne fit que le regarder, à la recherche de ce qu'elle devrait dire. Elle voulait s'inventer des excuses, mais elle n'en avait pas la force. Parce que pendant qu'il se battait comme un héros pour la retrouver, elle courrait comme une lâche pour fuir toutes les responsabilités qu'elle refusait d'assumer. Elle décida de jouer avec le temps. De retarder le moment où la vérité leur exploserait au visage.  « If you keep looking at me like that, you won't be wearing your coat for much longer, you know.  » Un haussement de sourcils avant de le pousser sur le côté en riant. Elle se releva et l'aida à se relever.  Elle croisa son reflet dans la vitre d'une boutique fermée. Elle arrangea ses cheveux avant de perdre tout espoir capillaire. Elle passale bras de James par dessus sa propre épaule et se blottit contre lui. « Does it really suit me better or is this your usual sassy way to tell me how dumb I am ? Don't answer that. I'll just take the compliment. » Puis ils se sont mis à marcher, sans trop savoir où ils allaient, parce que c'était ce qu'ils faisaient depuis le début. Parce qu'il y avait trop de choses qui les retenaient dans le passé. Mais peut-être que maintenant, c'était différent. Peut-être que maintenant, ils avaient gagné une guerre qui les avait épuisé. Peut-être que maintenant tout irait bien. C'était ce dont elle essayait de se persuader.  « I'm sorry.  » Elle s'arrêta de marcher. Elle se mit en face de lui. Son cœur battait un peu trop fort, parce qu'elle savait que tout ce qu'elle allait dire ferait un peu trop mal. Elle cherchait quelque chose de rassurant dans le paysage qui les entourait. Elle cherchait quelque chose à quoi se raccrocher. Elle trouva ses yeux. Elle y plongea sans hésiter. Elle expira, lentement, parce que tout l'effrayait trop. « When I left for London, I had no intention of coming back.  » Elle s'était rendue à Londres avec l'intention d'y laisser sa peau. Elle s'était rendue à Londres avec l'intention de tout abandonner, et, quelque part, c'était ce qu'elle avait fait. Elle avait tellement voulu mourir qu'on lui avait arraché sa mémoire. On avait presque réussi à l'enterrer vivante. Et elle n'oublierait jamais comment elle s'était retrouvée devant la salle du reliquaire, à prier qu'un dieu soit assez clément pour lui ôter la vie. Elle avait tout perdu.Elle était rongée par la culpabilité. William n'avait pas hésité à la frapper à chaque fois qu'ils étaient en édsaccord il n'avait pas hésité à la laisser couler plus bas que terre parce que c'était là qu'était sa place. Et lorsqu'il était mort à cause d'elle, elle avait compris qu'elle méritait le même sort. Tout le reste s'était effondré, comme des dominos qu'on avait poussé à la renverse. James, il avait choisi de la haïr. Et Solomonia avait fait à peu près la même chose. Alors elle avait pris la seule décision qui semblait logique à l'époque. Celle qui la rongeait aujourd'hui.  « Everything felt so wrong, you know ? All those things William said and did to me, they affected me in a way you couldn't possibly imagine, and then he died pretty much in my arms, because of me. Solomonia hated me. And you, what I did to you, I couldn't even look myself in the mirror... Everything was out of control and I couldn't take it anymore. So when I learned that I had to go to London, I just thought : this is it, this is my way out.  » Elle baissa les yeux, un instant. Elle avait honte de ce qu'elle avait fait. Elle avait honte d'avoir préféré abandonner celui qui s'était toujours battu pour elle. Elle avait honte d'avoir menti. Elle avait honte d'avoir été lâche. Parfois, elle se disait qu'elle ne le méritait pas. Elle releva les yeux. « I can see now that it was selfish. I was only thinking of myself and I really deeply regret it. Because I also remember all the things I told you, all the times I let you down and pushed you away. I didn't mean it. I hope that you know I didn't mean any of this. » Un sourire amer sur son visage. Un regard assorti. Ca lui faisait mal de se dire qu'elle n'avait pas été capable de se battre comme il pouvait le faire. Ca lui faisait mal de se dire qu'elle l'avait laissé sur le bord de la route parce que c'était plus facile. « But you never stopped looking for me, did you ? Even when I said all those things. You're probably the best boyfriend I could hope for. And I'm certainly the crappiest girlfriend you could ever get. » C'était pour ça qu'elle avait peur qu'il s'en aille. Elle avait peur qu'en l'entendant dire la vérité, il se rende compte combien ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. « I'm so sorry I let you down. I feel like crap, believe me.  If there was a tree, I'd climb it right now. But since there's none, I'll have to say it lke that. I love you. Please don't leave.  »
James L. Halden
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Message Posté Dim 8 Déc - 16:15.



« Do you remember when we first met ? »

« When I left for London, I had no intention of coming back. » I had no intention of coming back. C'était comme si la même phrase se répétait encore et encore. Comme si tous les morts et tous les cadavres n'avaient plus la possibilité de parler. Comme si les visages n'étaient que des photos collées sur un mur. Je ne voyais rien à part la définition de tout ce qu'on avait perdu. On voulait tout savoir et on voulait tout protéger. On voulait marcher sans avoir peur et on voulait se battre pour des raisons qui n'étaient pas réellement les nôtres. On tentait d'avouer ce qui n'était pas avouable. La douleur d'une création qui s'était écrasée sur nous. On n'avait pas aucune solution. On n'avait pas d'honneur ni la possibilité de changer la donne. Et peut-être qu'on étaient destinés à perdre. Peut-être qu'on étaient destinés à se retrouver face à nos erreurs sans pouvoir les réparer. Je voyais tout ce que je n'avais pas pu rattraper. Je voyais tout ce qu'elle avait voulu quitter et c'était douloureux de le comprendre. I had no intention of coming back. Elle voulait partir, et disparaître quelque part où je serais incapable de la retrouver. Il n'y avait pas d'excuses, il n'y avait pas de moyen pour changer la donne. On avait peur de changer les choses. On avait peur de souffrir. On avait peur d'avoir mal comme si tout ce pourquoi on se battait n'était qu'une cause perdue. On se retrouvait à la place des bourreaux là où nous n'étions que des êtres humains qui espéraient s'en sortir au prix de la liberté. Rien n'avait de valeur. Rien n'avait de sens, jusqu'à ce qu'on réalise qu'on pouvait tout perdre. J'étais malade. Et peut-être que j'aurai pu être sauvé si on n'était pas déjà condamné à être enfermés dans ce trou. On n'avait pas assez de traitements. Pas assez d'aide. On ne pouvait pas croire en un miracle qui n'était pas réel. J'avais besoin d'un médecin qualifiés et ce n'était pas ce dont on disposait ici. Ce n'était pas ce dont on pouvait encore disposer. J'aurai voulu me dire que je pouvais lui faire la promesse d'un avenir. Alors que tout ce qu'il restait, c'était des promesses oubliées. Un futur sans réel avenir. Elle s'était mise face à moi et j'aurai voulu retourner à cette époque d'insouciance qui n'existait pas totalement. Qui n'était pas vraiment valable. « Everything felt so wrong, you know ? All those things William said and did to me, they affected me in a way you couldn't possibly imagine, and then he died pretty much in my arms, because of me. Solomonia hated me. And you, what I did to you, I couldn't even look myself in the mirror... Everything was out of control and I couldn't take it anymore. So when I learned that I had to go to London, I just thought : this is it, this is my way out. » J'écoutais ce qu'elle disait en regardant ailleurs. En essayant d'oublier que j'avais failli la perdre. Elle n'avait aucune intention de revenir. Et plus j'y pensais, plus je réalisais que j'avais aucune intention de survivre bien longtemps. C'était l'ordre des choses. J'allais partir et lui mentir. Elle allait m'en vouloir. Et je partirais en voyant tous les regrets dans son visage. « I'm so sorry I let you down. I feel like crap, believe me. If there was a tree, I'd climb it right now. But since there's none, I'll have to say it like that. I love you. Please don't leave. »

J'aurai voulu lui dire que je ne la laisserais jamais. Que je ne l'abandonnerais pas. Qu'elle pouvait compter sur moi. Mais c'était trop tard. Le temps passait déjà trop vite. « Hey, I'm never going to leave you. » J'ai posé ma main sur sa joue. J'ai déposé mes lèvres sur les siennes. C'était la dernière solution à un problème qui se posait depuis trop de temps. « I know it's war. I know that you must be scared. » Et j'avais peur en quelques sortes aussi. Mais je refusais de le montrer, parce que j'étais le héros. J'avais le soldat qui devait l'aider à s'en sortir. « But like you said, I'll never stop looking for you. I'll never stop believing in you. Nobody is going to hate you forever. Because you represent everything they fought for. Because it all began with you. » C'était la seule qui pouvait faire le bon choix. C'était la seule qui pouvait me permettre de retrouver un semblant d'existence logique. Un semblant de protection face à la mort. « I love you, and there's nothing I wouldn't give for you. This is why I wanted to give you this. » J'ai sorti une boîte de ma poche. Je l'ai ouverte, en regardant la bague. Je savais ce que je voulais. Et peut-être que c'était cruel de lui promettre quelque chose alors que je mentais. « I have no beautiful speech prepared, I have no future to promise you cause we both know that future is now unpredictable. It's not something we can be sure of yet. But I know that no matter what happens, I want to be with you. I want to spend the rest of my life with you. I want to wake up to your side and see you smile every day. I want to hold you when you cry, and be there to help you when you're angry. And I'll probably never be the man you wished for, because I know I'll make mistakes. I know I'll hurt you sometimes even if I don't want to. But I want you to believe in me. To believe in us. Because I'll never stop believing in what we can do. Before you, I was nothing but hate and pain. I was nothing but a broken man who never thought he could find something else one day. » Je la regardais dans les yeux pour lui montrer que c'était ça, la seule vérité qui valait quelque chose. La seule qui pouvait encore être entendue. Dans la peine et la douleur. Dans la joie et l'amour qu'on ne connaîtrait que trop peu.  « That was until I met you. Because I know that there's no one I'd rather die for. Because I'll never stop fighting for you. I'll never stop fighting at all. Because I have it in me now. Because I care about our future. I care about what we'll become in ten years. And when I think about the future, I know that you're next to me. » J'ai posé un genou à terre, comme je l'avais déjà fait auparavant. Dans une autre époque. Quand j'étais encore un autre homme. « So would you marry me, January Lockhart ? »
January D. Lockhart
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Message Posté Lun 9 Déc - 23:52.
« tIf you were gone in another life  »
I don't believe I would just survive




« Hey, I'm never going to leave you. » Il l'a embrassé, et elle a répondu. Ils n'avaient aucune chance de s'en sortir, parce qu'ils se tenaient immobiles devant la fin du monde. Parce que les cendres volaient autour d'eux, mais qu'elles avaient pris l'apparence de flocons de neige l'espoir d'une nuit, comme pour se faire oublier. Ils n'avaient aucune chance de s'en sortir.  Les statistiques ne jouaient pas en leur faveur. Ils avaient plus de chance de mourir dans la seconde que de vivre dans dix ans.  Les dieux avaient misé sur leur mort, et les paris grimpaient si haut qu'il était impossible de comptabiliser les secondes qu'ils pourraient gagner ou perdre. Ils n'avaient aucune chance de s'en sortir, mais ils étaient persuadés du contraire. Et c'était ça qui était beau, cette obstination qu'ils avaient à défier les jeux et à se foutre des chances de réussite ou de perdre. Ils n'étaient pas ensemble à cause des victoires, ils savaient qu'elles n'existaient pas. Pas réellement. Ils étaient là à cause des défaites, de tout ce qu'ils avaient perdu, de tout ce qu'ils ne voulaient plus perdre.   « I know it's war. I know that you must be scared. » Elle a baissé les yeux.  Elle avait eu peur quand elle s'était retrouvée seule, sans lui. Elle avait été tétanisée à l'idée d'affronter un monde qu'elle ne contrôlait plus. Elle avait vu trop de corps tomber trop vite, trop de sang couler trop fort, et parfois, elle n'arrivait plus à se regarder dans la glace. January n'était pas un héros. Elle n'en avait pas la carrure. Elle ne savait pas comment se conduire comme tel. Elle ne savait pas ce qu'elle était censée faire. Tout ce qu'elle savait, c'était ce qu'elle devait faire. Et c'était ça qui la terrorisait le plus. L'idée d'échouer. De se retrouver seule à nouveau. « But like you said, I'll never stop looking for you. I'll never stop believing in you. Nobody is going to hate you forever. Because you represent everything they fought for. Because it all began with you. » Mais lorsqu'elle était avec lui, elle n'avait plus peur de rien, parce qu'elle savait qu'il était là, avec elle, et qu'il se battrait pour elle jusqu'au bout. Et elle, elle ferait pareil. C'était la seule façon de se sauver. La seule façon d'éviter les risques. Il était le seul qui pouvait lui redonner le courage qu'elle avait perdu. Le seul qui la faisait se sentir en sécurité lorsque le reste du monde s'effondrait. Alors elle a souri, parce qu'il chassait la peur en un regard. Parce qu'il chassait la honte avec quelques mots. Parce qu'il avait le pouvoir de rendre tout ce qui la faisait suffoquer plus confortable. « I love you, and there's nothing I wouldn't give for you. This is why I wanted to give you this. » Elle a vu la boîte. Elle a vu la bague. Elle a écarquillé les yeux. Elle a mis sa main sur sa bouche. Elle l'a regardé, dans les yeux. Elle a écouté, chaque mot, et elle a essayé de comprendre comment est-ce qu'on pouvait aimer quelqu'un avec autant de force.  Elle a essayé de comprendre pourquoi ça faisait autant de mal que de bien. Elle essayait de comprendre comment quelqu'un pouvait rendre sa vie aussi douloureusement meilleure qu'elle n'avait plus envie de la quitter. Elle a essayé de comprendre comment elle pouvait se sentir aussi invincible juste parce qu'ils étaient deux. Elle a essayé de comprendre pourquoi son cœur battait si fort lorsqu'il se tenait trop près d'elle. Pourquoi son souffle se coupait aussi facilement lorsqu'il posait sa main sur elle. Elle a essayé de comprendre comment il pouvait penser qu'il n'était pas parfait pour elle. Parce qu'il l'était. Il était la seule personne à qui elle pouvait se raccrocher. Il était la seule personne qui resterait quand tous les autres semblaient disparaître. Depuis le début, il avait été là, il avait toujours été là. Il l'avait attendue lorsqu'elle le détestait. Il l'avait attendue lorsqu'elle l'avait trahie. Il l'avait attendue lorsqu'elle avait préféré l'oublier. Elle avait beau se dire qu'elle ne le méritait pas, elle n'avait pas envie d'y croire. Parce qu'elle le voulait avec tant de hargne que ça lui faisait mal. Elle l'a vu s'agenouiller devant elle, et c'était comme un rêve. C'était comme un instant de répit dans un monde en feu. Comme si la terre s'arrêtait de tourner quelques secondes pour leur donner la chance d'avoir un seul moment où tout irait bien. January retenait son souffle. Elle savait que ces moments avaient un prix. Elle ne voulait pas le payer.  « So would you marry me, January Lockhart ? »

Son cœur battait à cent à l'heure. Ses yeux brillaient. Doucement, elle a retiré la main qui couvrait sa bouche. Elle l'a regardé, un instant, pour réaliser ce qui se passait. Elle l'a regardé, et il était tout ce dont elle avait toujours rêvé. Il était le héros qu'elle avait toujours attendu, le seul capable de la sauver des abysses qui tentaient de l'engloutir depuis trop longtemps. Le seul capable de la mettre en colère et de la calmer en un sourire. Le seul pour qui elle ferait la cuisine. Elle l'a regardé, elle a vu un soldat glorieux, elle a vu quelqu'un qui saurait la protéger, quelqu'un pour qui elle serait capable de tout abandonner. Sa voix tremblait. Ses mains aussi.  « James, you magnificent tree of life... Wait...Is this a dream ? » Tout semblait réel, mais il fallait qu'elle vérifie. Elle avait ce rituel ridicule qui la rassurait. Celui qu'elle utilisait depuis le retour de William. Parfois, lorsqu'elle avait du mal à croire que quelque chose pouvait être vrai, elle fermait les yeux, et elle attendait de voir si elle pouvait voler. Elle attendait de voir si elle se retrouvait dans un cauchemar ou dans un rêve. Elle attendait de voir si les coups qu'elle se prenait étaient réels, si les insultes avaient vraiment été prononcées. Elle attendait de voir s'il l'avait vraiment sorti de là. S'il l'avait vraiment ramenée à la surface. Si les promesses étaient intactes. « Nope, can't fly. This must be real. » Et soudain, c'était comme si elle réalisait que ça se passait réellement. James la demandait vraiment en mariage. Il était vraiment agenouillé devant elle. Il tenait réellement une bague entre ses mains. Il la voulait, elle, pas une autre. Il la voulait, même si elle était brisée, lâche et fuyante. On pouvait sentir l'émotion dans sa voix qui tremblait trop, dans sa tentative d'aligner des mots sans y parvenir.   «  Oh my god, oh my god, oh my god...What...I... The... Just... What... Ring... Shiny... Wow... I... » Pour la première fois depuis longtemps, January Lockhart ne savait pas quoi dire. Elle était sans voix. Elle se débattait avec la panique et l'enthousiasme, avec l'adrénaline et la joie. Elle essayait de retrouver un semblant de contrôle. Elle a essuyé la larme qui coulait sur sa joue.  «  And you said you had no beautiful speech prepared ! » Mais d'autres larmes se sont rajoutées, et c'était presque insensé de vouloir les essuyer, alors elle les a laissé couler. Elle pensait à leur avenir. A tout ce qu'il lui faisait miroiter. Elle pensait à ce qu'ils pourraient faire lorsque la guerre serait terminée. Elle n'a pas pensé à la possibilité qu'il ne survivent pas. Elle a tout misé sur lui. «  You're happy ? I'm crying. You're so stupid. » Elle s'est agenouillée pour se mettre à sa hauteur.  Elle a posé une main sur sa joue. «  Stupid, stupid man. » Elle a regardé autour d'eux, et c'était comme s'ils étaient seuls au monde, à essayer de fuir le chaos. «  The only thing that could make this better is a unicorn. But unicorns don't like snow. Or do they ? » Elle a replongé son regard dans le sien. Elle l'a contemplé, pendant plusieurs secondes. Puis elle a froncé les sourcils. «  Well, do they ? Would you mind giving me an answer ?  » Mais dans la panique du moment, et parce que ça semblait évident, elle avait oublié que c'était elle qui lui devait une réponse.
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Message Posté Dim 15 Déc - 20:44.
You're not as brave as you were at the start.




Le problème, c'est qu'on veut vivre trop vite. On veut découvrir tous les paradoxes en l'espace de quelques secondes. On veut respirer un nouvel air en se disant que les miracles seront suffisants, qu'ils ne seront que des idées perdues au sein d'un cauchemar que l'on a pas encore entendu. On a l'impression que tout est perdu, alors que tout est encore à gagner. On a l'impression que nos vies sont définis par ces actes fous, par ces décisions illogiques que l'on continue à prendre sans savoir pourquoi. On pense que les miracles ne sont pas réellement pour nous. Qu'ils sont comme des mirages, des illusions que l'on transporte au fil du temps. On pense que l'on perd à ce jeu de qui sera le plus fort, de qui sera le plus vaillant. On pense qu'on l'on perd à chaque fois que l'on prend la décision de se protéger à cause des blessures que l'on peut retrouver. Avoir mal n'est qu'une illusion passagère. Un mirage dont on ne peut pas entièrement se séparer, parce qu'on n'a pas la force de faire quoi que ce soit d'autres. On a pas la force d'entendre les millions de reproches que l'on peut nous faire. On fait des promesses sans logiques, on entend des malheurs sans les maîtriser. On craint la mort comme si on craignait l'image qu'elle nous renvoyait. Comme si on craignait le visage qu'elle portait. Une âme en peine qui nous torture, qui nous accuse, et qui nous montre que la justice finit toujours par gagner, même quand on pense qu'elle peut nous sauver. On s'assoit sur le banc des accusés et on espère pouvoir changer les choses. On espère pouvoir voir une autre solution se dessiner au loin. Avoir mal n'est qu'une illusion. Avoir mal est un luxe qu'on ne peut pas totalement se payer. On cache notre peine et notre douleur derrière des sourires, derrière des promesses qu'on ne pourra jamais tenir, et on découvre à quel point l'âme humaine peut être cruelle. À quel point elle peut nous dépouiller de tout ce qu'on a. J'aurai voulu lui donner l'éternité. J'aurai voulu lui permettre de se battre pour toujours. J'aurai voulu être celui qui permettait à tous les autres de changer la donne. De voir les choses d'une manière différente. J'aurai voulu être le leader qu'elle méritait, celui qu'elle attendait. Mais tout ce que je lui promettais, c'était de nouveaux mensonges dont je n'étais même plus sûrs. Elle méritait plus que ça. Et je lui donnais tout ce qu'elle n'avait pas encore subi. Je lui donnais une sentence alors qu'elle ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer. Ce qui pouvait réellement se passer. Elle ne pouvait pas savoir que j'étais condamné. Et le mensonge était probablement la pire de toutes les solutions.

« James, you magnificent tree of life... Wait...Is this a dream ? » J'ai continué à sourire. J'ai continué à lui faire des promesses dans des regards que je ne maîtrisais pas. Parce que j'aurai voulu croire à quelque chose de parfait. À quelque chose d'éternel. Mais le destin m'avait déjà tout pris. « Nope, can't fly. This must be real. » Elle ne savait pas quoi dire. Elle avait perdu le sens de la réalité, et moi je me plongeais dans mes regrets. Ceux qu'elle ne pouvait pas encore comprendre, parce qu'elle était persuadée de tout avoir. Elle était persuadé de tout posséder. De tout comprendre. De tout maîtriser. « You're happy ? I'm crying. You're so stupid. » J'étais le soldat, depuis le départ. Celui qui suivait les autres. Celui qui ne comprenait pas ce qui aurait pu se passer, celui qui préférait obéir plutôt que de prendre les décisions. Sauf dans ce cas, où je me suis retrouvé face à toutes mes erreurs. À tous les choix que j'avais pu faire. Parce que je n'avais plus personne à blâmer. Je n'avais plus personne à sauver. Tout était déjà loin. Tout était déjà perdu. « Stupid, stupid man. » Puis j'ai réalisé qu'elle n'avait pas encore donné de réponse. « The only thing that could make this better is a unicorn. But unicorns don't like snow. Or do they ? » Je l'ai regardé pendant de longues minutes, en attendant autre chose. « Well, do they ? Would you mind giving me an answer ? » Je l'ai observé encore quelques instants avant de répondre. « No, they don't, but... » J'ai ri, parce que c'était simple. Parce que c'était cette course après le temps déjà perdu que l'on arriverait jamais à finir. Parce qu'elle méritait que je continue à me battre jusqu'au bout. « Jan ? You didn't give an answer. »« I guess it's a yes, from the way you're acting, but I definitly need something to be sure to give you the ring. » J'ai déposé un baiser sur ses lèvres. « You're probably the only woman on earth who could forget to answer this question. » Je lui ai remontré la bague. En espérant que tout finisse par bien aller. En espérant avoir assez de temps. « So, are you ready to become Mrs Halden ? »
January D. Lockhart
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Message Posté Jeu 26 Déc - 22:55.
« look and see her eyes, they glow »
waiting for a car




« No, they don't, but... » Le fait que les licornes n'aimaient pas la neige attrista January l'espace de quelques secondes. Sa fascination pour ces majestueux animaux  était loin d'être un secret. Elle avait toujours trouvé qu'une sérénité, une pureté  se dégageait des licornes, même si elle n'en avait vu qu'en photo. Mais lorsqu'elle entendit le rire de James, elle sourit à son tour, oubliant toute la peine qu'avait pu susciter sa remarque sur les licornes. Elle se dit qu'elle avait de la chance. Il la supportait, elle et ses obsessions, depuis longtemps, et il était prêt à le faire pour le restant de ses jours. Elle n'avait pas envie de se demander si elle le méritait, puisque la réponse était évidente. Elle n'était qu'une amnésique qui se perdait sans se retrouver, il était son point d'ancrage, la seule personne qui la ramenait à la réalité et l'empêcher de devenir complètement folle. Elle avait besoin de lui, il n'avait pas besoin d'elle. Mais elle était décidée à changer la donne.  « Jan ? You didn't give an answer.  I guess it's a yes, from the way you're acting, but I definitly need something to be sure to give you the ring. » Lorsqu'il l'a embrassée, elle a pris son visage entre ses mains, comme pour lui promettre qu'elle ne partirait plus. Elle ne voulait plus le décevoir. Elle ne voulait plus être celle sur qui il ne pouvait compter que lorsque tout allait bien. Elle lui a souri. Elle pouvait déjà voir leur vie défiler. Elle pouvait voir les victoires, les défaites, les disputes, les réconciliations, elle pouvait voir où ils vivraient, où ils iraient en vacances. C'était tout ce dont elle avait besoin pour tenir, la perspective d'un avenir meilleur et pas totalement imaginaire. Quelque chose qui pourrait arriver. Quelque chose qui valait la peine de se battre.  « You're probably the only woman on earth who could forget to answer this question. » Elle a ri, parce que c'était vrai. Elle a regardé la bague. Pendant un instant, elle a hésité, parce qu'elle savait comment ça s'était terminé la dernière fois qu'elle avait dit oui. Au lieu de se retrouver à deux, elle s'était retrouvée avec un nombre négatif de personnes, parce qu'elle s'était perdue en cours de route et qu'elle ne voulait plus revivre ce genre de choses.  Mais parfois, pour avoir le bon, il fallait aussi avoir le mauvais. Parfois, prendre des risques signifie tout simplement surmonter ses peurs. Prendre une respiration et avancer, même si on pense tomber dans le vide. Parfois, c'est suffisant pour réussir. « So, are you ready to become Mrs Halden ? » Elle a croisé son regard. Elle a cru y déceler de l'espoir. Peut-être qu'il voulait la même chose qu'elle. Peut-être qu'il voulait quelque chose qui valait le coup de se battre. Peut-être qu'ils avaient les mêmes attentes. Elle l'a embrassée, furtivement avant de sourire. « Actually, could we make it Lockhart-Halden ? » Avant même qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, elle s'était déjà emparée de la bague qu'elle avait passée à son doigt et qu'elle contemplait. Ses yeux brillaient. Elle avait l'impression de vivre un rêve. Elle avait l'impression qu'il lui donnait le courage et la force dont elle avait besoin. Elle avait l'impression d'être invincible, et elle se foutait bien des conséquences, à présent. Elle se foutait bien de ceux qui disaient que tout avait une fin, et qu'ils en auraient une aussi. Elle se foutait bien des murmures qui lui disaient de prendre garde. Des vestiges de toutes les fois où elle avait cru gagner et où elle avait perdu. Elle lui faisait trop confiance pour croire autre chose que ses mots.  Parce qu'à ce moment-là, elle était persuadée de vivre le plus beau jour de sa vie. Celui que rien ne pourrait gâcher. Le seul qu'elle ne pourrait jamais oublier.  « Sweet mother of Merlin, this ring is perfect. I love it. I love you. Yes, yes, of course I'll marry you, I'm sorry. » D'un même mouvement, ils se sont relevés et elle s'est jetée dans ses bras pour l'embrasser, comme elle avait vu de nombreuses actrices le faire dans ces comédies romantiques qu'il détestait mais qu'il regardait avec elle pour lui faire plaisir. Puis, la réalité la rattrapa. Brusquement, elle arrêta de l'embrasser pour le regarder, avec un air ahuri. « But... There is so much to talk about now ! Do you want a big wedding or a small intimate one ? Do I get to wear a huge princess dress or a more simpler one ? What kind of cake shall we have ? Can we get a unicorn ? No, that's not even a question. We have to get a unicorn. Do your parents... Oh my God I haven't met your parents ! Do you think they'll like me ? I'm such a loser with parents, I always end up breaking plates or walls or accidentally bringing up the health of the dead cat. I...  » Elle s'arrêta, tout aussi brusquement qu'elle avait commencé. Elle essayait d'ancrer de la normalité dans une situation qui n'avait rien de normal. Ils étaient en guerre et rien ne pourrait se passer comme elle aurait voulu que ça se passe.  Tout ce qui semblait facile était compliqué par le fait qu'ils étaient seuls, à l'autre bout de l'Europe. Mais elle refusait de s'avouer vaincue. Elle refusait de laisser la guerre lui prendre son bonheur. Elle se battrait pour le protéger, pour être sûre qu'un jour, ils pourront avoir une vie normale. Une vie où ils ne seraient pas les ennemis de toute une nation. Alors elle reprit, tout aussi naturellement.  « You haven't met my parents either. My mom will love you. My dad, on the other hand... He had a man crush on William so you'll have to work for it. Fun fact about me n°1 : they named me January because thay miscalculated the month of my birth and had already a lot of things with my name on it so it was too late to change it. They named my sister Autumn because October isn't really a cool name. And they called my brother Azrael. We suspect it's because they don't really like him but how are we to know ?  » Elle baissa les yeux un instant. Cette famille qu'elle ne connaissait que trop peu, elle aimait se dire qu'il s'agissait d'étrangers pour elle. Ca aurait été plus facile. Mais elle les aimait, même si elle ne savait pas grand chose d'eux, à part ce qu'ils lui avaient raconté. Elle se demandait si sa famille était toujours au grand complet. Elle aurait aimé les protéger, mais elle n'avait pas les moyens d'agir. Parfois, elle aimait imaginer qu'ils avaient fui, en Amérique, là où ils seraient en sécurité. Elle replongea dans ses yeux en souriant. « Do you want kids ? How many ? I think two is good. A boy and a girl. James junior and Unicorn. What do you say ?Shall we get a dog ? Isn't it what people do when they don't have kids yet ?  Shall we have a summer wedding or a winter wedding ? I mean, we're in Russia, we don't really have a choice but... Do you want to get married this year or later ? I mean we should kind of seize the day given the circumstances but I don't want to rush it either. You're going to have to help me get my wedding binders out of my closet.  »
James L. Halden
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Message Posté Ven 27 Déc - 16:27.

I feel something so wrong by doing the right thing.


Être condamné à disparaître, c'était quelque chose qu'on refusait toujours d'accepter. On se cache derrière des excuses et des crimes que l'on a pas encore commis, comme si changer la donne pouvait actuellement modifier le futur. On espère que rien n'est éternel, et on espère que tout continuera à durer. On vit dans un paradoxe sans même le réaliser. J'aurai peut-être dû dire la vérité. J'aurai dû avouer qu'il n'y avait que des mensonges derrière un sourire parfait. Que le héros commençait à tomber. Parce que c'était ce que j'étais. J'étais le héros de l'histoire. Je devais sauver les autres et oublier que j'étais en train de tomber. Sauf que si tout se passait comme prévu, j'aurai jamais dû me retrouver dans cette position. J'aurai jamais dû être sur le point de tomber. Parce qu'il n'y avait pas de chute chez les héros. Il n'y avait que les erreurs et les conséquences de chaque action. Il n'y avait que l'injustice de ceux qui désiraient les détruire. Et peut-être qu'avec le temps j'aurai la force de lui dire. Peut-être que mentir était l'erreur. Peut-être que dire la vérité était le cauchemar que je ne pouvais pas lui faire subir. Mais le soucis avec une maladie, c'est qu'elle nous ronge, purement et simplement. Elle nous dévore jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Jusqu'à ce qu'il ne reste que de la poussière de tous les souvenirs qu'on a pu avoir, qu'on a pu créer. Et on ne pense jamais que ça sera la fin, jusqu'à ce que ça finisse par nous toucher. « Actually, could we make it Lockhart-Halden ? » Je la regardais, et je m'en voulais d'inventer une histoire qu'elle devrait abandonner. Je la regardais et je me disais que je me battais pour quelque chose que j'étais destiné à perdre. Parce que j'étais rongé par la colère de tout ce que j'avais perdu. Parce que j'étais rongé par la guerre qui me poussait à prendre les mauvaises décisions. À entendre les mauvaises promesses. « Sweet mother of Merlin, this ring is perfect. I love it. I love you. Yes, yes, of course I'll marry you, I'm sorry. » Elle m'embrassait et tout ce que je voyais, c'était le mal que j'allais lui faire. La torture du départ. Des adieux. Des mensonges. La vérité qui nous éclate à la gueule sans qu'on puisse l'empêcher d'arriver. Elle posait des millions de questions auxquelles j'avais pas de réponses. Parce que j'avais déjà plus de temps. Mais je souriais, parce qu'elle était heureuse. Parce qu'elle le méritait.

J'ai déposé mes mains dans le creux de sa nuque. « Oh wow, this is a lot of questions. » Et je souriais, parce que c'était ça qu'elle attendait. Parce qu'après tout ce temps perdu, on essayait en vain de rattraper les minutes qu'on avait perdu, comme si ça pouvait un jour être suffisant. Comme si on pouvait un jour espérer changer les choses en priant assez fort. J'étais devenu un héros. Un soldat. J'étais devenu l'homme qu'elle attendait, et peut-être qu'il était là, le problème. Je serais toujours trop. Parce que je perdais à chaque fois. Parce que j'inventais des solutions sans réellement savoir comment m'en sortir. J'attendais un miracle et elle ignorait que je mourrais un peu trop vite. Parfois je voulais retourner à cette période où tout était simple. Où je suivais des ordres. Où j'avais pas besoin de prendre des décisions pareilles. Où j'avais juste à obéir sans penser à tout ce que j'allais détruire en choisissant le mauvais chemin, en prenant la mauvaise route. « I want a small wedding. You can have whatever dress you want. » Je voulais juste lui promettre qu'on pouvait s'en sortir sans l'inquiéter. Je voulais juste lui éviter toute la peine et toute la douleur, parce que c'était trop difficile d'aimer quelqu'un et de devoir le laisser tomber. J'ai passé mon bras autour de ses épaules, et j'ai commencé à marcher avec elle à mes côtés. « And, you don't have to worry about my parents, as they are both dead. » Je regardais ailleurs en oubliant que je les avais perdu depuis déjà longtemps. En oubliant le bruit des coups. Les bleus sur son visage. « But anyway. Parents always love me. It's going to be just fine. » Je revoyais tous les souvenirs qu'on avait. Toutes les histoires qu'on avait encore à raconter. Et tous les miracles qui n'avaient pas eu le temps de frapper à notre porte, même si on les attendait depuis déjà trop longtemps. J'ai laissé le silence s'installer quelques secondes. « Don't you think we're too young to think about kids ? For the wedding, I'm okay with whatever you want. » C'était cruel. C'était une véritable torture de créer un avenir auquel je ne pourrais jamais participer. « Oh, I forgot about the name. You can keep yours, it's fine. » On s'est retrouvé à l'intérieur du château, quand je me suis brusquement arrêté. « Jan, I have something to tell you. »
January D. Lockhart
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Message Posté Mer 1 Jan - 15:25.
« dancing where the stars go blue »
dancing where the evening fell



« Oh wow, this is a lot of questions. » Elle a souri. Elle avait besoin d'un futur. Elle avait besoin d'un avenir pour lequel se battre. Elle avait besoin de quelque chose qui lui permettrait d'espérer et de ne plus jamais abandonner. Elle avait besoin de force et de courage. Parce que la vérité, c'était qu'elle avait peur. Elle avait peur de retourner dans l'institut, de voir les visages des soldats, de les voir comprendre qu'elle était de retour, et d'attendre d'elle quelque chose qu'elle ne pourrait pas leur donner. Elle ne pensait pas être un leader, mais elle avait été obligée de le devenir, au fil du temps. Parce qu'on lui avait pris tout ce qui comptait, et qu'elle avait dû se battre pour le récupérer. C'est étrange comme l'avarice se transforme en courage, parfois. C'est étrange comment l'égoïsme peut nous pousser à sauver des vies.  « I want a small wedding. You can have whatever dress you want. » Lorsque James a passé son bras par dessus ses épaules, elle a passé le sien autour de sa taille et elle a souri de plus belle. Elle repensait à tout ce qu'ils avaient traversé, et elle se disait qu'au fond, ils avaient peut-être droit à leur fin heureuse. Peut-être que l'univers en avait fini avec eux. Peut-être qu'ils pouvaient respirer, maintenant qu'on avait enlever toute la fumée de leur air. Elle pensa à son mariage et pour la première fois depuis longtemps, tout semblait tomber si justement qu'elle se demanda s'il n'y avait pas un piège quelque part. Puis elle choisit d'oublier l'ombre au tableau pour se concentrer sur ce qui était important. Elle avait toujours dit que la vie se résumait à trois choses : l'amour, les gaufres et le travail. Ou peut-être que c'était les gaufres, l'amour et le travail. Quoi qu'il en soit, le travail passait toujours en troisième position. En y repensant, peut-être que c'était tout ce qu'elle pouvait souhaiter. Elle n'avait pas vraiment le choix, dans ces circonstances. Ils étaient en guerre. Ils devraient se battre. Ils devraient voir la noirceur du monde encore un peu trop longtemps. Mais peut-être que, parce qu'il était là, parce qu'il l'aimait, c'était possible de gagner. « And, you don't have to worry about my parents, as they are both dead. » Elle a déglutit en écarquillant les yeux. Bien entendu, il fallait qu'elle lui parle de ses parents morts. Bien entendu, il avait fallu qu'elle fasse cette gaffe là. Ce soir. Ce soir où tout allait bien, il fallait qu'elle lui rappelle que ses parents étaient morts. Elle se détestait. Elle aurait dû savoir. C'était le genre de choses qu'elle aurait dû savoir.  « But anyway. Parents always love me. It's going to be just fine. » De mieux en mieux. Elle lui avait parlé de ses parents à elle, en plus, pour bien lui faire comprendre tout ce qu'il avait perdu. Elle baissa les yeux, peu fière d'elle. Elle se rendait compte qu'elle n'en savait pas énormément sur lui. Sur son passé. Elle savait qu'il avait été marié. Que sa femme était morte. Elle savait qu'il avait été auror. Elle savait qu'il avait été réparti chez les gryffondors. Elle savait qu'il devenait évasif quand elle parlait de famille. Mais après tout, ils auraient toute leur vie pour se connaître sur le bout des doigts. « Don't you think we're too young to think about kids ? For the wedding, I'm okay with whatever you want. » Ils étaient peut-être trop jeunes, mais si la guerre lui avait appris quelque chose, c'était qu'il n'était jamais assez tôt pour agir. Et il lui fallait de l'espoir. Elle se droguait à l'espoir d'une vie meilleure. Elle avait développé une addiction à tous ces rêves éveillés qu'elle pourrait faire à présent au lieu de penser à tout ce qu'elle avait perdu et tout ce qu'ils perdraient. Tout ce que la guerre finirait par leur prendre, parce que c'est ça que ça fait, la guerre. Ca laisse un trou noir à la place de tout ce qu'on aurait pu avoir.  « Oh, I forgot about the name. You can keep yours, it's fine. »  Elle lui adresse un sourire, mais elle s'en veut toujours pour la remarque qu'elle a faite sur ses parents. Elle s'en veut toujours pour tout ce qu'elle aurait dû savoir, tout ce qu'elle aurait dû faire. Alors elle panique, un peu. Elle a du mal à tenir en place lorsqu'il s'arrête pour la regarder dans les yeux.   « Jan, I have something to tell you. »

Et elle craque. Elle parle trop vite pour rattraper le temps perdu. Elle le regarde comme si elle avait commis un crime. Elle a du mal à gérer tout ce qui se rattache à la mort depuis peu. Elle n'a jamais complètement fait son deuil de tous ceux qui sont morts à cause d'elle. Elle n'a jamais compris comment on pouvait accepter la mort, alors elle continue de plonger dans le déni, parce que, pendant quelques temps, ça sera plus facile d'ignorer tout ce qui peut la blesser, même si elle en est plus que consciente. « I'm sorry about your parents, ok ?  I didn't mean to bring back the pain or the grief, or anything it's just I thought... I don't know, I'm so, so, so sorry. I'll make you sorry cupcakes to make it up to you and I promise I won't put any unicorns on them. I'll try to make manly cupcakes with, I don't know, cars or hot chicks on it or something. » Elle reprend sa respiration. Elle se sent mieux. Elle sourit. Elle ne se rend pas compte de tout ce qu'elle peut perdre. Elle ne se rend pas compte que le futur est encore plus fragile que le présent. Elle hésite, comme une ado, puis elle l'embrasse sur la joue. Elle lève les yeux au ciel, parce qu'elle se trouve pathétique. Elle regarde la bague à son doigt et elle se sent mieux. «  Anyway, what do you need to tell me ? I don't know how, but I sense it's important.  »

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Message Posté Ven 3 Jan - 16:27.

Waking up in a world surrounded by flames where everything I liked is about to fade.


Elle aurait voulu avoir quelque chose d'autre que ce que j'avais à lui offrir. Je pensais à tout ce que je serais incapable de lui dire, à tous les mensonges que j'aurai pu préparer. Je pensais à toutes les choses que j'aurai dû faire, et je trouvais que tout était déjà trop tard. Je trouvais que tout était bien trop scandaleux, comme si chaque histoire était une nouvelle erreur. Je lui gâchais tout. Je détruisais tout ce qu'elle avait. Je lui montrais que la chute était bien trop grande. Je lui montrais que parfois, on ne s'en sort pas, pas vraiment. Je lui montrais qu'on continuait à se perdre, à se retrouver dans un présent qui n'était pas totalement réel. Je lui montrais que l'on continuait à avoir mal, même si c'était difficile. Je lui montrais que c'était impossible, que c'était quelque chose de trop vif, de trop incompréhensible. Je lui montrais que plus on avançait, plus on finissait par abandonner. Je n'étais rien de plus qu'un menteur, comme auparavant. Je lui avais promis des joyaux et je lui avais promis la vie. Alors que tout était déjà parti. Alors que tout ce qu'elle pouvait avoir, c'était une tombe sur laquelle pleurer. Un rêve qui ne se réaliserait jamais. Elle méritait mieux que ça. Elle méritait mieux qu'une illusion, qu'un mensonge. J'étais rien d'autre qu'une supercherie. J'étais rien d'autre qu'un souvenir perdu dans les griffes du temps. Parfois je repensais à tous les mensonges que j'avais dit. Parfois je repensais à toutes les choses que j'ai pas été capable de dire. À tout ce que je lui ai fait subir. Parfois je repensais à tout ce qui n'était pas réel et à tout ce que je continuais à voir. Je repensais à toutes les promesses que je ne lui faisais pas, parce qu'elle était January. Parce qu'elle était celle qui gagnait à chaque fois, elle était celle qui protégeait tous le monde et qui continuait pourtant à tout perdre. J'avançais dans un chemin sinueux sans savoir ce que ça signifiait. Sans savoir pourquoi est-ce que les humains étaient aussi cruels, et comment est-ce qu'ils pouvaient être capable du meilleur comme du pire à la fois. Sauf qu'il n'y avait pas de réponses, pas pour cette question. Ni pour aucune autre. Parce que les réponses varient. Parce que la vérité n'est qu'une chimère. Un souvenir dont on ne peut pas saisir tous les problèmes. « I'm sorry about your parents, ok ? I didn't mean to bring back the pain or the grief, or anything it's just I thought... I don't know, I'm so, so, so sorry. I'll make you sorry cupcakes to make it up to you and I promise I won't put any unicorns on them. I'll try to make manly cupcakes with, I don't know, cars or hot chicks on it or something. » J'ai senti une forte douleur s'installer dans ma poitrine, comme à chaque fois. Et j'ai réalisé ce qui allait se passer. J'ai réalisé que j'allais lui montrer sans le vouloir à quel point j'étais foutu. À quel point j'étais déjà trop loin pour être sauvé. J'étais un corps qui se mourrait un peu trop vite. « Anyway, what do you need to tell me ? I don't know how, but I sense it's important. »

Je souriais pour essayer. Pour lui montrer que ça allait. Mais la douleur était trop forte, trop imposante. Comme si on était en train de m'arracher le cœur. Comme si on essayait de le réduire en poussière. « Don't worry about my parents. I made peace with it a long time ago. My father was a bastard, he might as well be dead. But anyway. » J'ai pris une longue inspiration. Un dernier acte de courage avant la chute. « I want you to know that I'm sorry. I never wanted you to go through that. You don't deserve it. » C'était trop fort. C'était trop difficile. « Jan, I... » C'est là, à ce moment précis. J'ai senti mon corps me lâcher. Je suis allé m'appuyer contre la paroi sur ma gauche. J'ai posé ma main sur le mur et j'ai déposé l'autre sur mon cœur. J'ai toussé trop fort. Comme si on m'arrachait les poumons. Parce que mon corps était en train de se détruire par lui-même. J'ai pas vu la tâche de sang sur le sol. J'ai caché la tâche noire sur mon abdomen. J'ai attendu plusieurs secondes. J'avais toujours la tête vers le bas. Toujours une main déposée sur mon cœur. Le silence s'est installé pendant presque trop longtemps. « I'm sick. I'm really, really sick. And... There's a high chance that I might never get better. » J'ai parlé vite, comme si ça changeait la réalité. Comme si je pouvais ignorer la vérité, alors qu'au final, tout ce que j'avais, c'était l'écho de tout ce que je ne pourrais jamais secourir. Parce que j'avais plus le temps d'aimer. J'avais plus le temps d'être le héros et de la sauver de ma propre perdition. Pas cette fois. « I wanted to tell you but I couldn't. » J'ai relevé mes yeux vers son visage. « I have a few months left. »
January D. Lockhart
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Message Posté Ven 3 Jan - 23:51.
« whatever happened to the great escape »
the finest ever made ?  



Did you say it? 'I love you. I don't ever want to live without you. You changed my life.' Did you say it? Make a plan. Set a goal. Work toward it, but every now and then, look around; Drink it in 'cause this is it. It might all be gone tomorrow.

Donc, on regarde et on attend. On regarde le monde sans comprendre qu'il meurt un peu plus à chaque seconde. On croit que tout nous est dû, qu'on pourra tout garder, que rien ne se détériorera, que rien ne nous quittera. On croit que ce qu'on possède vivra aussi longtemps que nous, parce que personne ne veut imaginer que les choses auxquelles on tient le plus pourraient partir avant la fin. Personne ne veut imaginer qu'il y a une chance pour que tout disparaisse avant nous, et pour qu'on tombe un peu trop bas, un peu trop vite, sans rien à quoi se raccrocher. « Don't worry about my parents. I made peace with it a long time ago. My father was a bastard, he might as well be dead. But anyway. » Elle a hoché la tête sans savoir. Elle l'a écouté sans savoir.  Elle l'a regardé sans savoir. Elle pensait à ce qu'ils seraient dans dix ans sans savoir. Et c'était ça le pire, elle ne savait pas qu'il était en train de mourir.  Elle croyait qu'ils s'en sortiraient. Elle avait encore tout l'espoir qu'il lui avait donné. Elle le tenait entre ses mains comme quelque chose de trop précieux pour pouvoir être détruit. Mais on ne  sait jamais combien les choses sont fragiles avant qu'elles ne se brisent sous nos yeux sans qu'on  ne puisse faire quoi que ce soit. On ne sait jamais que l'espoir est à la source de toutes les souffrances avant  de le voir réduit en miettes.  « I want you to know that I'm sorry. I never wanted you to go through that. You don't deserve it.» Elle a froncé les sourcils. Elle ne comprenait pas. Comment pouvait-elle comprendre ? Elle était tellement persuadée que tout irait bien qu'elle n'aurait jamais imaginé pouvoir le perdre. Pas de cette façon, en tout cas. D'aucune façon, à vrai dire. Alors elle attendait, sans savoir exactement ce qu'elle attendait. Elle attendait et tout semblait aller pour le mieux. Tout semblait stable, tranquille, normal. Tout semblait encore à portée de mains. Tout semblait facile. Tout semblait acquis. « Jan, I... » Elle l'a vu s'appuyer contre le mur. Elle s'est dit que, peut-être, il avait besoin d'équilibre. Qu'il était fatigué. Elle l'a vu faiblir, d'un coup, d'un seul. Elle a commencé à s'inquiéter. A vrai dire, elle était déjà inquiète. Elle l'a vu se tordre de douleur. Elle a voulu faire un pas en avant pour l'aider, mais elle était paralysée. Elle l'a vu poser la main sur son cœur. Elle a compris que quelque chose de grave était en train de se passer. Quelque chose qu'elle ne pouvait pas contrôler. Elle l'a vu tousser.  Elle a tendu sa main vers lui, mais il toussait trop fort. Elle a vu le sang  couler de sa bouche. Sa main est retombée. Elle ne comprenait pas. Elle ne voulait pas comprendre. Elle était terrifiée. Complètement terrifiée. Elle était incapable du moindre mouvement, de la moindre parole. Elle était incapable de faire quoi que ce soit. Elle était enfermée dans un rêve qui avait des allures de cauchemar. Il a repris sa respiration, difficilement et elle a continué à le regarder. Elle refusait de bouger parce qu'elle avait peur que, si jamais elle s'approchait trop près, l'univers décide de l'éloigner encore plus. Elle ne savait pas ce qu'elle était censée faire. Elle ne savait pas ce qu'elle était censée dire. Elle ne savait pas ce qu'elle était censée croire. Alors elle décida de se concentrer sur les choses qu'elle savait. Elle savait que l'eau montait trop vite et qu'ils étaient cloués au sol. Elle savait qu'ils étaient en train de tomber, mais elle ne savait pas la profondeur du gouffre qui avait décidé de les aspirer. Elle savait que lorsque quelqu'un mettait sa main sur son cœur, ce n'était jamais bon présage. Elle savait que lorsque quelqu'un crachait du sang c'était qu'il allait très mal. Elle savait qu'il n'était pas du genre à avoir besoin de s'appuyer sur un mur pour tenir debout.  « I'm sick. I'm really, really sick. And... There's a high chance that I might never get better. » Et juste comme ça, la réalité l'a heurtée de plein fouet. Ca lui a coupé la respiration. Elle a eu l'impression de sauter dans le vide. Elle a eu l'impression que le sol s'écroulait sous son poids. Elle a eu l'impression d'être complètement vide. Ses espoirs, ses promesses, tout était vain. Tout était parti. « I wanted to tell you but I couldn't. » Elle continuait de le regarder et elle était catastrophée. Une minute auparavant, à peine, elle possédait le monde. A présent, elle n'avait plus rien. Elle a ouvert la bouche mais aucun son n'est sorti. Rien du tout. Elle était incapable de prononcer le moindre mot.  « I have a few months left. » C'était quelques mots, mais ça a réussi à la tuer. Ses yeux s'embrumaient trop vite. Des larmes coulaient déjà. Sa gorge était serrée, mais, parce qu'elle voulait plus que tout au monde qu'on lui dise que c'était faux, qu'il avait plus de temps, qu'il serait là pour toujours, parce qu'il l'avait promis, pas vrai ? Il l'avait promis, alors il devait respecter sa promesse et il devait rester. Il n'y avait pas d'autre solution. Elle n'accepterait rien d'autre, personne d'autre. Elle le voulait lui, et elle voulait la vie qu'il lui avait promise. Elle le voulait maintenant et il n'avait pas le droit de partir. Personne n'avait le droit de le lui enlever. Au bout de quelques secondes, elle a réussi à articuler quelques mots. « No... No. You're 28, you're too young, you're perfect.  » Elle a baissé les yeux. Elle a baissé la tête. Elle a expiré, lentement.   Puis elle a repensé à ce qui venait de se passer. Il avait voulu le lui dire. Il savait. Depuis quand ? Est-ce que ça avait une importance ? Non, parce qu'il savait et qu'il lui avait vendu des mensonges. Des rêves empoisonnés. Parce qu'au moment même où il lui avait donné l'espoir, il le lui avait repris de la manière la plus cruelle qui soit. Elle lui en voulait parce qu'elle n'avait personne d'autre à qui en vouloir. Elle lui en voulait parce qu'il n'avait pas l'air d'avoir peur. Parce qu'il avait abandonné depuis longtemps. Elle a relevé la tête et elle l'a regardé pendant quelques instants. Elle n'avait pas l'air en colère, mais elle l'était. « What happened to the rest of our lives, huh ? What happened to 'I care about what we'll be in ten years ' ? What happened to 'I'm never going to leave you' ?  Those things are so much easier to say when you feel fine, aren't they ? » Elle a haussé le ton à travers les larmes. « Aren't they, James ?  » Elle a secoué la tête. Elle ne voulait pas l'accabler, mais il n'y avait personne d'autre vers qui se tourner. Personne d'autre contre qui elle pouvait diriger sa colère. Elle n'avait plus le secours de l'ignorance. Elle n'avait pas encore la sagesse de l'acceptation. Elle n'avait rien à part la colère de voir tout ce dont elle rêvait déchiré par les mains avides du destin. « You don't even look surprised. You don't even look scared. You've known for a long time, haven't you ? And you intend to do what about it ? Nothing ? You intend to just die ? That's your plan ? Cause if it is, it's pure bullshit and I won't let you.   » Elle refusait de le laisser s'en aller. Elle refusait tout ce qu'il lui disait. Elle refusait de le voir partir. Elle voulait que tout soit éternel alors que tout devenait trop éphémère. Tout allait trop vite et elle ne savait plus ce qu'elle était censée faire. Elle était perdue entre la panique et la rage, la rage de voir ce qu'elle pourrait perdre. Elle avait peur, elle avait mal, elle savait qu'elle ne pourrait pas survivre seule. Elle l'aida à se redresser avant de le prendre dans ses bras, comme pour l'empêcher de partir. Comme pour s'assurer que pour l'instant, il était là.  « I won't let you bail on me. You have no right to do so. You have no right to leave me alone.  You don't get to do that because then I'll have to unlove you and I won't. I can't.  » On cherche tous la paix. On cherche tous cet instant de sérénité où on n'aura plus rien à craindre. On cherche tous ce sentiment qui nous mettra à l'abri de tous les dangers. On craint le risque et on le fuit comme un démon. On craint tout ce qui peut nous heurter, et c'est la plus humaine des réactions que d'essayer de courir pour échapper à la souffrance. Mais parfois, on n'a pas le choix. Parfois, alors qu'on attendait la paix, on se retrouve en guerre, et on doit se battre, parce que personne ne le fera à notre place. Elle s'est éloignée pour le laisser respirer. Elle a essuyé ses larmes en souriant.  « If you dare dying, I'll kill you.   »

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Message Posté Dim 5 Jan - 15:49.

And for now don't be afraid, if the sun never rises.


« No... No. You're 28, you're too young, you're perfect. » J'étais trop jeune. Trop perdu. J'étais jeune et tout ce qui restait, c'était des minutes, des mois à passer. Tout ce qui restait, c'était un passé qu'on ne pouvait pas vivre. On ne songeait pas à tout ce qui allait être détruit. On ne songeait pas à tout ce qui pouvait nous réduire en miettes. On avait pensé à chaque histoire, on avait pensé à chaque promesse et on se disait que le temps ne serait jamais en notre faveur. On continuait à jouer avec le feu. Et à faire des choses illogiques. Je lui avais dit qu'on avait l'éternité, alors qu'on avait que quelques instants. Je sortais d'un cauchemar donc personne ne pouvait imaginer l'ampleur. On plaint souvent les gens malades. On parle souvent de changements et d'histoires qui ne se terminent jamais. On parle de tout ce qu'on ne peut pas avoir, et on raconte tout ce qu'on ne peut pas changer. J'avais voulu lui dire qu'on étaient éternels. J'avais voulu lui raconter des mensonges auxquels elle ne pourrait jamais croire. J'étais un soldat qui n'avait plus d'ordre à recevoir. J'étais quelqu'un sans la moindre idée de ce qui allait se passer. Parce que la mort voulait me prendre, et parce qu'elle n'avait pas le droit. Parce qu'on avait trop attendu pour ça. Parce qu'on attendait de prier pour tout ce qu'on avait pas encore réalisé, pour tout ce qui était encore trop loin. On parlait souvent de chance. On parlait de changements. Et au fond, la chance c'était quelque chose dont on ne pouvait pas disposer, pas cette fois. On ne pouvait pas changer les choses, on ne pouvait pas remonter le temps. On devait juste accepter que rien ne serait suffisant. On devait accepter que parfois, le destin nous jouait des tours, et rien n'était suffisant pour rattraper ça. Rien n'était suffisant pour guérir la peine, ou la douleur. On avait mal parce qu'on ne savait pas ce qu'on pouvait faire. « What happened to the rest of our lives, huh ? What happened to 'I care about what we'll be in ten years' ? What happened to 'I'm never going to leave you' ?  Those things are so much easier to say when you feel fine, aren't they ? » On se demandait toujours si on aurait toujours assez de temps. Si il y avait quelque chose de suffisant, ou si ça serait toujours jamais assez. « Aren't they, James ? » J'étais plus bas que terre. J'étais comme perdu au fond d'un gouffre, d'un puits sans lumière. Il n'y avait aucun soulagements pour les gens comme nous. Pour les soldats qui finissaient par tout perdre. Et par ne rien gagner.

« You don't even look surprised. You don't even look scared. You've known for a long time, haven't you ? And you intend to do what about it ? Nothing ? You intend to just die ? That's your plan ? Cause if it is, it's pure bullshit and I won't let you. » Elle m'a aidé à me redresser, et je l'ai senti dans mes bras. On vantait les mérites des miracles et des opportunités. On vantait les miracles de toutes les choses que l'on ne pourrait jamais avoir. On disait que l'on désirait de plus en plus. Mais au final, c'était un cycle tragique. Celui de tout ce qui nous manquerait toujours trop. « I won't let you bail on me. You have no right to do so. You have no right to leave me alone. You don't get to do that because then I'll have to unlove you and I won't. I can't. » J'aurai voulu lui dire que tout irait bien. J'aurai voulu lui dire qu'on pourrait se réveiller et que tout changerait. Que tout pouvait s'arranger. « If you dare dying, I'll kill you. » Je l'ai repris dans mes bras. Même si j'avais mal. Même si je souffrais. Même si je continuais à avoir un peu trop mal. Je continuais à mentir parce que c'était un peu trop important, c'était un peu trop capital. « I'm sorry. » Je m'excusais pour toutes les choses que je ne pourrais jamais lui offrir. Toutes les choses que je ne pourrais jamais comprendre, et celle qui resterait difficiles à accepter. « I know this isn't what you dreamed of. That all of this seems desperate. I know I'm the biggest bastard on this planet for lying to you. But I didn't want to worry you. I was sure I could get myself healed, without you noticing anything. And then they told me there was no hope for me if I stayed here. As I can't go to London... I'm sorry. » Je me suis éloigné d'elle. Je l'ai regardé. J'ai vu les promesses s'envoler peut-être un peu trop loin. Là où on ne pourrait jamais les rattraper. « Dying wasn't my plan. Dying will never be my plan. Because I love you. Because I wanna spend the rest of my life with you, and it's never going to be okay if we don't. I'm not asking you to moove on. I'm not asking you to unlove me, and I know it's cruel, but I couldn't keep lying to you. I had to tell you because I'm not getting better. I'm getting worse. » On priait pour un souvenir. On priait pour quelque chose de faux. « In a perfect world we would have one of the biggest wedding ever. We would live in a peaceful world without a war out there. But it's not working like that. Not this time. You deserve much more. » On n'avait pas le temps de prier. On n'avait pas le temps de s'en sortir. On devait juste vivre et attendre pour quelque chose de nouveau. « We'll get through this. I promise. »
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 12 Jan - 18:36.
« troubles come, shadows stay but in the end »
you got nothing on me  






Le problème, avec la peur, c'est qu'elle vous prend si rapidement qu'il est presque impossible de réagir. Le problème, avec la peur, c'est qu'elle vous ote tout espoir, elle vous étouffe, elle vous consume et elle vous laisse sans rien. Le problème, avec la peur, c'est qu'elle vous paralyse alors que vous devriez avancer, courir pour lui échapper et pour protéger ce qu'il vous reste. Le problème, avec la peur, c'est qu'elle vous laisse avec des regrets, et January ne voulait pas avoir de regrets. Elle voulait vivre fort, vite, elle voulait être à bout de souffle et s'échapper. Elle voulait vivre comme les fous, ceux qui se foutent des conséquences et qui abandonnent tout parce qu'ils savent que tout est  trop fragile pour attendre encore un jour. Il l'a pris dans ses bras et elle l'a serrée contre elle.  Le truc, avec January, c'est qu'elle était incapable de mentir. Elle était authentique dans chacune de ses réactions, ce qui la rendait beaucoup plus vulnérable que le reste du monde. Elle aimait trop, elle souffrait trop. Et ce soir là, la nouvelle l'avait détruite. « I'm sorry. » Mais c'était injuste, pas vrai, que ça soit elle qui souffre alors qu'il était malade ? C'était injuste qu'il ait à s'excuser alors qu'il n'avait rien fait d'autre que de lui dire la vérité. Et elle se sentait doublement mal de devoir le faire passer par cette case là. De devoir l'obliger à lui fournir des excuses dont elle ne voulait pas. Elle ne lui en voulait pas, elle en voulait au reste du monde de s'acharner contre leur sort. Elle en voulait à la terre entière pour l'avoir choisi lui alors qu'il ne méritait pas ça. Il ne méritait pas l'agonie qu'on lui servait. Mais, encore une fois, qu'est-ce qui était juste, dans ce monde ? Qu'est-ce qui était juste dans la guerre qu'ils orchestraient ? Dans le sang qui coulait de sa bouche sur les dalles ? Parfois, elle pensait que Dieu les avait vraiment abandonné. Parfois, elle pensait qu'ils étaient vraiment seuls sur terre, et que rien ne pourrait les sauver. Il n'y avait pas de salut.  « I know this isn't what you dreamed of. That all of this seems desperate. I know I'm the biggest bastard on this planet for lying to you. But I didn't want to worry you. I was sure I could get myself healed, without you noticing anything. And then they told me there was no hope for me if I stayed here. As I can't go to London... I'm sorry. » Il s'est éloigné et elle a détourné le regard. C'est dur de voir que ce qu'on vient de gagner s'effrite peu à peu. Qu'il est peut-être trop tard pour récupérer le temps perdu à se fuir. Elle comprenait la gravité de la situation et ça la mettait en colère. Ca la mettait en colère parce qu'elle avait toujours pensé que tout avait une raison. Comment est-ce qu'on pouvait supporter de vivre, autrement ? Comment est-ce qu'on pouvait supporter de vivre si les gamins qui jonchaient le sol étaient morts pour rien ? Comment est-ce qu'on pouvait supporter de vivre si les héros tombaient malade pour rien ? Il devait y avoir quelque chose de plus grand, quelque chose de plus important. Mais cette fois, il ne semblait y avoir aucune raison. Juste le destin qui se jouait d'eux. « Dying wasn't my plan. Dying will never be my plan. Because I love you. Because I wanna spend the rest of my life with you, and it's never going to be okay if we don't. I'm not asking you to moove on. I'm not asking you to unlove me, and I know it's cruel, but I couldn't keep lying to you. I had to tell you because I'm not getting better. I'm getting worse. » Elle l'a regardé droit dans les yeux. Il allait de plus en plus mal et elle avait peur de ce que ça voulait dire. Elle avait peur de regarder la réalité en face et de voir combien de temps il leur restait.  « In a perfect world we would have one of the biggest wedding ever. We would live in a peaceful world without a war out there. But it's not working like that. Not this time. You deserve much more. » Elle a froncé les sourcils, parce qu'à présent, elle refusait tout. Elle refusait de laisser tomber. Elle refusait de le voir abandonner. Elle refusait de le voir penser comme ça, comme s'ils ne pouvaient plus rien avoir. Comme si tout leur glissaient entre les doigts et qu'ils n'avaient plus rien à quoi se raccrocher. Mais il l'avait elle, et elle l'avait lui, et c'était censé être suffisant. Elle se foutait de ce qu'elle méritait et de ce qu'ils auraient pu faire. Elle se foutait des alternatives, elle voulait vivre et elle voulait le faire avec lui. Mais tous ses mots avaient des arrière goût de regrets et elle n'arrivait pas à supporter de le voir de cette façon. Il fuyait à moitié, il restait à moitié, et ça la tuait de voir qu'il n'était pas aussi invincible qu'elle l'aurait cru.  « We'll get through this. I promise. »




Sa gorge était serrée. Si elle s'était écoutée, elle aurait fondu en larmes, parce que ça faisait trop mal de voir qu'il pouvait disparaître aussi facilement. Mais là, à ce moment-là, il avait besoin d'elle et peu importait qu'elle ait envie de pleurer ou de hurler. Alors elle a ravalé ses peurs. Elle s'est approché de lui et elle a pris un air plus déterminé, plus sérieux, comme si elle contrôlait ce qu'elle faisait. « Oh no. Hell to the no ! Don't do that. Don't look at me with your dying puppy eyes. Haldens are not losers, are they ? » Elle a essuyé le sang qui coulait le long de sa bouche en faisant comme si ça ne l'effrayait pas. En faisant comme si elle était courageuse. Parce que c'était ce qu'elle avait promis de faire. C'était ce qu'elle lui devait. Il lui avait dit qu'il se battrait pour elle. Peut-être qu'il était temps qu'elle fasse de même. Et c'était pas une question de mérite, c'était pas une question de mondes alternatifs et de tous les impossibles, c'était une question de promesse et de réalité. C'était la seule chose qu'ils avaient.  « I don't care about a perfect world. Perfect worlds don't exist. This is my world and I dont care if we're at war or if the possibility of a future is compromised or if unicorns don't like snow ! I don't care about all of that and don't you dare talking to me about what I'm dreaming of because all I'm dreaming of is you. » Sa main a glissé sur sa joue. Elle essayait de lui faire comprendre qu'il ne l'avait pas déçue. Qu'il n'avait rien rompu. Elle essayait de lui faire comprendre qu'il resterait toujours le héros et que, pour elle, il était parfait. « It's you, you're the big thing, you're the long way ride, don't you see it ? Don't you see that you're the only one who can litteraly bring me back from the dead ? Don't you think there's a reason for that ? Don't you know that I love you so much that I can barely begin to express it ?  And yeah, all this thing is scary and short notice, and strange but...Don't you apologize for being sick !   » Elle voulait qu'il comprenne que leurs espoirs n'éaient pas incompatibles. Elle voulait qu'il comprenne qu'elle était avec lui, et qu'elle serait toujours avec lui. Elle le soutiendrait même si c'était dur, même si le poids qu'ils portaient sur leurs épaules devenaient un peu trop lourd. Mais peut-être qu'ils étaient obligés d'en passer par là pour avoir la vie dont ils rêvaient. Peut-être que c'était un passage obligé. Peut-être qu'il fallait souffrir avant de pouvoir vivre. Chaque bouffée d'air se méritait, ici-bas, et elle commençait à comprendre ce que ça voulait dire. Ca voulait dire que, même lorsqu'elle avait envie de s'enfuir et de se mettre à courir pour échapper à tout ce qui pouvait la blesser, il fallait qu'elle reste et qu'elle soit forte. Ca voulait dire que, même lorsque tout espoir semblait perdu, il fallait qu'elle continue à creuser pour le chercher. Ca voulait dire que même si sa gorge se serrait trop et que ses yeux s'embrumaient, il fallait qu'elle continue à sourire. « Because you had a promise made and you can't undo it. I'm sorry but it's too late. I want to see what your stupid face will look like in ten years, in twenty years, in eighty years. Because you and I, we live a long life back in London. We get a perfect huge wedding, with magic candles that never go off, with the best cake ever made, we dance until dawn, people talk about how perfect it was years after and we go to our honeymoon in Greece because Venice is so cliché and you have a thing about greek mythology. We get a house, a unicorn, maybe two, we have kids even if you think we're too young to think about it. We fight because well, you're not picking up your dirty socks and it makes me mad, but then you buy me flowers and I forgive you. This is what awaits us, and this is what you and I get, no matter what. Disease or not disease, war or not war, this is it, Halden, this is us. No one, nothing can take this away from us, we've earned it. And I really don't care if I spend my engagement night taking care of you or having wild sex with you because the only thing that truly matters is that I'm with you.  » Sa main glissa jusqu'à son torse et elle le regardait toujours avec la même détermination. « I'm gonna marry you, and you're gonna keep your promise like you always do.   » Elle a détourné le regard, quelques secondes, pour trouver des solutions à des problèmes qui n'en avaient peut-être pas. Mais à ce moment-là, c'était plus facile de penser qu'ils en avaient, que tout pourrait s'arranger très facilement et que rien ne pouvait empirer. « If we can't go to London, then London will come to us. You're going to be perfectly fine, even if I have to bring a voodoo sorcerer for you to be safe.  » Elle l'a regardé, avec un air un peu gêné. « I'd kiss you right now but you're all bloody and stuff and, no offence, but it's kind of disgusting. Are you alright, by the way ? We should probably get going, you must be tired. I'll cook you some dinner.   »

James L. Halden
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Message Posté Dim 12 Jan - 20:56.

Well, that's where I belong, and you belong with me.


Il y avait toujours une situation impossible. Il y avait toujours un moment où on se perdait. Un moment où on réalisait qu'il fallait oublier les ordres, et suivre son instinct. J'étais un soldat, parce que je prenais les mauvaises décisions. Parce que je voyais tout ce que qui ne pourrait jamais aller, je voyais tout ce qui était en train d'être détruit, et tout ce que j'entendais, c'était le bruit de ce qui ne s'arrangerait jamais. C'était le bruit de chaque instant qui nous échappait. Qu'on devait laisser au loin. C'était le bruit de toutes les promesses qu'on ne pourrait pas tenir. J'aurai voulu lui promettre que je serais là. Lui promettre que c'était tout ce que j'avais. J'avais des millions de choses à dire. Des millions de choses à faire. J'avais des instants perdus. J'avais une maladie qui me détruisait, et après tout ce temps, c'était presque devenu trop. J'avais une maladie qui me poussait à tomber sur le sol. J'avais des blessures qui me détruisaient, et des cicatrices qui continuaient de se rouvrir. J'avais plus rien à offrir. J'avais plus rien à donner. J'avais essayé d'arranger les choses sans réaliser que c'était impossible. Sans réaliser que le temps passait trop vite sans qu'on ne puisse le remarquer, sans qu'on ne puisse changer les choses. Toutes les choses qu'on possédait n'étaient que futiles. Tout ce qu'on avait n'était qu'un cauchemar. Tout ce qu'on avait, c'était du vent. Des histoires qui ne se termineraient jamais. Tout ce qu'on avait, c'était des mots, et ça serait jamais assez, même pas pour elle. Parce qu'elle ne demandait rien. Parce qu'elle ne demandait rien à part des minutes, à part des années et des souvenirs. Et c'était tout ce que je ne pouvais pas lui donner. Tout ce que j'attendais. Je regardais les heures passer. Je regardais les symptômes devenir de plus en plus incontrôlables, et tout ce que je comprenais, c'était que c'était presque trop tard. Que c'était presque trop difficile. J'aurai voulu partir pour une nouvelle mission, pour une nouvelle histoire. J'aurai voulu lui dire que ça irait. Lui dire que je serais jamais assez. J'aurai voulu lui dire que j'avais pas le temps, que je pouvais juste lui mentir. C'était tout ce que j'avais. C'était tout ce que je n'aurai jamais le temps d'arranger. Tout ce que je devais laisser derrière moi. Et tout ce qui n'irait pas assez longtemps, ce qui ne serait jamais suffisant.

J'écoutais tout ce qu'elle me demandait. J'écoutais tous les rêves que j'avais imaginé pour nous, et tout ceux que je ne pourrais peut-être jamais venir. Mais j'étais un soldat. C'était ce que je faisais. J'écoutais, et je voyais les choses se détruire. J'écoutais, et je ne suivais pas les ordres. Je ne suivais pas tout ce qui était prévu. Elle pensait que tout irait. Que tout s'arrangerait. Elle pensait que je pouvais faire quelque chose, mais je ne pouvais pas changer le monde. Je ne pourrais pas changer les choses, quoi qu'il arrive. Je devrais faire un choix. Je devrais lui avouer qu'un jour, tout ça était impossible, même pour nous, même pour elle. Et en attendant, je souriais. Je lui montrais que ça irait bien, même si j'en avais aucune idée, même si j'étais persuadé que tout était en train de s'effondrer sous nos pieds. On avait construit un empire, et tout ce qu'on avait, c'était des cendres. Je me tenais droit. Je la regardais dans les yeux. Je me tenais droit face à tout ce que je devais accepter, tout ce que j'avais pas le temps d'avoir. « It's fine. It's going to be fine. I'll see what I can do. » Je l'ai prise dans mes bras, comme pour éviter de la regarder. Comme pour éviter de lui montrer que c'était qu'une promesse dans le vent. Que je ferais tout ce que je pouvais, mais que ça serait peut-être jamais assez. Ça serait peut-être quelque chose d'impossible, et quelque chose de cruel. Peut-être que je serais bientôt une tombe de plus sur laquelle elle devrait aller pleurer. Je me suis séparé d'elle, et je l'ai regardé dans les yeux. « I'm going to take a shower, and I'll take the option wild sex for tonight. I feel better already. » J'ai jamais imaginé que le destin pourrait être cruel, surtout avec elle. Parce qu'elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas la guerre. Elle ne méritait pas la destruction, ni les cendres. Elle ne méritait pas la souffrance, peu importe à quel point c'était difficile à imaginer. « You'll see my face in twenty years. Don't worry. » Je lui souriais. Pour la rassurer. Pour lui montrer que toutes les mélodies au monde ne serait jamais suffisante. Je voyais les promesses de la foule. Je voyais les autres recrues partir au combat, et je devinais à quel point c'était difficile d'imaginer que certains ne rentreraient jamais. J'imaginais à quel point ça serait difficile si je ne la voyais jamais revenir. Et je refusais de l'imaginer, au fond. Parce que ça serait bien trop difficile, ça serait impossible à imaginer, quoi qu'il arrive. « Come on, let's go. »
January D. Lockhart
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Message Posté Dim 12 Jan - 22:31.
« it's a long long way »
to reach your house and I arrive just before just before the sunset 




Le truc avec les mensonges, c'est que parfois, on refuse de les voir. On veut tellement croire à la réalité qu'on nous offre qu'on oublie qu'elle pourrait être fausse. On oublie qu'on court à notre perte et qu'on n'a pas vraiment d'issue. On croit aux mensonges parce que parfois, ils sont tout ce qu'on veut entendre. On croit aux mensonges parce que la réalité est trop dure à prendre et qu'on n'est pas encore prêt à l'accepter. On n'est jamais prêt à accepter qu'on a perdu et qu'on joue dans le vent. Il l'a prise dans ses bras et ça semblait si naturel qu'elle n'a posé aucune question. Lorsqu'il lui a dit que tout irait bien, elle l'a cru, aussi simplement que ça. Elle n'a pas douté de la véracité de sa parole, elle n'a pas essayé de déchiffrer le moindre de ses gestes. Elle s'est dit qu'il avait raison, et que tout irait pour le mieux. Mais parfois, le pire, c'est pas de croire aux mensonges qu'on nous raconte. C'est de croire à ceux qu'on se raconte nous même. On se persuade qu'on ne pourra plus jamais tomber, parce qu'on l'a déjà fait et qu'on a mis tellement de temps à se relever qu'on ne commettra plus jamais la même erreur. Mais il suffit d'un souffle pour qu'on se retrouve dans le vide à nouveau, sans filet de sécurité, et ça fait d'autant plus mal que nos os ont déjà été brisés une fois. Ca prend d'autant plus de temps à guérir qu'on ne guérit jamais vraiment de nos premières chutes. Mais à ce moment là, elle ne pensait pas à la chute, elle pensait à l'ascension. Dans ses bras, blottie contre lui, elle était heureuse et elle pensait que tout allait bien. Puis il a reculé et peut-être qu'elle aurait dû se douter de quelque chose, mais elle n'en avait pas envie. Elle avait envie de croire que ce moment était réel, qu'ils pouvaient vraiment chasser la peur aussi facilement, et que son cœur n'aurait plus à battre aussi vite lorsqu'elle réalisait qu'il était en danger de mort. Parce que le truc, avec la mort, c'est que c'est plutôt définitif. Et c'est ce constat là, cette idée qu'elle ne pourrait rien y changer si jamais son état empirait au point qu'il ne puisse plus jamais s'en relever qui la terrorisait. Au fond, c'est humain, de fuir tout ce qui pourrait nous faire du mal. La peur en fait partie.  « I'm going to take a shower, and I'll take the option wild sex for tonight. I feel better already. » Elle a éclaté de rire en levant les yeux au ciel. Tout semblait si facile, et c'était peut-être ça, le piège. Mais elle a préféré ne pas y penser. C'était égoïste et c'était probablement la mauvaise solution, mais elle savait comment le destin fonctionnait et elle savait qu'elle devait profiter de chaque seconde à ses côtés avant qu'on ne lui vole le reste. Alors c'était ce qu'elle allait faire. Elle allait vivre sur le temps qu'on leur prêtait sans se douter que c'était le meilleur moyen de courir à la catastrophe. Mais on ne sait jamais que la fin arrive avant que tout ne se termine, pas vrai ? Et quelque part, il y avait quelque chose de beau et de gracieux dans leur manière de se mentir pour défier le destin. Il y avait quelque chose d'héroïque dans leur lâcheté. Parce qu'ils abandonnaient un combat pour en mener un autre. Et peut-être que c'était comme ça qu'ils survivraient, au fond.  « You'll see my face in twenty years. Don't worry. » Ils se souriaient parce qu'ils fuyaient ensemble dans des promesses qu'ils ne tiendraient jamais. Mais est-ce que c'est pas ça, justement, le but des promesses ? On fait le serment de réaliser l'impossible et on n'atteint jamais le seuil requis. On essaye encore et encore jusqu'à ce qu'on abandonne. On parie sur un avenir qui n'est pas certain et on est prêt à miser notre vie sur des rêves. C'est naïf et puissant à la fois. La promesse est un défi, mais parfois, c'est aussi une erreur.  

« Come on, let's go. » Il a commencé à reprendre le chemin de sa chambre, mais elle n'a pas bougé. Tout à coup, elle sentait quelque chose d'étrange. Elle avait senti quelque chose d'étrange depuis qu'elle avait retrouvé la mémoire sans parvenir à mettre le doigt sur ce que c'était. Mais à présent, elle avait une idée de ce que ça pouvait être, et elle n'était pas très rassurée. Elle avait plus froid que d'habitude. Quelque chose dans son corps avait changé. Elle fronça les sourcils, perplexe. « Wait... I have to check something. » La pudeur de January n'était jamais vraiment offensée. Pour ainsi dire, elle n'en avait jamais vraiment saisi le concept. Sans aucune honte, elle déboutonna son manteau pour passer la main dans le décolleté de sa robe. C'est là qu'elle se rendit compte qu'elle ne portait pas de soutien gorge et qu'elle ne portait sûrement rien d'autre. Elle fit une grimace.  Elle retira sa main, reboutonna son manteau avant de s'avancer vers James, qui attendait. C'est là qu'elle se rendit compte qu'elle lui devait certainement quelques explications.  « I think Amnesiac me was a bit of a slut because I'm pretty sure I'm not wearing any underwear.» Elle profita du fait qu'elle passait à côté de lui pour lui donner une tape sur les fesses. Le fait que January avait un faible pour cette partie là de l'anatomie masculine n'était plus un secret. Elle lui accorda un sourire complice. « Nice butt, by the way, Halden.  »

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Message Posté Mer 22 Jan - 23:34.

They'll fulfill our dreams and we'll be free.


Il y avait quelque chose de léger, dans le bonheur. Une sensation imperceptible que l'on ne pouvait comprendre qu'avec le temps. On avançait sans savoir où on irait. On avançait sans savoir pourquoi est-ce que personne ne prenait de décisions pour nous. Pour ceux qui souffraient dans le noir, ceux qui avaient mal dans l'obscurité. Ceux qui se torturaient avec des pensées que personne ne pouvait comprendre et que tous le monde abandonnait. Qu'il n'y avait pas réellement d'issue pour chaque personne, et que de temps en temps, les miracles n'étaient pas destinés pour ceux qui les méritaient réellement. J'avais passé des années à vivre dans les remords et le regret, comme si c'était la seule chose que je pouvais comprendre, la seule chose qui avait fini par me détruire derrière des années de souffrance et de cauchemars. On attendait tous quelque chose, on attendait tous de voir nos rêves se réaliser sauf que parfois, ils ne se réalisaient tout simplement pas. Ils restaient là, traînés dans la boue, comme si rien ne pouvait les sauver, et on pleurait toutes les cicatrices qui n'ont jamais eu le temps de guérir. On se protégeait sans savoir que l'on se cachait des fantômes. On évitait de mentir parce qu'on avait peur des représailles. On vivait dans un monde que l'on ne comprenait qu'à moitié, parce qu'on ne savait pas comment l'appréhender. Parce qu'on continuait à perdre, sans réussir à gagner. J'étais un soldat qui remportait des batailles. J'étais celui qui avait appris que chaque jour était un combat. Que l'on devait se battre pour chaque histoire, pour chaque victoire. J'ai appris le sens derrière chaque mot, la peur derrière chaque visage. J'ai appris que les remords étaient souvent trop grand, et qu'il fallait se concentrer sur le présent tout en ayant peur de l'avenir. Parfois ça marchait, tandis que d'autres fois, le château de cartes s'écroulait. La peine, la douleur, rien n'était suffisant quand tout commençait à se casser la gueule. J'étais pas un héros, même si je préférais parfois le croire. Même si j'imaginais gagner des trophées et même si j'imaginais qu'avec le temps, on parviendrait à gagner cette guerre qui semblait ne jamais se terminer. Mais la vérité, c'est que j'avais pas assez de temps. Je mourrais à petit feu, et ça, elle ne le voyait pas. Elle n'imaginait pas que tout était trop fragile, et que tout pouvait s'écrouler en l'espace d'un instant. J'attendais pas un miracle. J'attendais juste un sauvetage. Une rédemption quelconque, cachée dans les nuages, ceux que l'on ne parvenait pas à voir.

Elle s'est arrêté brusquement, et je suis resté tourné dos à elle, en attendant de finalement pouvoir rentrer dans notre chambre. « Wait... I have to check something. » J'ai croisé les bras, agacé, sans réellement l'être. J'étais habitué à toutes les sautes d'humeur de January. C'était devenu habituel, à tel point que je n'y prêtais même plus attention la plupart du temps. J'en avais plus besoin. « I think Amnesiac me was a bit of a slut because I'm pretty sure I'm not wearing any underwear. » Je me suis retourné, en la regardant de haut en bas, avant d'éclater de rire. Elle est passée devant moi en me donnant une tape sur les fesses. « Nice butt, by the way, Halden. » J'ai passé mon bras autour de ses épaules avant d'avancer jusqu'à notre chambre, pour ouvrir la porte. Par délicatesse, je suis allé me rincer la bouche pour enlever le sang qui s'y trouvait encore. Puis je suis revenu vers elle, un sourire aux lèvres. « Damn, I knew I should have kept you as an amnesiac. » Je l'ai embrassé. J'ai laissé mes mains glisser dans le creux de ses reins. J'ai imaginé tous le temps qu'on n'aurait jamais, et je me rappelais qu'au fond, c'était cruel. Parce que j'aurai voulu avoir tout le temps possible. J'aurai voulu regarder dans ses yeux et imaginer que tout irait bien, que tout serait rassurant pour nous. Qu'on aurait la possibilité de nous protéger contre la force du destin qui nous accablait déjà un peu trop fort, un peu trop vite. Avec un peu trop de conséquences inattendues. C'était ça, le soucis. « But then again, Amnesiac you would slap me if I did this. » J'ai remonté une main sur sa joue. « Come on now, the bed is waiting for us. The table as well probably. » Peut-être que c'était aussi simple que ça, de vivre comme si le lendemain ne se lèverait jamais. Comme si on avait plus que quelques instants. De vivre comme si tout était déjà trop loin, et comme si on continuait à nous arracher tous nos trésors des mains, au fur et à mesure. Parce que peut-être que quelque part, on ne les méritait pas réellement.
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