Se défendre. Se battre. S’enfuir. Survivre. Sauver sa vie. Sauver leurs vies ? Désirs fous, espoirs enivrés, peurs viscérales. Des alliances inattendues, d’étonnantes révélations sur certains, de nouvelles ententes improbables, une rivalité ancestrale imprégnant leurs niveaux exilée pour mieux combattre leur véritable ennemi. Les barrières étaient tombées. La poigne de fer de l’Organisation, ébranlée, avait cédé, leur laissant un passage pour revenir à l’Institut, leur refuge, leur terre, celle qu’ils chérissaient, celle qu’ils défendaient. Un esprit de vengeance, un désir de reprendre ce qu’elle leur avait volé : leur liberté.

La Troisième tâche s’était achevée sous les éclairs aveuglants des sortilèges fusant des deux camps confrontés, explosion d’une résistance depuis trop longtemps ruminées. A l’Université de Londres comme à Beauxbâtons, les résistants avaient levé leurs baguettes contre l’Organisation, et de cette bataille légendaire secouant encore aujourd’hui de ses spasmes agressifs l’Académie française naissait les prémices d’une guerre qui présageait de s’étendre encore de longs jours. A Durmstrang, comme à Poudlard, les étudiants étaient rentrés chez eux emportant la guerre sur leurs terres et chaque jour les y confrontait davantage. Matin, midi, soir ; chaque seconde, chaque minute, chaque heure s’imprégnait d’interminables conflits.

Au cœur de ces combats incessants, ces l’Institut lui-même qui se soulève.

Fantômes, statues, tableaux, tous les stratagèmes sont bons pour venger l’affront qu’avait subi le château du fait de l’Organisation, l’arène détruite, l’amputant d’une part de lui-même, un pouvoir qu’il n’avait pas admis, pas accepté, qu’on l’avait contraint à respecter, à accepter, à laquelle on l’avait obligé à se soumettre. L’Institut se soulève, l’Institut se rebelle, et dans cette révolte haineuse, les victimes lui importent peu. Etudiants innocents ou membres de l’Organisation masqués ou non, aucune différence ne subsiste. Il n’y a que l’Institut ivre de vengeance, que ses fantômes, que ses statues, que ses tableaux, contre son ennemi, contre l’Organisation secrète, contre l’audacieuse Organisation secrète qui lui avait si impunément manqué de respect.

Les fantômes mentent, manipulent, entraînent leurs victimes dans les plus sombres secrets de l’Institut dont elles ne pourront réchapper. Les statues attaquent, étranglent, agressent ceux qui ont le malheur de croiser leurs chemins, enivrées du désir de venger, amères, leurs camarades ensevelis dans les décombres de l’arène. Les tableaux espionnent, critiquent, lancent des rumeurs plus absurdes et choquantes les unes que les autres, réduisant à néant une confiance déjà bancale, mais n’hésitant jamais à dénoncer un membre dissimulé de l’Organisation parmi les rangs des étudiants ou des professeurs. Pas de limites pour venger l’honneur bafoué de l’Institut, et ce dernier ne lésine pas sur les moyens qui sont à sa disposition.

Plus de rangs. Plus de niveaux. Juste des étudiants qui se battent pour leurs convictions, pour leur liberté, qui se sauvent pour leurs vies. Juste un Institut qui se révolte contre le pouvoir abusif et pédant de l’Organisation. Le reste ne compte plus.

♦ Ce que vous pouvez faire :
- Vous révolter : Vous pouvez vous mettre du côté des Résistants et tenter de maîtriser les membres de l'Organisation.
- Être avec l'organisation : Plus forts et plus menaçants, vous pouvez décider de vous mettre de leur côté et d'attaquer ceux qui veulent les destituer.
- Fuir : Tenter de vous échapper, de vous cacher au sein de l'école, de transplaner vers votre école d'origine ou Londres, auprès de vos familles pour éviter les combats.

♦ Ce que vous ne pouvez pas faire :
- Tuer : Quel que soit votre côté, vous ne pourrez tuer ou faire mourir un personnage, sauf si c'est sa volonté. Vous pouvez par contre jouer la mort d'un personnage non existant.
- Appartenir d'office à la résistance : vous ne pouvez vous inventer une quelconque appartenance au groupe de la résistance initialement formé (et qui était au courant) ; ne discutez pas les ordres d'un vrai résistant.